Que le verbe "Avoir" ne soit désormais qu'un mauvais souvenir, remplacé
à jamais par le seul qui peut guérir ..... Vive le verbe "Etre" ! Michel Jonasz

Cotation

A voir aussi la page "Vos Enfants"

La traversée proposée représente une marche de longue haleine avec un dénivelé conséquent (plus de 2'000 m au total) et à une altitude déjà importante pour de la randonnée en montagne. Le terrain n'est jamais difficile et les rares pas délicat sont équipés de câbles ou de chaînes. Par contre, le terrain particulièrement dénudé est très exposé en cas de mauvais temps tant au vent qu'à la foudre et il n'y a pas vraiment d'échappatoire rapide vers la vallée. 

Par contre l'ambiance, dès le col de Salenton et jusqu'au col de la Terrasse (près de 7 km plus loin), est grandiose dans un univers désolé et avec une vue constante tout azimut.

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En face du parking prendre le chemin en direction du hameau de La Poya et du Refuge de la Pierre à Bérard. Un long vallon sauvage nous y conduit. De là le chemin se redresse nettement rejoint assez directement le col de Salenton au sud de l'Aiguille du même nom. Juste avant le col, partir horizontalement vers la droite pour contourner dite Aiguille puis par un flanc de coteau on gagne la crête. De là vers le nord on suit une petite combe avant de remonter directement une sorte de crête arrondie qui nous mène à l'avant sommet (Installations techniques). De là par l'arête presque plate on gagne facilement le sommet du Buet.

Du sommet suivre l'arête vers le nord qui se rétrécit singulièrement jusqu'à gagner un épaulement. L'arête plonge brusquement par une descente peu difficile et bien équipée de câbles. On rejoint un vague col puis on contourne par la droite la pointe du Génévrier en traversant des pentes de caillasse en légère descente jusqu'à rejoindre le col du Génévrier. On passe sous une ligne électrique puis on remonte une vague combe puis une crête pour atteindre le sommet du Cheval Blanc.

A noter qu'environ 500 m avant le sommet du Cheval Blanc, dans une petite dépression, un chemin permet de contourner celui-ci par le sud en gagnant directement le col Vieux par un flanc de coteau. (Utile si le temps se gâte !)

Du sommet on plonge directement vers l'E par une sorte d'arête exposée au début mais équipée de quelques chaînes puis par la face Est. On passe sous le col Vieux pour descendre en direction du site des "Dinosaures". Un peu avant celui-ci, (poteau indicateur) remonter vers le col de la Terrasse en passant par le Lac Vert.

Du col le chemin, un peu raide au début, mène vers les chalets de Loriaz. Directement au-dessous suivre le chemin en direction de Vallorcine. On rejoint bientôt un large chemin que l'on suit vers la droite en direction du hameau du Courteray puis par la route on rejoint le hameau du Buet.

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Du lac inférieur suivre directement vers le N le sentier qui monte en lacets dans un pierrier puis part vers la droite dans un terrain raide pour suivre une vire terreuse qui franchit la courte paroi rocheuse donnant accès au col des Bastillons (2'757 m).

Pour rejoindre le col des Chevaux, 2 variantes sont possibles :

Variante 1 (sentier supérieur) : Descendre jusqu'à l'altitude de 2'650 m environ et gagner un petit lac dominant le lac du Petit Lé. Ce sentier, balisé, traverse plus ou moins horizontalement de nombreux et raides pierriers (versant N de la Pointe de Drône) puis monte en diagonale en franchissant quelques pas rocheux (1 câble) puis rejoint le dernier lacet du chemin du col des Chevaux que l'on gagne alors facilement. En début de saison, cette variante n'est pas recommandée s'il reste des névés !)

Variante 2 (sentier inférieur) : Suivre le chemin des Chevaux qui descend entre les lacs du Petit Lé et celui du Grand Lé pour gagner le fond du vallon de la combe au point 2'436 m. De là le sentier s'élève dans les éboulis par de nombreux lacets jusqu'au col des Chevaux. Cette variante, certes plus facile, est plus longue avec un dénivelé plus important.

La descente régulière qui suit mène sans difficultés vers l'Hospice en contournant tous les contreforts E de la Pointe de Drône,

Cabane Chanrion --- carte

Traversée --- carte

De Mauvoisin par le tunnel on gagne le barrage que l'on traverse pour remonter par les hauts la rive droite du lac de Mauvoisin pour atteindre le col de Tsofeiret (alt. 2'625m.). De là par un passage nouvellement aménagé on descend puis on traverse les escarpements du pied du glacier du Breney avant d'atteindre bientôt la cabane. (Belle vue au sud vers le Bec d'Epicoune - et vers le SW le Mont-Gelé, la fenêtre de Durand et le Mont-Avril - voir description ici)

2ème jour : Cabane de Chanrion - Mauvoisin ou Fionnay par les 3 itinéraires

Itinéraire 1,2 et 3 : suivre l'itinéraire de descente en direction du Pont du Lancet. Traverser le torrent et remonter directement en face les pentes dominées par la Tour de Boussine. Par des traversées vers la droite on entre bientôt dans la combe glacière de Tsessette au pied du Combin de Tsessette. Le chemin contourne par le bas la langue glacière puis regagne un peu d'altitude avant d'atteindre une petite bergerie (env. 3 h)

Une longue traverée descendante franchit les grandes pentes issues du Tournelon Blanc, ceci presque jusqu'à rejoindre la route du barrage (balise) (env. 4 h). C'est ce que l'on fera si l'on se limite à l'itinéraire 1.

Itinéraire 2 et 3 : de la balise continuer le long d'une sente en ascendance puis après un passage plus raide qui on atteint un gros promontoire, la "Pierre à Vire", qui surpombe le barrage de Mauvoisin. L'ambiance change. On poursuit par une franche descente pour atteindre un nouveau poteau indicateur (env. 5 h). De là on peut regagner le barrage de Mauvoisin.

Itinéraire 3 : du poteau indicateur on poursuit par une raide montée ascendante jusqu'à rejoindre une combe. Changement de direction vers le SW et nouvelle ambiance plus aride. On remonte les pierriers puis une dernière combe et une traversée nous amène au col des Otanes - alt.  (env. 6 - 7 h). Total changement d'ambiance et coup d'oeil remarquable sur le massif du Grand Combin. Une courte descente nous permet de rejoindre la moraine du glacier de Panossière et l'emplacement de l'ancienne cabane soufflée par une avalanche il y a quelques années. En quelques minutes on rejoint un peu plus bas la nouvelle et splendide cabane de Panossière - alt. 2'600 m. (env. 6 h 30- 7 h 30).

Par la moraine et le chemin de descente, on rejoint alors Fionnay. (env. 9 - 10 heures). Retour sur Mauvoisin en car postal.

Cabane Chanrion --- carte
Mont-Avril --- carte

De Mauvoisin par le tunnel on gagne le barrage que l'on traverse pour remonter par les hauts la rive droite du lac de Mauvoisin pour atteindre le col de Tsofeiret (alt. 2'625m.). De là par un passage nouvellement aménagé on descend puis on traverse les escarpements du pied du glacier du Breney avant d'atteindre bientôt la cabane. (Belle vue au sud vers le Bec d'Epicoune - et vers le SW le Mont-Gelé, la fenêtre de Durand et le Mont-Avril)

2ème jour : Cabane de Chanrion - Mont-Avril

De la cabane, prendre le sentier qui part au sud dans des vallonnements. Suivre le chemin carrossable pour aller franchir le pont (2'182 m). On suit alors le sentier qui passe par le "Grand Chermontane" (2'255 m) puis on longe la moraine du glacier de Fenêtre. On parvient bientôt à la Fenêtre de Durand (2'797 m).

Une petite sente dans de la pierraille fine conduit alors en pente régulière jusqu'au sommet. Pour le retour regagner le col par le même chemin puis le pont et suivre la route carrossable qui longe toute la rive gauche du lac jusqu'au barrage.

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ll est également possible de poursuivre par le fil de l'arête en suivant une sente peu marquée qui descend ensuite dans un couloir jusqu'à une grande brèche. On peut soit poursuivre par les traces directement vers le bas, soit traverser la brèche puis descendre quelques lacets avant de poursuivre vers la droite vers le col de l'Aiguillon (Toblerones).

Par par la route on rejoint le pied d'une école d'escalade. Poursuivre la route sur 600 m environ avant de prendre à droite dans la combe pour remonter et gagner une autre route qui mène à l'alpage de Grange Neuve (Restauration en saison).

Poursuivre par un large chemin sur quelques mètres puis en légère montée par un sentier on contourne le Suchet par l'ouest avant de grimper plus franchement vers la crête dans un petit collet. De là on gagne facilement le sommet.

Descente par la crête : La plus évidente, la plus directe et c'est superbe ! Suivre pratiquement intégralement la ligne de crête vers le NE sans jamais quitter celle-ci. Superbes coup d'oeils sur les deux versant. Sur la fin le parcours devient plus forestier, franchit quelques bosses, mais est toujours bien balisé (marques à chercher un peu parfois, surtout si la sente est recouverte de feuilles mortes). On tombe dans le vallon sur la route de l'Aiguillon, juste au-dessus de Baulmes que l'on rejoint directement.

 

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De Motiers, rejoindre le fond de la gorge que l'on remonte puis franchir différents ressauts par une succession d'escalier (très bien aménagé) et sortir par un petit défilé dans une prairie (aménagement pic-nic).

Suivre le vallon d'abord en forêt puis gagner les "Cernets" avant de rejoindre une petite route. La suivre un peu, la quitter à une épingle et rejoindre par une autre petite route la "Grandsonne-Dessus" (restauration en été). Gagner une plaine puis par la crête puis le sommet. (Hôtel-restaurant).

Du sommet poursuivre le long de la crête par les Petites Roches puis contourner le Cochet par l'est puis le sud avant de rejoindre Sainte-Croix et la gare. Poursuivre le long de la voie du train puis à gauche par les chemins on rejoint La Villette.

Par les gorges de Covatannaz on gagne Vuiteboeuf (train jusqu'à Yverdon).

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Un premier parcours forestier vous mène au coeur de la réserve au pied de grand à-pics rocheux. La gorge devient sauvage, le sentier se redresse pour franchir quelques ressauts rocheux (échelles). Une suite de lacets serrés vous permet de franchir un grand ressaut dans un magnifique décor qui n'est pas sans rappeler quelques parcours dans les Calanques, la mer en moins. On est ainsi propulsé hors de la gorge, sur une prairie paisible à la croisée de plusieurs chemins (P. 1'277m). Sur la droite par une petite combe, presque sans transition, on gagne les paturages jurassiens dénudés. Par le chemin des crêtes on atteint alors l'hôtel du Chasseral. (Hôtel-Restaurant ouvert toute l'année en principe / Tel  032 / 751.24.51 ).

Variante : du pt 1277 m partir par le vallon direction NE puis ENE et gagner la "Métairie de Morat". Partir alors SW pour gagner le Petit Chasseral, franchir une combe et par la route gagner le sommet du Chasseral et son immense relais radio.

Coup d'oeil infini, mais changement d'ambiance (les beaux jours il y a foule de voitures). De là on ne va plus guère quitter le fil de la crête. On double la "Métairie de l'Ile" (restauration) puis le restaurant de campagne de "Chuffort". La crête prend une direction SSW. Peu après  "La Dame" un court parcours sur route vous mène à un parking. Tout de suite à gauche ne pas manquer de reprende le chemin des crêtes . Celui-ci évite par quelques détours combien agréable la petite route goudronnée. On rejoint ainsi la maison des "Trois Cheminées" puis à travers champs, plus loin, la "Métairie d'Hauterive" et enfin par la forêt, la station du funiculaire de Chaumont. Par ce dernier puis par le bus no 7, on rejoint facilement la gare CFF. (Pour une descente à pied, il faut compter encore environ 1h 30)

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Variante 2): la rive gauche jusqu'à Montcherand. De la "croisée des chemins" de l'itinéraire ci-dessus on poursuit le chemin qui longe la falaise bien au-dessus des gorges et l'on rejoint la grotte de Montcherand. De là rejoindre par une conduite forcée, puis une route, le fond de la gorge vers l'usine électrique de Montcherand. Traverser l'Orbe et rejoindre l'itinéraire de base.

Retour par train à Chavornay et Lausanne (ligne de Neuchâtel) ou par car postal sur Vallorbe (courses très limitées le week-end) ou encore la gare d'Arnex à 2,5 km (30 mn à pied).... Tout dépend de votre point de départ et de votre moyen de locomotion. A conseiller : partir en train de Lausanne jusqu'à Vallorbe.

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De la gare de Lutry, passer par dessus le tunnel CFF puis partir à droite. On contourne la Tour Bertholod puis on franchit la route et l'on traverse le hameau du Châtelard. Monter encore 100m puis à droite après un ruisseau puis après 100m à nouveau à droite vers Aran. On passe au-dessus du Château de Montagny puis l'on rejoint bientôt Aran. Descendre par la Rue du Village puis par un chemin en terrasse on rejoint une petite esplanade. Le chemin vous mène ensuite à Grandvaux. De l'esplanade de l'hôtel du Monde partir vers le N et suivre le passage de la Voute qui vous amène dans le haut du village sur la route que l'on traverse puis on poursuit le chemin à flanc jusqu'à Chenaux. Dans une épingle de la route, partir à gauche à flanc puis rejoindre le fond d'un petit vallon avant de descendre sur Riex.

A Riex, descendre un chemin pratiquement jusqu'à la route du Lac avant de rejoindre en montée les abords d'Epesses que l'on contourne au-dessous. Suivre alors le chemin viticole jusqu'à Rivaz. Grimper quelque peu dans le village puis poursuivre à flanc jusqu'à Saint-Saphorin. Retour en train ou alors en bateau (depuis Vevey ou Rivaz uniquement)

Variante Lausanne - Vevey : On peut réaliser cet itinéraire depuis Lausanne-Ouchy par le quai du Denantou puis le sentier des Rives jusqu'à Pully puis Lutry. ---------> A Saint-Saphorin, vers l'église suivre les marques jaunes qui vous font passer sous une voute puis grimper à nouveau dans les vignes. On traverse la route de Chexbres puis peu après on passe sous les voies CFF. Suivre alors les balises jaunes qui vous amène à Corseaux puis à Vevey-gare. (Compter 2 à 3 heures de plus pour l'itinéraire complet)

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mise à jour - automne 2003

Du grand panneau d'information par un bon sentier, directement dans la pente, suivre les indicateurs (flèches jaunes sur fond vert) certes peu nombreux par endroits (en cas de doute suivre le sentier le mieux marqué).  La montée est vite soutenue et après 1/2 heure on franchit le premier escarpement. 15 mn plus tard on atteint un 2e ressaut que l'on franchit puis on longe le pied d'une paroi. On atteint alors une petite rampe qui nous permet de pénétrer dans la Grotte d'Orjobet que l'on remonte et traverse sans difficulté avant de déboucher sur un replat offrant un beau point de vue.

Peu au-dessus à une bifurcation, laisser à gauche un premier sentier. Monter à droite en pente douce dans le bois. A une nouvelle bifurcation on part sur la gauche direction "La Corraterie". Le chemin devient de plus en plus horizontal. On passe au-dessous d'une magnifique arche (le trou de la Tine) puis peu après on atteint un nouveau panneau indicateur. 20 m au-dessus se trouve le belvédère du Trou de la Tine. On revient sur ses pas jusqu'au panneau.

Le sentier dit "La Corraterie" s'engage alors dans une traversée en balcon, au pied de la falaise sommitale, et offre une vue splendide sur la région genevoise, le Léman et le Jura. (passages aériens, mains courantes pour les passages exposés - plusieurs panneaux didactiques). Ensuite à travers bois on rejoint le plateau du Salève. Suivre la direction du "Rochers des Faverges" pour rejoindre une table d'orientation au bord de la route (point 1'309 m) d'où l'on embrasse un vaste panorama.

Suivre la route vers le nord sur 500 m puis au grand virage à droite prendre un chemin le long de la lisière de la forêt direction "Grande Gorge". Peu avant de rejoindre la route un peu plus loin (panneau indicateur) on s'engage alors vers le bas dans la Grande Gorge.  Une succession de zig-zag nous amène dans un couloir bien aménagé puis une longue descente mène dans un bois moins raide. A une grande croisée prendre à gauche la route forestière puis la route goudronnée qui vous ramène à "Le Coin" en passant au pied des "Varappes du Salève".
 

Cette itinéraire demande un peu d'organisation pour récupérer le véhicule. Trois solutions possibles :

- on vient vous rechercher
- à deux voitures, on en dépose une au MMont de Sion avant de rejoindre avec l'autre le téléphérique
- on dépose un vélo ou des vélos au Montt de Sion, ce qui permettra de rechercher facilement la voiture
 

 carte Itinéraire Suisse -->  

 carte Itinéraire France -->  

Le Léman et Vevey 

Dents du Midi et Mont-Blanc

Redescendre au petit col puis prendre à gauche, direction WNW (attention aux fausses traces qui plongent directement et dangereusement dans la pente !) et suivre horizontalement une petite sente qui traverse des pentes très raide (dangereux en cas de névé tardif) pour rejoindre une grande combe. De là un sentier balisé vers le NNE vous amène par quelques ressauts vers l'alpage de l'Au puis par une route caillouteuse rejoindre vers l'E le lac Tanay. .On rejoint alors le point de départ par la route.
(Logement possible au lac Tanay http://www.isatis.ch/lactaney.html )

Variante II (France) : Itinéraire très direct par le versant SE qui ne manque pas de caractère.
En voiture par Monthey et le pas de Morgins, rejoindre la Chapelle d'Abondance. Au milieu du village juste à côté d'une petite chapelle prendre vers le nord une petite route qui remonte un vallon. Après 1,5 km et juste avant de franchir un petit pont qui mène au chalets de Chevenne tout proches, on trouve un parking.

Suivre vers le N un large chemin sur 300 m. Il faut alors quitter celui-ci (chemin du col de Verne et des Cornettes de Bise) et prendre sur la gauche (pas très visible au début, le sentier balisé et assez direct du Pas de la Bosse.

Arrivé à ce col, suivre à droite et horizontalement un sentier qui contourne la base d'un grand socle rocheux et rejoint le pied d'une grande pente herbeuse le long de faces rocheuses. On remonte cette longue et raide pente jusqu'à rejoindre une petite arête qui vient buter au pied d'un ressaut rocheux. On franchit légèrement en contrebas à droite une petite arête qui permet d'atteindre une autre pente herbeuse que l'on remonte à son tour. Puis en écharpe vers la droite on franchit un petit ressaut (rocher marbré et terrain gras glissant !) pour rejoindre un petit collet. Une grande traversée horizontale  permet d'atteindre une autre fausse arête que l'on remonte pour rejoindre une crête. Suivre celle-ci horizontalement puis descendre quelque peu. On contourne alors la base du dernier ressaut puis on gagne directement le sommet.

Redescendre vers l'E en direction du col de Verne par un bon sentier puis redescendre directement tout le vallon jusqu'au point de départ.

 carte Itinéraire France -->  

Dent d'Oche vue des Cornettes de Bise

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Contourner un ressaut rocheux par L'W puis gagner une vaste combe. Suivre un sentier pas toujours bien marqué qui amène sous l'arête sud de la Dent de Morcles. Franchir quelques ressauts faciles et gagner le sommet.

Descente par le Fenestral puis le grand plateau d'Euloi et retour sur Ovronnaz. Les bains thermaux concluent très agréablement la journée.

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Poursuive à pied par un sentier balisé qui grimpe directement au-dessus, et rejoint la route plus haut vers le "Crêtelet" (1'920m.). Suivre la route direction "Rionda" jusqu'à atteindre un poteau indicateur qui indique le sentier de la cabane de "La Tourche", 15 minutes au-dessus. Ce petit détour vaut largement la peine, question du magnifique coup d'oeil qui s'offre à vous sur le versant de Nant. (1 h 15 - 1h 30).

Rejoindre les casernes de "Rionda" par un chemin facile, contourner celles-ci pour rejoindre un nouveau poteau indicateur qui balise le Tour des Muverans. On quitte alors ici le sentier balisé pour s'engager vers le haut par un chemin qui remonte une combe herbeuse puis atteint une petite crête. Le chemin devient alors caillouteux mais bien marqué. On remonte en écharpe vers la droite la base des parois de la Petite Dent de Morcles puis franchement sur la droite on gagne un abri désuet avant une épaule. C'est le début de "La Grande Vire", sentier horizontal que l'on suit pour franchir une première sorte de combe et rejoindre une crête bien marquée. Une deuxième combe nous mène alors à la base d'un couloir peu avant la crête suivante.

De là des flèches jaunes vous invitent à vous engager directement au-dessus dans un couloir étroit à sa base puis formant un vaste entonnoir à l'ambiance lunaire. On le remonte par un sentier très intelligemment tracé où l'on restera toutefois attentif à ne pas provoquer de chutes de pierres. Vers le haut le couloir se rétrécit pour atteindre un sorte d'épaule. (Ici un chemin en vire file sur la droite - marques rouges - vers de vieux abris et rejoint la crête et le chemin classique - ne pas suivre / De même sur la gauche des marques rouges guident vers la Petite Dent de Morcles - ne pas suivre).

Suivre directement au-dessus le pied de la paroi - le chemin est momentanément moins bien marqué - afin de s'engager dans la suite du couloir qui se rétrécit et se redresse. Le chemin franchit quelques ressauts puis un bloc, qui force à de la gymnastique, et atteint le pied d'un dernier couloir cheminée que l'on remonte et qui rejoint une brèche 50 m sous le sommet. De là en 5 minutes on atteint la croix.

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Par la route gagner l'alpage de Schänis puis à droite suivre un chemin peu marqué mais bien balisé (marques rouge et blanc). La montée se déroule sur un terrain raide et presque directement vers le sommet. On passe un petit bois puis on rejoint un autre alpage. Partir à gauche et remonter le long d'une petite combe puis passer une fausse arête vers la gauche pour gagner de grandes pentes herbeuses. Les remonter quelque peu vers la gauche puis franchement à droite pour rejoindre l'arête sommitale (poteau) d'où l'on découvre un splendide coup d'oeil. Suivre l'arête jusqu'au premier sommet. Par delà les Gastlosen, les alpes se découvrent petit à petit, d'abord avec le Balmhorn, le Weisshorn et le Wildstrubel Au sommet vous avez alors la totale de l'Eiger au Mont-Blanc. (Compter 1h 30 à 2 heures). Repérer au SW le Vanil Noir, but d'une prochaine sortie.

Par la crête rejoindre le vrai sommet vers l'W puis toujours par l'arête commencer la descente qui conduit jusqu'à un col. De là par le chemin vers l'E puis la route carrossable on rejoint le point de départ par les alpages du "Lapé" puis du "Gros Adrey".

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Suivre la route carrossable au Sud environ 2 km et avant d'atteindre l'alpage du "Sori" s'engager à droite dans le petit vallon, direction les "Marrindes". On est alors dominé à droite par les grandes et raides pentes de la Dent de Brenleires puis de la Dent de Folliéran. On dépasse en laissant à droite l'alpage des "Cases". Un peu plus loin un virage à droite nous amène sur une sorte de balcon et l'on découvre la cabane CAS, fort belle construction typiquement fribourgeoise. On traverse la terrasse puis la sente se poursuit, laisse à gauche l'alpage des "Motteys-Dessous" puis gagne et contourne un petit plateau par la droite avant de grimper directement vers le col. 

De là le chemin devient plus difficile et moins rapide. On traverse des pentes moins confortables sur la gauche, puis on franchit un petit ressaut avant d'atteindre un zone de lapiaz que l'on traverse en légère asendance sur la gauche (balisé). On gagne de petits couloirs que l'on remonte directement. Un traversée à gauche nous conduit à une brèche que l'on franchit (cables de sécurité). Un courte montée nous amène à la dernière pente herbeuse que l'on traverse d'abord sur la gauche (terrain raide et exposé) puis on atteint facilement le sommet. (3 h à 3h 30)

De là, soit on redescend par le même chemin, soit on poursuit par la traversée en suivant et descendant l'arête SE sur environ 50 m avant de s'engager à droite sur une sente qui traverse, en descendant, toute la face sud de Vanil. Jamais vraiment difficile, le sentier traverse sur environ 200 m des pentes extrêmement raides et exposées. (Ne pas quitter la chaine posée pour la sécurité). On rejoint alors l'arête SW (admirer au passage les dévaloirs du versant NW) puis Sud que l'on suit avant de s'engager dans la descente versant W jusqu'aux petits lacs et à l'alpage de "Bounavalette". 

De là on reprend l'ascencion jusqu'au col du même nom. Du col on remonte l'arête vers l'E (balisé) - environ 200 m de dénivellé -  puis, lorsque l'on atteint d'importants ressauts rocheux, on traverse vers la gauche des pentes un peu exposée et délitée mais sans difficultés. On rejoint alors le col atteint à la montée.  (environ 2 h depuis le sommet). Retour ensuite par le même itinéraire jusqu'au parking (1 h 30).

Remaque : la traversée du Vanil Noir peut également s'effectuer depuis Grandvillard et l'alpage de Bonnavaux, mais il me semble que l'on perd l'attrait et le charme du vallon de "Gros Mont"
 

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Suivre ensuite l'arête vers le N, passer une première épaule, poursuivre l'arête pour buter contre un escarpement. Descendre à droite dans un couloir pour éviter ce ressaut par l'E puis suivre une sente qui ramène à l'arête. par un vague couloir herbeux équipé de câbles (attention au terrain très gras et glissant par temps humide !). Rejoindre le sommet par un parcours aérien.

Descendre par le même chemin jusqu'au "petit col". De là passer la crête vers l'W et se diriger vers le Pralet. Dans un collet suivre un sentier en descente vers l'W qui amène à "Grevalla-Dessus. De là retour aux Paccots par la "Borbuintze" et les "Joncs" ou directement sur les Rosalys.
 

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Suivre à pied une petite route goudronnée et prendre l'embranchement de droite juste après la Pudze pour remonter vers le "Chalet Incrota". Continuer vers le NE jusqu'à un petit col à l'E du chalet du "Villard" (départ variante). Prendre une nouvelle petite route vers l'E qui s'enfonce sous le Teysachaux dans une combe un peu austère. A la deuxième épingle à cheveux on quittera celle-ci pour gagner directement au-dessus l'alpage de "Tremetta". L'endroit est assez sauvage. Rejoindre ensuite l'arête où la vue plonge alors sur le versant E. De là le Teysachaux pourra paraître assez peu accessible à certains. Pourtant on suit le fil de l'arête d'abord horizontal pour buter au pied du sommet. Un chemin balisé très raide mais sans difficulté (mis à part le terrain très gras et toujours glissant dans cette région) vous amène directement au sommet.

Redescendre par l'arête SW (quelques ressauts faciles au début) puis rejoindre à droite l'alpage de "La Chaux". Suivre une sente 20 mètres au-dessous qui, par une descente à flanc de coteau régulière, rejoint le "Chalet Incrota". Rejoindre alors facilement la voiture.

Variante : Rejoindre le collet vers le chalet du "Villard" ci-dessus (on peut normalement s'y rendre en voiture ce qui raccourcit quelque peu le temps de marche). Descendre quelque peu puis poursuivre la route vers le NE jusqu'à rejoindre l'alpage restaurant du "Gros Plané". Remonter par le sentier vers l'E puis vers le S pour gagner une grande combe que l'on remonte jusqu'au sommet du Moléson. De là on suit alors tout le fil de l'arête en direction du col de Tremetta. On évolue alors entre terre et ciel avec, en toile de fond, un panorama exceptionnel sur les préalpes et les alpes. Rejoindre ensuite le Teysachaux comme ci-dessus.
 

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Suivre sur 200 m vers l'E la route de Pleigne puis à l'épingle continuer tout droit pour remonter par un chemin carrossable tout le vallon d'Orgevaux jusqu'au Chalet détruit de "La Forcla". De là suivre horizontalement vers le SW un sentier qui contourne le Folly, ceci jusqu'à une vague arête (le chemin est tout à fait pratiquable malgré les ravages de "Lothar") où l'on rencontre les premiers arbres abattus. Suivre alors un vague sentier qui contourne par la droite les troncs couchés. L'on rejoint facilement le sommet et la crête du Folly (très beaux coup d'oeil). Par un bon chemin, on regagne "La Forcla" par l'autre versant.

De là suivre horizontalement vers le SE un bon chemin jusqu'à une vague arête que l'on suit directement vers le N jusqu'au sommet du Molard. (Très beau balcon sur toute la région). Poursuivre par une sente vers le N et redescendre ensuite vers le chalet du "Chessy" puis directement vers une petite route carrossable. On la suit sur 100 m puis vers la gauche par un sentier on franchit une petite crête avant de descendre sur le col du Soladier.

Du col suivre par un petit sentier pratiquement le fil de l'arête vers le SE jusqu'à buter au pied de grandes parois rocheuses. Par la droite et quelques "s" puis une traversée vers le S, on rejoint le sentier du col de Jaman. Revenir vers le N pour atteindre le col de "Pierra Perchia".

De là, le chemin devient nettement plus difficile et aérien (attention au terrain gras et semelles glissantes). Une sente suit l'arête N, gazonnée, aérienne et plutôt exposée. Quelques pas faciles dans les rochers (petite chaîne pour un ressaut) permettent de gagner le sommet. La vue est très aérienne sur le bassin lémanique et toute la région. Retour vers le Soladier par le même chemin.

Du col du Soladier vers le SW par la route puis après 150 m descendre un sentier vers le S qui rejoint une petite route carrossable que l'on suit vers le SW. A la sortie du bois elle devient goudronnée. Poursuivre cette route puis contourner la crête pour rejoindre Cergnaule.
 

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Crête de Dardeu et Dents du Midi

De là deux possibilités :
- soit suivre l'itinéraire d'accès au refuge balisé en bleu et signalé pour "randonneurs expérimentés. C'est une montée malgré tout sans difficultés et régulière, qui contourne les Dents de Valerette et de Valère. C'est le parcours que je recommande pour la descente. 

- soit suivre le parcours d'arêtes décrit ci-après, très variès et qui offre de constants et splendides coups d'oeil tant sur la vallée du Rhône que sur le Val d'Illiez. 

Itinéraire des arêtes : depuis Chindonne suivre le chemin carrossable vers l'ouest et après environ 300 m prendre sur la gauche à travers les gazons pour rejoindre le sommet du téleski. On trouve derrière la petite cabane un sentier qui court sous-bois et qui remonte directement vers la Dent de Valerette.

On poursuit par l'arête qui devient horizontale, on passe juste au-dessus d'un petit abril du ski club local puis on poursuit jusqu'aux premières pentes de la Dent de Valère. (De là on peut encore contourner la Dent de Valère par le sentier balisé vers la droite). L'arête devient alors raide, très étoite et un peu exposée mais le sentier n'est jamais vraiment difficile (encordement des enfants recommandé!).

Du sommet on redescend quelques mètres avant de poursuivre par la crête du Dardeu. Le terrain devient alors lunaire avant de gagner le refuge de Chalin posé sur son le dôme. Passer la nuit à cet endroit (huit places, se renseigner) vous assure d'une ambiance hors du temps.

Descente par le sentier balisé en bleu en contournant la Dent de Valère et la dent de Valerette par l'ouest.

 La partie nord-ouest (Chindonne - Chalin - Antèmoz - Pas d'Encel) sauvage et abrupte contraste avec les flancs sud-est très ensoleillés. (Ambiance lunaire au col de Susanfe).

L'itinéraire est bien balisé mais il est recommandé de se munir de la carte pédestre CN 1304 (1:25 000) "Val d'Illiez - Dents du Midi.

L'ascension de la Haute Cime depuis le col de Susanfe est très raide jusqu'au col des Paresseux (terrain parfois difficile mais sans danger). La crête finale ne présente pas de difficultés pour un bon marcheur. Panorama très aérien.

Via ferrata  

  Attention : itinéraire  vertigineux - équipement alpin - encordement ou matériel de ferrata + connaissances alpines obligatoires (se renseigner à Leysin - Ecole d'alpinisme 024 / 494.18.46) / Location du matériel chez Hefti-Sports à Leysin (024 / 494.16.77)

 Horaire : compter 1h 30 à 2 h pour l'escalade de la face.

Du lac de Mayen, gagner le lac d'Aï puis remonter la combe de la Chaux d'Aï jusqu'au col. Rejoindre le pied de la face légèrement en contrebas jusqu'à trouver les premiers cables. Traversée d'abord plus ou moins horizontale puis ascendante jusqu'au pied d'une dalle surplombante (très aérien). Ensuite par des vires sur la gauche puis une petite dalle qui vous pose près du sommet. 

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Redescendre sur le col puis suivre les marques rouges vers l'W à travers une zone de lapiaz (laborieux au début puis superbe) et rejoindre un petit sommet (Sur Truex). (Très beau coup d'oeil sur les faces nord des tours de Mayen et d'Aï, qui ne sont pas pas sans rappeler les dolomitiques Cima Grande et la Cima Ovest du Lavaredo, en miniature évidemment). Suivre vers le SW une sente qui vous fait redescendre quelque peu sur le lac Segray. De là un raide sentier vous mène au pied des premiers ressauts de la Tour de Mayen que l'on contourne par le sud puis l'W. On rejoint alors le sommet par quelques passages assez raides mais sans difficultés.

Du sommet rejoindre le lac Segray puis partir vers le S pour longer la base d'une paroi puis par une vague crête vers l'E descendre jusqu'à une bifurcation (panneau indicateur). Partir alors vers le N et suivre un long sentier en balcon plus ou moins horizontal jusqu'au pied S de la Tour de Famelon. Contourner celui-ci puis après une légère montée longer le pied de la face E de la Tour et rejoindre le pied du petit col que l'on a franchi le matin. Regagner la Pierre du Moëlle par le même chemin.
 

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Les Plans-sur-Bex s'atteignent facilement depuis Bex par le car postal.

Des Plans-sur-Bex, rejoindre Pont de Nant par le sentier qui longe la rivière en évitant ainsi la route. Peu avant Pont-de-Nant, lorsque la route fait une épingle à gauche et franchit le torrent, prendre à droite le sentier de Cinglo qui monte en forêt jusqu'à la cabane forestière du même nom (1'601 m). Suivre alors à gauche le sentier du Trou à l'Ours sur une centaine de mètres puis prendre à droite un autre sentier qui s'élève en direction de l'arête NE jusqu'à rejoindre un petit gendarme rocheux. On suit alors l'arête ou son flanc gauche - plusieurs très beaux coup d'oeils - pour déboucher dans une combe de gros blocs. On la suit jusqu'à un collet. C'est de là que se poursuivra la descente vers le col des Pauvres.

Du collet remonter des pentes herbeuse puis une sorte de petite arête qui vient buter sous le ressaut somital. Contourner celui-ci par la gauche pour déboucher en flanc sud dans des pentes herbeuses très raides que l'on remonte jusqu'au sommet.

Pour la descente on retourne par le même chemin jusqu'au collet puis on suit le sentier jusqu'au col des Pauvres. Du col par les pentes ouest, on rejoint l'alpage d'Euzanne, que l'on laisse toutefois sur sa gauche puis on suit une petite route qui rejoint bientôt la route de Javerne. Suivre celle-ci vers l'Est sur 1 km puis prendre un sentier qui descend sur la gauche en direction des Plans. On rejoint une piste qui file vers la droite et retrouve la route de Javerne et ramène aux Plans.

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Franchir l'arête et suivre horizontalement une combe un peu escarpée qui rejoint la crête de "Sur Champ". Descendre alors vers l'ENE un chemin qui n'est pas toujours bien marqué jusqu'à une nouvelle croisée un peu au-dessus de la route d'accès à l'alpage de "La Vare" . De là, soit par cette route on gagne l'alpage de "La Vare" (buvette) ou alors on continue tout droit par une sente qui gagne directement vers l'E la plaine de "La Vare" 300 m au nord de l'alpage. Suivre alors vers le NE toute la combe et gagner le col des Essets.

Descendre et rejoindre un sentier qui suit la rive gauche de l'Avançon. Laisser la cabane Barraud à gauche et gagner Anzeindaz. (Nuits et restaurations - Refuge de la Tour 025 / 498 11 47 - Refuge Giacomini 025 / 498 22 95). On rejoint alors facilement Solalex, d'abord par la route à Jeep puis directement par le vallon, rive droite.
 

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 (Chamonix - Glaciers des Bossons - Sur les traces de Paccard et Balmat)

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Il est vivement recommandé d'emprunter le télésiège qui évite ainsi un début de montée tout à fait fastidieux. De là une vingtaine de lacets grimpent dans une dense forêt de mélèzes et de pins jusqu'au chalet-buvette des Pyramides (Alt. 1'895 m). Superbe coup d'oeil sur le glacier des Bossons qui est à cet endroit particulièrement chaotique. De là on quitte l'univers forestier et la montée devient plus rude, le paysage sauvage. Le sentier parfois aérien et un peu escarpé serpente sur l'échine de la Montagne de la Côte, basculant tantôt de la rive du glacier de Taconnaz, tantôt sur celle du glacier des Bossons, jusqu'au Bec du Corbeau (Alt. 2'221 m). L'impression devient plus forte, on surplombe de toute part les cascades glaciaires et on comprend mieux l'exploit de Paccard et Balmat  qui osèrent affronter en son temps cet univers particulièrement hostile.

La dernière partie du sentier, moins vertigineuse, nous mène bientôt au gîte à Balmat. C'est sous ce minuscule abri de roche qu'au soir du 7 août 1786, Paccard et Balmat se reposèrent quelques heures avant d'affronter le lendemain le dédale des crevasses et de trouver le cheminement qui leur permettra d'atteindre le sommet vers 18 h 30.

Un dernier raidillon nous mène au point culminant de la Montagne de la Côte, au lieu dit "La Jonction" à 2'589 m. On est véritablement au coeur du massif, au coeur des glaciers qui se déchirent ici entre deux cheminements possibles, à gauche sur Taconnaz, à droite sur les Bossons. On peut se risquer ici à quelques pas prudents sur la glace. Le panorama qui s'offre est ici somptueux, impressionnant. Quel déferlement de glace provenant du Dôme du Goûter, du Grand Plateau, le sommet du Mont-Blanc qui vous toise, les parois hostiles du Mont-Maudit, du Mont-Blanc du Tacul et plus à gauche de l'Aiguille du Midi. On remarquera encore juste au-dessus, presque à portée de main, le refuge des Grands Mulets (Alt. 3'051 m) perché sur les rochers du même nom.

Le retour s'effectue par le même chemin.

Etape 1 - Voir la carte

Etape 1 - Voir la carte

De là descente possible avec équipement (corde, crampons) et connaissance alpine sur la Lämmernhütte puis la Gemmi. Autrement on revient sur ses pas jusqu'à un pointe au pied de l'arête SW et de là on plonge vers le NW par un sentier morrainique jusqu'au Flueseeli. Un bon sentier franchit ensuite le ressaut rocheux qui domine le Rezliberg. De là on peut soit rejoindre Iffigenalp vers l'W par le franchissement du Ritzmad (450 m déniv. montée), soit rejoindre La Lenk par les "Simmenfälle".