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Les Amis de Stéphanie :
Tract-pétition toulousain, protestant contre les
sévices judiciaires et médiatiques infligés à une jeune femme qui n’en avait
pas besoin, présenté et commenté par Les Amis de Némésis.
Mise en ligne le 21 mai 2004
Renaud d’Anglade :
Remarques à propos de l’article de Guy Debord, La
planète malade, écrit en 1971 et publié en 2004.
Ecrit le 19 novembre 2004
Mise en ligne 25 novembre 2004
Anonyme :
D’une guerre à
l’autre – paroles sur l’Algérie
Ab irato, 1998
Cet interview d’une enseignante algérienne,
réalisée en septembre 1998, brosse un tableau très éclairant des vicissitudes
subies par les femmes, et, plus généralement, des proportions qu’a atteint la
destruction de la société civile en Algérie, du fait de la « seconde
guerre d’Algérie ». Cette destruction est le produit direct de la
transformation par l’Etat de la guerre qu’il fait à la population en
guerre de fractions de la population entre elles. La jeunesse se décime
d’elle-même, alors que l’économie entrée en décrépitude ne peut l’employer.
« En réalité, les jeunes qui se trouvent face à face, les uns armés par
le pouvoir, les autres par les mouvements islamistes, viennent des mêmes
milieux sociaux. Ils ont la même histoire, suivi le même parcours, ont vécu la
même misère. A la limite, ils auraient intérêt à avoir le même ennemi. Mais
non. Frères dans la situation sociale, chacun a choisi son camp et ils se
retrouvent face à face » (p. 17). La brochure ne s’étend
malheureusement guère sur la manipulation étatique du terrorisme, mais elle
plante très bien le décor qui donne tout son sens à ce phénomène de diversion
sanglante : la libéralisation forcenée de l’économie, qui s’accomplit
depuis Chadli, crée une atroce misère qui, tant que l’islamisme reste sur le
devant de la scène, passe inaperçue. Le terrorisme et la guerre contre le
terrorisme apparaissent clairement comme un spectacle, à la fois
trompeur, illusoire, et pourtant réellement et dramatiquement actif.
Une affiche apposée au long de la manifestation
traditionnelle à Paris, entre République et Bastille le 1er mai 2001 résumait
fort bien les plus récents prolongements de cette situation : « Assez
de misère, assez de mépris, la jeunesse de Kabylie ouvre la voie : le
renversement de la dictature des généraux assassins par la révolution sociale
en Algérie ».
Anonyme :
Quelque part en France, novembre 2008
Inspiré par le succès mondial du roman officiel du
11 septembre 2001, un auteur anonyme a lancé en France une œuvre de fiction
dont il (ou elle) espère un succès immédiat. Nous n’avons évidemment pas la
moindre idée de l’identité de cet auteur, et en sommes réduits à lire sa fable
comme le fait le reste du grand public, mais il nous paraît probable que le
succès escompté soit de très courte durée. Le public doit donc se dépêcher pour
apprécier dans cette œuvre exemplaire, caractéristique d’un genre littéraire en
pleine expansion, son sens accompli de l’absurde, ainsi que son émancipation
audacieuse de toute contrainte logique.
Mis en ligne le 14 décembre 2008
Yves Besse, Jacques Bremond, Fortuné
Sekou :
Contribution à la polémique relative au statut des intermittents du spectacle
Octobre 2003
Ayant eu connaissance de ce texte, nous avons
demandé à ses auteurs, qui nous étaient inconnus, l’autorisation de le publier
sur notre site. Il témoigne d’un degré de lucidité que l’on ne rencontre pas
tous les jours dans des mouvements de revendication catégorielle, et s’inscrit
également en faux contre l’insupportable surestimation de soi qui est si
répandue dans les professions du spectacle.
Mise en ligne le 2 novembre 2003
Alain Beuve-Méry :
Article écrit le 13 juin 2009.
Nous nous sommes contentés d’intituler « Qui dit mieux ? » un article
du Monde signé Alain Beuve-Méry, dans
lequel celui-ci rend compte des dernières et inévitables entreprises de la
veuve Debord, qui désormais a bien voulu apporter en toute liberté la touche
finale au portrait qui s’était esquissé, ici et ailleurs. Un commentaire ne
paraîtrait nécessaire que si nous avions fait partie de ceux qui défendaient ou
excusaient Alice Debord (comme Anselm Jappe) ou de ceux qui ont consenti à
participer à l’indigente Correspondance
des éditions Fayard (impossible de les citer, ils sont trop nombreux). Comme ce
n’est pas le cas (cf. « Signé X »), le lecteur voudra bien comprendre
que nous n’avons vraiment rien à ajouter à cet article.
Mis en ligne le 14 juin 2009
Nicolas Botrytis :
Une équipe de
cancérologues français fait une découverte capitale : la vie est
cancérigène
Texte écrit en mars 2008
Ayant reçu ce texte d’un correspondant inconnu,
nous ne saurions affirmer s’il a été écrit par un vigneron ou, plus
généralement, sous l’influence de la boisson, mais ici, ce qui pourrait passer
pour des propos d’ivrogne se coule selon nous avec bonheur dans un style très
authentiquement swiftien. Il s’inscrit dans une polémique de plus en plus
nécessaire contre les campagnes de moralisme qui affectent d’obéir à un point
de vue médical, simulant ici comme ailleurs de s’intéresser à la santé de nos
contemporains, comme si l’acceptation du style de vie préconisé par le travail,
la famille, la circulation automobile ou aérienne, la dépendance des centrales
nucléaires ou des gisements pétroliers, l’usage des téléphones portables,
l’addiction à Internet, et la marchandise et le spectacle en général n’était
pas infiniment plus dangereuse que quelques innocents plaisirs rencontrés grâce
au débouchage d’une bonne bouteille.
Mise en ligne le 8 juin 2008
Les Chômeurs Heureux (Die Glücklichen Arbeitslosen) :
Manifeste « Et
qu’est-ce que vous faites dans la vie ? » (« Was machen Sie so im
Leben ? »)
Ce petit texte, apparemment ironique ou frimeur, traduit
en réalité avec beaucoup d’à-propos un constat fondamental et incontestable,
celui de l’obsolescence du travail et du caractère dangereux de ce dernier. Il
y a des obsolescences dont on doit se réjouir, même si la stupidité obligatoire
de notre temps fait ce qu’elle peut pour les cacher. Nombreux sont ceux qui ont
désappris à les distinguer. Ce texte prouve de façon sympathique et éloquente
qu’une telle misère n’a rien d’une généralité. Le lecteur français qui éprouve
l’envie d’en savoir plus peut lire la traduction de ce texte allemand en
cliquant sur : http://www.diegluecklichenarbeitslosen.de/dieseite/seite/francais.htm.
Jean-Luc Debry :
Avis de non-publication pour cause d’éditeur versaillais
Echanges et Mouvement :
Editions
Echanges et Mouvement, Juin 2002, ou, en ligne : http://www.geocities.com/echangesetmouvement/
En peu de pages, cette brochure brosse une analyse
radicale et néanmoins nuancée de la situation sociale explosive en Argentine,
et elle s’attache à relever les contradictions inéluctables d’un mouvement
unifiant dans la pratique subversive des groupes sociaux d’origine variée, mais
aussi la richesse potentielle d’un tel brassage, qui est absolument
indispensable pour que prenne naissance une situation réellement
révolutionnaire. A l’égard des pitres qui forment, partout et toujours le
personnel « politique », le peuple argentin a admirablement résumé la
question : « que se vayan todos, y que no quede ni uno solo ».
Extraits de presse :
Décembre 2002
Extraits de presse :
Janvier 2003
Nico Jassies :
Marinus van der
Lubbe et l’incendie du Reichstag
Anonyme :
L’ultime razzia –
Le 11 septembre 2001 dans l’histoire
Editions Antisociales, 2004
Les Editions
Antisociales nous ont adressé les deux ouvrages qui précèdent, que (malgré
certaines réserves ponctuelles) nous recommandons vivement à nos
lecteurs. Les deux ouvrages, excellemment documentés, permettent de
clarifier le débat de plus en plus élargi sur les théories
« complotistes » de l’histoire, débat qui a désormais dépassé
l’étroitesse des milieux radicaux pour devenir un ingrédient central du
spectacle contemporain, destiné à justifier, à brouiller, à masquer ou à rendre
anecdotique l’action que l’Etat et des officines para-étatiques entendent se
réserver en la matière.
Jean-Luc Debry nous a adressé un article
dans lequel il recense ces livres, intitulé Histoire et complots, que nous reproduisons.
Groupe Krisis :
Editions Léo Scheer / lignes, 2002
Ce texte est disponible en ligne (en allemand)
sur le site http://www.krisis.org/. Les publications faites sur ce site peuvent
paraître extrêmement inégales, comme aussi la composition de leurs auteurs peut
se révéler fréquemment inquiétante, puisque universitaire, mais toutes les
faiblesses que l’on pourrait relever ainsi (y compris la présence du debordologue veuvophile et censurocrate Jappe) ne doivent pas masquer la qualité de pensée et
d’écriture de ce pamphlet, qui provoque un appel d’air salutaire contre le
marasme des « idées critiques » citoyennistes, anti-mondialistes ou
technophobes.
Michel Le Gris :
Dionysos crucifié
(Essai sur le goût du vin à l’heure de sa production industrielle)
Editions Syllepse, 1999
Pour ceux qui croient que le vin fait exception à
la dégradation des aliments contemporains, ce livre apporte toute l’information
qui leur fait défaut. Mais il ne se contente pas d’enregistrer les effets
spécifiques de cette débâcle, il les situe au contraire, de façon raisonnée,
dans le contexte plus vaste de la transformation du goût, et il le fait dans la
lignée de Marx constatant que « la formation des sens est le produit de
l’histoire universelle », et d’Adorno inventoriant les facteurs quotidiens
favorisant la montée de la barbarie moderne. L’auteur présente une qualité très
rare : celle de combiner sans aucune fausse note une excellente
connaissance de la technique œnologique, et une familiarité évidente avec
l’ensemble de la pensée critique, depuis sa fondation dans l’Antiquité jusqu'à
ses formes les plus récentes.
Bernard Manin :
Calmann-Lévy, 1995
Cet ouvrage, bien qu’écrit et publié dans une
perspective purement universitaire, débouche sur des conclusions qui la
dépassent de très loin. Il décrit en réalité les objectifs concrètement et
sciemment antidémocratiques de tous les « pères fondateurs » des
régimes parlementaires, de nos jours faussement qualifiés de
« démocratiques ». Paradoxalement, le caractère subversif des
découvertes de Bernard Manin se trouve renforcé par le fait que ce dernier
écrit dans une perspective non radicale, sans intention critique
particulière ; sans même réaliser, semble-t-il, la grande portée de son
travail. La lecture de ce livre s’impose littéralement à tous ceux qui ont
l’intention de dénoncer les actuels simulacres de
« démocratie » : ceux-ci se contentent trop souvent de déplorer
ce qui ne serait, selon eux, que la dégradation d’un projet initial satisfaisant ;
et le livre de Manin montre tout le contraire, avec une grande clarté. Le refus
de la dictature économique capitaliste-marchande, qui revient sur le devant de
la scène depuis une décennie, doit s’accompagner du refus des formes politiques
ne pouvant exprimer que cette même dictature. L’ouvrage de Manin restera une
pièce maîtresse de ce procès, et le mérite.
Jean-François Martos :
Sur l’interdiction
de ma « Correspondance avec Guy Debord »
Le fin mot de l’Histoire, 1999
Ce bref ouvrage vérifie de façon irréfutable
l’évolution de deux facteurs initialement indépendants, mais s’étant finalement
conjugués pour faire interdire la publication, par Jean-François Martos, de dix
années de correspondance avec Guy Debord : d’une part le renforcement du
droit de la propriété « intellectuelle » en France et du quadrillage
judiciaire en résultant ; et, d’autre part, la vertigineuse dégradation du
milieu « critique », qui en est arrivé à renier ses principes avec un
opportunisme aussi insolent que stupéfiant. La collaboration empressée de la
veuve Debord et du polygraphe Mosconi avec le salonnard Sollers, à l’occasion
du téléreportage « Guy Debord, une étrange guerre », intervenue après
la publication de cet ouvrage, a depuis lors complété le tableau de cette déchéance,
et achevé de ridiculiser la persistante affectation de radicalité de la part de
ce micro milieu. Pour toutes précisions, se reporter à : www.geocities.com/jf_martos/index.html , Le fin mot de l’Histoire.
Moishe Postone :
L’Aube, 2003
Ce petit ouvrage est recensé de manière
développée par Urbain Bizot.
Mise en ligne le 2 novembre 2003
Professeur Lucien Tafessoli :
Interview donné au Bulletin de Sociologie Transversale
Editions de l’Université de Voulain-La-Neuve,
février 2003
Face à des événements qui semblent se multiplier,
tels que les menaces de pollution d’environnement manifestées par des ouvriers
faisant l’objet de mesures de licenciement, comme chez Moulinex ou Cellatex, ou
tels que de nombreux incendies volontaires commis dans d’autres entreprises
(qui sont parfois les mêmes, comme dans le cas de Daewoo Orion), nous avons
décidé de publier, contrairement à nos habitudes, l’avis d’un spécialiste
universitaire sur ce sujet, le Professeur Tafessoli. Le lecteur comprendra vite
pourquoi.
Mise en ligne le 21 mars 2003
:Liste des titres en
préparation