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Dictionnaire des broderies

Tissus et canevas agrémentés de travaux d'aiguille.

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#31 - Canevas de plastique, broderie sur

Une des innovations du 20e siècle, le canevas de plastique a permis de réaliser des objets en trois dimensions beaucoup plus solides que ceux faits, à l'époque victorienne, en papier perforé. Ainsi, de bibelots décoratifs, certains de ces objets sont devenus pratiques, comme des boîtes de rangements, des cadres, des sous-verres, des pots à fleurs artificielles, etc. Ce canevas existe en plusieurs tailles et formats, et un fil spécial, lui aussi en plastique, permet un usage plus intensif de l'objet réalisé. Toutefois, il faut noter que ce plastique devient cassant avec l'âge.




#32 - Carte, broderie sur

Cette broderie utilise un papier épais et du fil très mince, soit de soie ou métallique et crée des formes géométriques ou orne une partie d'un dessin simplifié en vue de garnir des cartes de souhaits. Les perforations sont faites à l'avance, en suivant le motif et le mouvement de l'aiguille rappelle les tableaux faits à base de fils et de clous. Cette technique date de l'époque victorienne et est encore très populaire dans les pays anglophones.




#33 - Casalguidi, broderie

Cette broderie italienne blanc sur blanc, du nom d'un petit village de Toscane, fut développée à la fin du 19e siècle. Les points utilisés les plus reconnaissables sont le point à 4 côtés, le point de grébiche en barrette et le point de tige en relief. Les broderies plus modernes ont délaissé le lin (tissu et fils) pour les tissus à tissage régulier et les fils de coton et de rayonne aux couleurs vives. Cette broderie est tellement délicate que certains la considère comme une dentelle à l'aiguille.




#34 - Chasu, broderie

La broderie coréenne existe depuis plus de deux mille ans mais sa qualité s'est grandement améliorée lors de l'introduction des aiguilles d'acier. Pendant la dynastie "Koryo", la broderie chasu est devenue si luxueuse qu'elle se diversifia en quatre catégories : la "Pokshik" décorait les vêtements selon la caste et le rang social. La "Kiyong" décorait le palais du roi. La "Kamsang" représentait les pièces artistiques et les matériaux ornementaux. La dernière est en relation étroite avec le boudhisme. Au 15e siècle, au début de la dynastie "Choson", on encouragea les femmes à la broderie, comme ''vertu féminine'', alors qu'en fait, on essayait tout simplement d'augmenter la production commerciale.




#35 - Chenille, broderie

Cette technique est dérivée de la broderie Chenille-mèche. Elle utilise soit de la laine ou du coton, et joue autant sur les teintes que les formes, car il n'y a qu'un seul point utilisé, la boucle. Le tissu utilisé doit nécessairement être tissé serré car il n'y a pas de doublure pour retenir les fils. On se sert principalement de cette broderie sur les couvre-lits. Les boucles coupées ont tendance à s'arracher aux lavages répétés, laissant des trous inesthétiques. À ne pas confondre avec le patchwork "Chenille". fait de 5 ou 6 épaisseurs de tissus, qui s'effilochent au premier lavage pour donner l'apparence de chenille.




#36 - Chenille-mèche, broderie

Cette technique considérée comme typiquement Américaine tire ses origines dans la broderie blanc sur blanc Européenne. Elle prit son essor à l'époque de la colonisation quand une grave pénurie de fournitures de toutes sortes incita les femmes à utiliser la grosse mèche de coton entrant dans la confection des chandelles pour broder des couvre-lits. La technique demande un tissu support qui rétrécira au premier lavage afin de fixer les points dans sa trame. On utilise des points arrière et des points de noeud, en gardant entre les points des petites boucles d'égale longueur, sur fil double. Quant toute la broderie est terminée, on coupe les boucles avec des ciseaux pointus. Il existe également une méthode sur métier à tisser, strictement Américaine, qui consiste en des fils de trame mis en boucles et tenus en place par les fils de chaîne. À ne pas confondre avec le patchwork "Chenille".




#37 - Cheveux, broderie en

Cette broderie peu commune utilisant des cheveux humains comme fils, vit le jour en Chine, pendant la dynastie Tang, il y a plus de mille ans. Ce matériau inusité a la propriété d'être uniformément fin, ne change pas de couleur, est élastique et il est résistant à la corrosion. Comme les chinoises avaient l'habitude de porter les cheveux longs, le matériau ne manquait pas. Depuis une quatrantaine d'années, l'introduction de cheveux teints a permis d'élargir la gamme de couleurs des broderies. Les cehveux de teintes naturelles sont pris chez les jeunes filles, mais certaines personnes font broder leur portrait avec leurs propres cheveux, ce qui rend le travail encore plus personnel.




#38 - Chicken scratch, broderie

Le terme n'est pas traduit car il est typiquement américain. C'est une broderie traditionnelle faite uniquement sur du vichy qui utilise les carrés du tissu comme grille de construction pour le dessin. C'est une technique facile qui n'emploie que peu de points différents et est souvent la première que les enfants apprennent. Toutefois, on peut faire des motifs très compliqués, et en combinant les sortes de points et en les faisant très petits, ils peuvent aller jusqu'à imiter la dentelle. Le fil utilisé est en coton et le produit fini est habituellement du linge de table, des tabliers, des rideaux, des taies d'oreiller et ainsi de suite.




#39 - Chikan, broderie

Cette broderie du style blanc sur blanc, qui trace ses origines à la cour royale de Oudh (Inde), est le plus souvent effectuée sur une mousseline fine. Elle utilise une variété de points, dont certains noeuds pour donner un effet texturé. Une des variétés de chikan est le jali, qui donne une apparence de filet. Dans la région de Uttar Pradesh, le tissu est perforé puis brodé d'un fil de couleur identique, pas nécessairement en blanc. Cette variété, qui se nomme "jamadami", est aussi associée au "kasouti", une broderie à points comptés. La broderie chikan est utilisée pour décorer une grande quantité d'articles différents dont les saris.




#40 - Chinoise, broderie (première époque)

L'usage de la broderie remonte à la dynastie Chang (fin XVIe - fin XIe siècle av. J.-C.). De décorations vestimentaires (dynastie des Tcheou occidentaux, 1121-771 av. J.-C.), elle est rapidement devenue très élaborée à l'époque des Royaumes combattants (403-221 av. J.-C.) pour atteindre un apogée artistique sous la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.).






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