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Dictionnaire des broderies

Tissus et canevas agrémentés de travaux d'aiguille.

Page 15 liste des broderies
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#141 - Papier perforé, broderie sur

Le papier perforé à broderie, d'origine victorienne, ressemble beaucoup au canevas et on le retrouve habituellement en 14 mailles au pouce [2,5 cm]. Il ne requiert pas qu'on recouvre le fond et permet des points fantaisistes. Par contre, il ne se plie pas et le fil utilisé doit être plus fin (fil pour 18 trous à utiliser pour du 14 trous). Le papier se déchire facilement et n'accepte pas plus de 2 fils partageant le même trou. Par contre, il peut être collé sur du papier ou du feutre pour plus de solidité. Le papier perforé est recommandé pour les débutants et les petits travaux (décorations, bijoux, cadres, couvre-livres).




#142 - Parme, broderie de

C'est à Parme qu'est né la broderie à galons, dont les motifs étaient inspirés des sculptures en bois des cathédrales et des ornements sacerdotaux. Le point de Parme donne l'illusion d'un riche galon en relief. Il est formé tout d'abord par 3 rangs très serrés au point de chaînette, allant tout trois dans le même sens. Puis deux rangs au point de grébiche sont exécutés sur les points de chaînette, avec le bord noué vers le centre. C'est ce qui produit l'effet d'un galon en relief.




#143 - Patchwork à pointes folles

Son nom ("crazy" veut dire "fou") vient d'un article de journal en 1898 où ce travail était critiqué comme n'ayant aucune raison pratique et gaspillait le temps des femmes qui s'y consacraient. Il tient plus de l'appliqué que de la couture géométrique habituellement associée à la confection d'un patchwork. Les pièces sont assemblées à la main, sans plan et habituellement sans gabarit. Passe-temps datant de l'époque victorienne, le "Crazy Quilt" utilisait les soies les plus fines, les velours les plus dispendieux. Il était symbole de la richesse de la brodeuse et aussi gage de sa dextérité.

Vers 1880, la broderie devint si élaborée que les tissus étaient à peine visibles. Des motifs d'éventails, d'insectes, de toiles d'araignée et des fleurs côtoient les contours aux points d'épine, de grébiche, de fougère, etc. des messages subtils étaient brodés, une ancre pour un deuil, une araignée pour la chance et le langage des fleurs dans toute sa complexité.

Il se fait maintenant par pur plaisir, et dans tous les tissus, du velours au satin, des cotons aux polyesters. Bien des femmes utiliseront des morceaux de vêtements qui leur rappellent des souvenirs (robe de bal ou de mariée, vêtements d'enfants) ou broderont des thèmes sur certains morceaux (des noms, des dates, des silhouettes, etc.). La broderie inclut aussi la dentelle, les perles satin et rocailles, les rubans à broder, les bordures et ricracs, et les boutons.




#144 - Peinture à l'aiguille

Cette technique essaie de rendre le plus réaliste possible le motif brodé, de telle sorte qu'il apparaît comme étant peint au pinceau. Cet effet est obtenu avec des fils de soie très minces, dans des tons d'un dégradé subtil, brodés au point plumetis très rapproché et meme parfois tissé l'un sur l'autre pour obtenir plus de teintes. Ce mode d'expression date des époques Baroque et Rococco.




#145 - Perles sur filet, broderie de

Les perles rocailles sont les seules à convenir au filet, vue leur petite taille, car les grosses perles de verre déchireraient le support. Certaines pierres synthétiques sur monture individuelle, appelées Pierre du Rhin, se posent une à la fois, le support métallique étant placé sous le tissu, les griffes le traversant peuvent retenir la pierre tout en restant invisible. La technique de pose des perles sur dentelle est la même que sur filet.




#146 - Perlée, broderie

Il n'y a pas de règles absolue pour disposer les perles. En général, moins le motif est compliqué et plus la broderie est réussie. Les perles de tailles et de couleurs diverses peuvent se combiner sur un même travail, autant sur du tissu, léger ou lourd ou du canevas, et ils peuvent également s'agencer avec des matériaux plus exotiques, comme les fils métalliques et les paillettes, les objets hétéroclites (métal, plastique, etc) ou servir simplement de point lumineux ou de textures.




#147 - Perse, broderie

Cette technique d'appliqués vient d'Angleterre vers 1700, alors que les cotons imprimés du même nom, en provenance de l'Inde étaient bannis à cause de leur trop grande popularité qui menacaient les entreprises de laine et de soie du pays. Les motifs Indiens, des imprimés en coton, très dispendieux, étaient soigneusement découpés avec une fine bordure, celle-ci repliée, et le motif était recousu sur un tissu uni de fabrication régionale, puis le tout était rebrodé. Cette technique devint si populaire que des tissus furent imprimés spécialement pour être découpés. Les motifs les plus courants sont les urnes débordantes de fleurs, l'arbre de vie et des paniers de fleurs en médaillon. Certaines broderies perses sont aussi matelassées.




#148 - Petit point, broderie au

Broderie au demi-point de croix réalisé sur un canevas double-fil (Pénélope) en brodant sur chaque fil séparément. C'est une broderie très délicate si on considère que ce canevas peut avoir de 14 à 64 trous au pouce [2,5 cm]; la plus utilisée étant de 24. Le fil employé est habituellement en soie, bien qu'il en existe en coton et que le canevas à 14 trous, le plus gros pour ce genre d'ouvrage, accepte aussi certaines laines très fines.




#149 - Phanda, broderie

Le mot veut dire "en forme de grain de millet". Cette broderie indienne est habituellement faite sur de la mousseline, en motifs de fleurs et au point de noeud français.




#150 - Philippienne, broderie

L'art de la broderie atteignit les Philippines par leurs contacts avec la Chine et l'Inde, bien avant l'arrivée des Espagnols. Dans ce temps, les femmes connaissaient leur valeur d'après l'habileté qu'elles avaient aux travaux d'aiguilles. Avec la réforme de l'éducation espagnole de 1863, la broderie prit la place de la géographie, de l'histoire et de l'agriculture dans l'éducation des filles, impliquant que les femmes sont des artistes nées et qu'on devait leur allouer le temps de perfectionner leur art. Toutes les écoles l'enseignaient, à partir de l'âge de sept ans. Les plus jeunes travaillaient sur des patrons pré-dessinés, au point de tige et au point de croix. Les plus beaux tissus sont à base de fibres d'ananas (piña), mais il existe aussi des textiles en fibres de babaniers (baca).






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