Œuvres de Nosférax le Poète

 

 

Tirées des œuvres Complètes de Nosférax le Poète, Oxford University Press, 1985

 

Les différents poèmes de Nosférax étant généralement dépourvus de titre, nous indiquerons de quel volume de La Quête du Graal et de quel paragraphe ils sont tirés.

 

 

1/Le Château des Ténèbres

 

Paragraphe 87

Oh, pour moi, quelle joie

Quel émoi

Dfêtre apprécié comme il se doit

Par un olibrius

Plus malin, certes qufune puce.

 

Paragraphe 101

Salut, brave guerrier, grand coureur dfaventures

Tu viens dfaccéder à lfantre de Nosférax

Bâtie au temps jadis.

Nosférax le rimeur, plus poète dit-on

Que celui qui se nomme le sorcier Ansalom.

Si tu veux réveiller ce féal dfApollon

Dormant dans le cercueil qui lui sert de maison

Tu dois pour commencer répondre à la question :

Que recèle lfénigme inscrite sur sa demeure.

Et sans cesse montrant tes louanges par les pleurs,

Même si cfétait là artifice trompeur

Nosférax aussitôt te montrera la voie.

Ou bien ce jour sera celui de ton trépas.

 

 

2/LfAntre des Dragons

 

Paragraphe 47

Oh, voyageur lassé aux pieds si douloureux,

Aux pieds si poussiéreux,

Aux cheveux pleins de poux,

Entre ici

Pour y prendre un peu de répit.

Moi, de ma poésie, je vais te régaler.

Franchis ce seuil, voyageur esseulé

Et partage avec moi ce toit si doux.

 

Paragraphe 107

Recru de lassitude

Dans la désespérance

Ici vous êtes parvenu

Dans un ultime effort

Et lfespoir dfy trouver

Un être cher ou bien la mort.

 

Paragraphe 122

Telle était la question du Sphinx :

Quelle est la différence entre un canard ?

Enigme, semble-tfil, sans fard.

Favori de la chance

Les yeux plantés dans ceux du Sphinx,

Je lui déclare plein dfassurance :

Lfune de ses pattes se ressemble.

 

Paragraphe 127

Adieu, mon jeune ami

Espérons que nfest pas finie

La Quête que tu entrepris

Car toi, mon hôte,

En dépit du courroux des autres,

Tu mérites cent fois dfaccéder

A lfAntre du Dragon.

 

 

3/Les Portes de lfAu-delà

 

Paragraphe 37

Sois donc le bienvenu, ami ou ennemi,

Qui maintenant te pâmes devant ma poésie.

Tu viens de pénétrer en la crypte blafarde

De Nosférax, illustre poète et barde.

Dès maintenant tu es à jamais condamné

Sans repos, sans répit et sans trêve à errer

En ce lieu. A moins que tu ne donnes la preuve

Que tu peux, victorieux, subir mon épreuve.

 

Paragraphe 44

Aventurier hardi, salut

Toi qui du froid nous est venu

Et qui lfénigme a résolu

Tel lféclair qui zèbre la nue.

 

Paragraphe 53

Le jeune Pip, aventurier des plus hardis

Vous guide tous au récital de poésie.

Cfest Nosférax, le barde, qui vous reçoit ici.

Mais cfest le jeune Pip qui, grâce à son génie,

A su vous attirer ici par sa calligraphie.

 

 

4/Le Voyage de lfEffroi

 

Paragraphe 45

Dans quel pétrin tfes-tu mis,

Mon ami !

Mais ne te fais pas de bile,

Sois tranquille.

Et parie ton dernier denier

Qufà la fin tu seras sauvé.

 

Paragraphe 68

Adieu, jeune ami ! Nous aurions du nous rencontrer

Mais nous pouvons encore nous croiser

Si de la Grande Magie vous connaissez le mot

Qui vous fera voler encore mieux que lfoiseau

Jusqu'à un lieu – sombre théâtre –

Lfhorrible 34.

Réfléchissez et ne laissez pas au hasard

Le soin de prononcer le mot METREDEZAR !

 

 

5/Au Royaume de lfEpouvante

 

Paragraphe 120

Salut, visiteur, en ce lieu

De te revoir enfin mfémeut

Car je suis seul sur cette pierre

Ou je me gèle le derrière

Dans la colère où mfa plongé

Cette attente trop prolongée,

Sois cependant le bienvenu

Si, du moins, tu nfes pas tout nu

Et sais suivre la bonne trace,

Ou tu seras dans la mélasse.

 

 

6/Le Temps de la Malediction

 

Paragraphe 134

Tu as donc tué le tortionnaire

Nommé, je crois, Mc Allistair ;

Un Irlandais fieffé coquin

Qui méritait bien ce destin

Pour mfavoir en cette vierge cruelle

Emprisonne depuis Noël !

 

 

Mon ami cherche le Bouclier-Miroir,

Qui valut au grand Pendragon cent victoires.

Et je crois bien qufil se fait fort

Dfatteindre avec le Mont Tor !

Et la-haut ainsi protégé

De mettre fin bon gré mal gré

A la noire Malédiction

Sous laquelle succombe Avalon !

 

Que je suis donc privilégié

De savoir où lfon peut trouver

Ce légendaire bouclier.

Dfici il te faudra monter

Marche après marche sans cesser,

Puis à droite, à gauche tourner.

A droite encore, et puis franchir le second seuil

En scrutant bien le sol de lfœil.

Résoudre lfénigme de la bourse

Avant dfêtre à bout de ressources.

Alors nfaura pas été vaine

La longue quête que tu mènesc

 

 

7/Le Tombeau des Maléfices

 

Paragraphe 85

Est-ce un personnage spectral

A jamais reclus sous la dalle ?

Est-ce un vampire

Avec son visage de cire,

Cousin de Dracula,

De Vlad qufon empala ?

Est-ce un fantôme

Ou bien un gnome ?

Sans vouloir faire de rhétorique

Ah ! que je le trouve tragique,

Comme un diable dans lfeau bénite

Ou bien un ogre fait ermite.

Par Jupin, serait-ce un quidam ?

Si cfen est un, que Dieu me damne,

Nfen croyez pas les apparences

Cet être frêle qui sfavance,

Cfest le beau, le fin, le prophète,

Cfest Nosférax le Poète !

 

Paragraphe 126
ODE A LA MORT

Mort à Grott

Qufon lfemporte

Dans son cer-

Cueil de fer.

 

Paragraphe 137

Quand Grott était petit garçon

Le mal était sa passion

En grandissant ce fut bien pire

Il nfest pas de mot pour le dire

Plus tard il devint démoniaque

Puis il se mua en Brucolaque

A ce qufon dit, ses ennemis

Lfont cru vivant, lfont vu occis.

 

Paragraphe 155

ODE A LA MORT(2de version)

Pour Grott le Gredin

Jamais de câlin

Plutôt estourbir

Ce sinistre sire.

 

Paragraphe 166

ODE A LA MORT(3eme version)

Grott le Gredin,

Ce vieux babouin

Sera haché

En chair à pâté.

 

 

8/La Légion des Morts

 

Paragraphe 74

Tant de boucan tu fais ici

Que tu devrais en être marri !

Car si je ne peux te sauver

Tu finiras mort, trépassé.

Quelle perte pour la société !

 

Paragraphe 140

Caesar et sum jam forte

Brutus et erat

Caesar sic in omnibus

Brutus sic in at !

Telles étaient les mots dfhorribles sorts

De la Légion des Morts.

Que tu peux dès lors affronter

Confiant, puisque jfai composé

pour toi cette ode au rythme osé.

Car je savais te rencontrer

Dans cette aventure ou dans un zoo

Toi qui te sentais peu faraud

Craignant fort en cette région

De tfy heurter à la Légion !

Mais tes soucis sont envolés

Puisqufavec ma grande épopée

La magie va te protéger.

Tu nfas qufà lfapprendre par cœur

Pour la chanter avec vigueur

A lfennemi que sans nul doute

Tu mettras en pleine déroute.

Car dis-toi que ma poésie

Sans qufelle te rende invincible

ou tfempêche dfêtre pris pour cible

Peut toujours te sauver la vie.

 

 

 

Rendez-vous au 14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hosted by www.Geocities.ws

1