Ce plaisant val que l’on nomme Tempé
Dont mainte histoire est encore embellie,
Arrosé d’eaux, si doux, si attrempé,
Sachez que plus il n’est en Thessalie
Jupiter Roy, qui les cœurs gaigne et lie,
Là de Thessalie en France réunie,
Et quelque peu son propre nom mué;
C’est, pour Tempé, veut qu’Estampes s’appelle
Ainsi lui plaî; ainsi l’a situé
Pour y loger de France la plus belle.

Clément Marot


Anne de Pisseleu

Anne de Pisseleu, fille de Guillaume de Pisseleu et d’Anne Sanguin, naît en 1508, à Fontaine-Lavaganne. Elle grandit au château d’Heilly, où elle reçoit une bonne et solide éducation, notamment dans les domaines de la littérature, des arts et de la science.

Elle arrive à la cour en 1522 et devient la maîtresse de François Ier à son retour de captivité, vers 1526. Le roi la marie à Jean de Brosse, leur octroie le comté d’Étampes en 1534, qu’il érige en duché en 1537. Outre la protection qu’elle accorde aux artistes, dont Clément Marot, elle se signale par ses interventions en politique et ses démêlés avec le dauphin et Diane de Poitiers.

En 1547, après la mort du roi, elle est accusée d’avoir vendu des secrets à Charles Quint, et ses biens sont saisis, certains de ses domaines étant attribués à Diane de Poitiers. Ceux qui jouissaient de sa protection sont éloignés des affaires. Elle est retenue par son mari durant dix-huit ans au château de La Hardouinaye, en Bretagne, et se convertira par la suite au protestantisme.

En 1580, celle qui avait été surnommée « la plus savante des belles et la plus belle des savantes » meurt à Heilly dans les premiers jours de septembre.


Biographie détaillée d’Anne de Pisseleu

      
Premières années et formation

      
La favorite

      
L’exil et la vieillesse


Note : Les parties de la biographie d’Anne seront ajoutées sous peu.


Premières années et formation


La favorite


L’exil et la vieillesse


 



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