“Allez
coopérez!” au 2ème
festival d’activisme – juin 2003
Notre
première occasion de jouer devant un public s’est présentée sous le cadre du 2ème festival d’activisme près de Haïfa dans
une grande forêt, dont les participants du festival étaient des activistes de
gauche et de l’environnement.
Nous avons
nommé la pièce que nous avons joué “Allons coopérons!” (mais en hébreux le mot pour coopérer veux dire aussi
‘collaborer’.) Le titre de la pièce démontre a la fois et le style et le
contenu de la pièce. Le style de “théâtre forum” , qui a été développer par le
brésilien Augusto Boal, consiste a présenter que le début de la pièce, et la
suite est continuée par le public,
que Boal nomme “les spect-acteurs”.
Le contenu
de la pièce, qui se rapport à la signification de “Allons collaborons!”, parle
du problème des collaborateurs palestiniens, qui ont été loger par le
gouvernement israélien dans Israël, dans des villes arabes et surtout dans les
villes mixtes Haïfa, Acre, Ramla, Lod et Jaffa. Que à Ramla, a qui nous portons
un intérêt spécial dans notre projet, vivent 4000-5000 collaborateurs avec
leurs familles au milieu d’une population qui les rejette, méprise et haït.
Notre pièce
raconte l’histoire de ‘Abed, joué par Muhammad Mussrati, dont le propriétaire
veut jeter de son appartement, si ce premier ne payera pas son loyer
immédiatement, vu qu’il est en retard de deux mois. ‘Abed explique à son
propriétaire, que l’office de la défense ne lui procure plus les moyens de
payer. Mais le propriétaire n’a
plus de patience ni de pitié: “Donne moi ma monnaie et tu auras ma pitié!” ‘Abed, penaud, en recherche d’argent et
de travail, se rend tout d’abord chez son patron du service secret, puis chez
un employeur juif, qui hait les arabes, surtout les collaborateur, car son père
dans le temps faisait partie du « ETZEL » (un group de la résistance
israélienne contre les anglais), puis il cherche du travail chez un imprimeur
arabo-israëlien, qui publie que ce qui n’irriterait pas le gouvernement, sinon
on lui fermerait sa boîte. Mais cela ne le gêne pas de traiter ‘Abed d’assassin
et de traître. Enfin il se tourne vers son amante, une israélienne juive de
gauche, qui lui demande de l’accompagner le samedi à Bidya pour reconstruire
une maison, que l’armée a démolie. ‘Abed lui avoue à genoux ses fais du passé,
mais elle, impassible, ne lui pardonne pas!
C’est à ce
moment-là que je me suis tourné vers le public, qui était très actif et
coopératif, et qui proposa
quelques idées. Un spectateur trouva, qu’il ne savait pas assez sur les motifs
d’Abed de collaborer. Malgré que cela n’avançait pas l’intrigue, a mes yeux, je
l’ai invite sur scène, afin qu’il puisse interroger ‘Abed sur ce sujet, car la
plupart du public était en pleine conversation politique. Dans le bus ‘Abed lui
raconte son travail et lui explique sont dans une école juive, par ce qu’il
sont hait par les siens. Sur ce arrive une nouvelle proposition pour avancer la
pièce: La résistance palestinienne “rend visite” à ‘Abed et lui demande de tuer
son patron du service secret, sinon ses parents auront à faire à eux… Un autre
jeune spect-acteur se dévoua pour jouer le terroriste palestinien d’une façon
parfaite malgré que cette scène était parle en hébreux car ce jeune home ne
savait pas l’arabe. La scène se termina quand le terroriste lui donne un numéro
de téléphone, auquel il doit appeler pour lui transmettre sa décision dans deux
heures.
D’autres
spect-acteurs voulez en savoir plus sur la souffrance des enfants d’Abed, en
soulignant, que eux soient les vraies victimes. Ensuite nous avons vu le fils
d’Abed avec le fils de Shim’on le raciste, l’employeur juif, qui ne voulait pas
employer ‘Abed. La scène démontra, comment les enfants sont confrontés a des
problèmes et des intrigues, qui sont au dessus de leurs forces.
De fil en
aiguille, il était temps de terminer la pièce, et j’ai annonce la dernière
scène. Une partie du public pensa que n’avait aucun choix : il devait
transmettre le numéro de téléphone a son patron de service secret et avec
l’argent, qu’il recevra, payer son loyer; d’autre avait suggérer, qu’Abed
peut-être tuerait l’agent, pour « se purifier ». Nous avons laisse le
choix a Muhammad, qui jouait ‘Abed, il rentra dans l’office de Boaz, l’agent,
et après une courte bataille, il le tua.
La pièce a
était très appréciée par le public, et même nous avons été photographiés et
interviewés par le journal « Al-Itihad ».
quelque liens sur
Boal et le théâtre forum:
http://www.ao.qc.ca/autodidactique/art/theatre/infoboal.html
http://www.hfself.org/theatre%20forumcn.htm
http://www.theatre-action.be/ciesta/tdp/theatredupublic.htm
http://www.amnestyinternational.be/article.php3?id_article=414
http://www.theatredejade.com/d-compagnie/Reseau/Th_Public.html