1915 L’ORDRE DU LYS ET DE L’AIGLE


"De werkelijkheid waarin wij leven is slechts een zeepbel boven afschuwelijke afgronden in ruimte en tijd, waarin de mens bij de minste onvoorzichtigheid verzwolgen dreigt te worden."
( Serge Hutin )

 

‘L’Ordre du Lys et de L’Aigle’ zag het levenslicht op 6 januari 1915. De oprichter ervan was Marie Routchine Dupr� en medeoprichter D�m�trius Platon S�m�las ( D�on )( 1883 - ) bijgestaan door Georges Agathos, Antoine Hadjiapostolou en Nicolas Kondaros.

De leden van deze Orde waren : D�m�trius Platon S�m�las ( D�on ), Eug�ne Dupr�, Victor Blanchard, Antoine Hadjiiapostolou, Nicols Condaros, Georges Agathos, L�on T�lot, Phil�mon M�riaux, Robert Weill, Ren� Demoineret, Pierre Dupont, Th�r�se Bazor en Marthe M�riaux.

 

S�m�las kreeg op een nacht een visioen met de opdracht naar een klooster te gaan op de top van de berg Athos. S�m�las, toen 19 jaar jong en student geneeskunde aan de Universiteit te Athene, deed wat hem gevraagd werd. De ‘astrale’ identiteiten toonden hem begraafplaatsen van Rozekruisers. S�m�las was samen met enkele vrienden ge�nteresseerd in occultisme en kreeg van een ‘oude Meester’ les in deze materie.

In 1911 komt S�m�las in contact met het Martinisme in Egypte via Edouard Troula. Kort nadien neemt hij schriftelijk contact op met Papus om hem lid te maken van de Martinistenorde. Papus verwijst hem door naar Demesthenos Verzato de verantwoordelijke voor de Orde in Egypte.

Kort nadien richt S�m�las de ‘Rose-Croix d’Ori�nt’ op ter nagedachtenis van zijn beleefde mystieke ervaring op de berg Athos. Reeds van bij het begin betrekt hij G�orges Bog� de Lagr�ze bij de oprichting van de ‘Rose-Croix d’Ori�nt’. Lagr�ze werd door S�m�las ingewijd voor hij terug naar Frankrijk vertrok.

In 1914, onmiddellijk bij het uitbreken van de Eerste Wereldoorlog, bevond S�m�las zich samen met Eug�ne Dupr�, leider van de Martinistenorde in Egypte, in de piramide van Khephren. Daar ontmoette zij een zekere Sheik S.. Deze ontmoeting werd de geboorte van ‘L’Ordre du Lys et de L’Aigle’. De Orde was eerder gebaseerd op sociale idealen dan op esoterische principes. S�m�las werd in 1916 lid van de Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix. Hoe het de eerste jaren verder ging met de Orde is onduidelijk.

Na de Eerste Wereldoorlog kwamen de meeste Martinisten uit Egypte terug naar Frankrijk en richtte de ‘Groupe Ind�pandant d’Etudes Marinistes’ op. S�m�las lijkt zich uitsluitend toe te leggen op het Martinisme.

Volgens S�m�las was de ‘Rose+Croix d’Ori�nt’ opgericht in 1054 door een zekere Photius, de Patriarch van Constantinopel, en kreeg definitief vorm in 1090 door Alexis Comenius een van de oprichters van ‘L’Ordre du Lys et de L’Aigle’.

In de jaren 1931-1935 lijkt S�m�las zijn Orde weer tot leven te brengen. Tijdens de periode van de Tweede Wereldoorlog bleek Eug�ne Dupr� en Augustin Chaboseau interesse te hebben voor de Orde van S�m�las. Hun interesse ging zo ver dat elke S.I. ( Sup�riuer Inconnu ) van de Martinistenorde automatisch de vierde graad ‘Commandeur’ kreeg van de ‘Ordre du Lys et de L’Aigle’. Dit verklaart waarom de F.U.D.O.S.I. toenadering zocht, bij bemiddeling van Augustin Chaboseau, tot deze Orde.

Dupr� overleed na een bombardement op 12/6/1944 en sindsdien werd de samenwerking tussen beide Ordes stil gelegd. Eug�ne Dupr� wou niet meewerken aan de F.U.D.O.S.I. omdat hij het onbelangrijk vond. Ondanks deze mening heeft het Convent van de F.U.D.O.S.I. van 22/7/1946 hem postuum de titel gegeven van Sar Lilium.

De Orde kent vandaag nog steeds aktiviteiten vooral in Griekenland. Er zouden op z’n minst een vijftal aftakkingen bestaan.

Het bijzondere van deze Orde is dat zij een enorme esoterische impact kent van het ‘Moederprincipe’ zeg maar het matriarchale. Onderstaand uittreksel uit hun tijdschrift ‘La Force de la V�rit�’ van 1919 laat dit zonder meer blijken.

 

 

"ORDRE DU LYS ET DE L’AIGLE

SUPREME CONSEIL Au Caire, Egypte.

MANIFESTE

de la V�n�rable M�re Supr�me Maitresse de l’Ordre.

� ses fils, Chevaliers du Lys et de l’Aigle.

Tr�s Chers Fils.

Aujourd’hui, jour de l’Epiphanie 1915, il m’a plu de vous convoquer sous la vo�te familiale, pur vous remettre le d�p�t d’un rite sacr�, afin que mettant toute l’�nergie de vos corps, �me et esprit, vous le propagiez parmi les �mes qui cherchent la source de la V�rit�.

Tr�s Chers Fils.

Notre but sera : la protection des faibles, la charit� aux pauvres, aux indigents, aux veuves et aux orphelins, le secours aux malades et aux souffrants. C’est � la base d’un amour incomparable et d’une morale stricte et s�v�re que vous r�ussirez l’oeuvre que je vous ai confi�e.

Tr�s Chers Fils.

Les lois qu’il m’a plu de vous imposer, comme moyen de r�alisation de cette oeuvre, vous promettez de les maintenir au prix de votre sang.

Que DIEU l’UNIQUE et le PUISSANT, daigne couronner votre oeuvre de r�ussite, vous recouvre de sa protection, vous illumine et vous trace la voie � d�fricher.

Marie."

Marie Routchine was medeoprichtster van de Orde. In het zelfde tijdschrift is een korte tekst opgenomen dat aan haar herinnert.

 

"Le 30 Janvier 1918, Marie Routchine mourut, sa derni�re pens�e et ses derni�res paroles �taient pour l’oeuvre qu’elle a fond�e et pour ceux � qui elle en a confi� la r�alisation.

Marie, notre V�n�rable M�re, n’est pas morte, elle vit dans son oeuvre et dans l’�me de ses fid�les Chevaliers.

En cette triste circonstance, rappelant sa mort, La Force de la V�rit�, sur l’approbation de la Grande Ma�tresse Marie II publie le premier manifeste de la fondatrice de l’Ordre."

Na S�m�las ( Souverain Grand Commandeur ) kennen we drie Grands Commandeurs : Antoine Hadjii Apostolon, Nicolas Condaros en Georges Agathos.

Onderstaande tekst van de hand van S�m�las geeft ons een duidelijk idee omtrent de idee�n van deze Orde.

 

"BUT PRATIQUE DE L’ORDRE DU LYS ET DE L’AIGLE

Pour combler le d�sir �mis par plusieurs pairs de l’Ordre, nous donnons ci-dessus un r�sum� g�n�ral du but de l’Ordre du Lys et de L’Aigle. L’Ordre du Lys et de L’Aigle poursuit la r�alisation d’un triple but.

1� La perfection de l’individu’.

2� L’aide et la protection des faibles et des souffrants l’appui des femmes, des veuves, des orphelins, des enfants par une charit� bien organis�e et bien coordonn�e.

3� Par l’Appui de la r�alisation des deux buts pr�c�dents, l’obtention du bien-�tre de la Collectivit� et l’�tablissement dans le sein collectif de la R�ciprocit� bien entendue.

Premier But

Pour obtenir la r�alisation du premier but, qui est la perfection de l’individu, tout homme ou femme qui adh�re aux principes moreaux de l’Ordre suit une instruction bas�e sur les enseignements �crits � cet effet par Marie Notre V�n�rable M�re.

Ces enseignements se composent de 45 th�or�mes et sont divis�s en trois partie distinctes :

Dans la premi�re partie, l’initi� apprend � connaitre les moyens et les sources diff�rents par lesquels il peut arriver � manifester sa personnalit� et la lib�rer des diff�rentes entraves cr��es par un vice d’�ducation et un monde d’asservissement mental et moral par un vice d’instruction bas�e jusqu’� nos jours sur les principes de conformit�.

Dans la deuxi�me partie, l’initi� apprend par un enseignement th�orique et par la suite pratique � renforcer et affirmer sa personnalit� en recouvrant les forces et pouvoirs latents en lui. D�s lors, la volont� souveraine collabore activement � tous les actes de l’initi� et devient un guide infaillible pour le futur Chevalier.

Dans la troisi�me partie, son instruction radicale �tant parachev�e dans les deux premi�res, l’initi� aborde la connaissance des th�ories philosophiques de Marie, Notre V�n�rable M�re, afin de parfaire son instruction dans l’Ordre et d’�clairer sa foi sur les diff�rentes conclusions des premi�res �tapes de son instruction.

Deuxi�me But

Le fr�re ou la soeur adh�rents, ayant termin� le cours de leur instruction sont propos�s par leur initiateur � l’entr�e dans une formation de l’Ordre. Apr�s un examen particulier qu’il subissent en pr�sence de l’initiateur et du directeur de la formation, ils sont propos�s le cas �ch�ant, pour entrer dans le cadre de la Chevalerie de l’Ordre. Pour le fr�re devenu Chevalier, la r�alisation du deuxi�me but de l’Ordre lui est impos�e. D�s lors, sans se soustraire � ses occupations et � ses engagements sociaux, le Chevalier doit se pr�occuper de toute personne se trouvant dans le malheur ; en pr�sence d’un malheureux, d’un malade, d’un faible, il doit prendre les renseignements sur la nature du malheur qui frappe l’individu, son nom et son adresse et aussit�t par �crit doit aviser un membre de la direction de la formation � laquelle il appartient. Si cette formation est inf�rieure, elle adresse sa requ�te � la Commanderie de l’Ordre � laquelle elle appartient et qui de son c�t� avise tous les coll�ges se trouvant sous la juridiction. Ainsi par un effort commun de tous les membres de la r�gion, le r�sultat de la charit� attendue est remis ou comminiqu� au Chevalier requ�rant qui adresse au malheureux le secours d�sir�. Ainsi beaucoup de maux sont calm�s et beaucoup de douleurs consol�es.

Et ce qui tout individu ne peut faire seul, il l’accomplit par le concours de ses fr�res.

En outre le Chevalier ou la Dame de l’Ordre, � l’appui de l’angagement re�u lors de leur entr�e, doivent r�aliser dans leur vie sociale une conduite saine et morale.

Troisi�me But

La propagation de l’Oeuvre dy Lys et de l’Aigle cr�e dans le sein de la soci�t� des noyaux radiant autour d’eux la puret� morale et la charit� int�grale, devenant ainsi des centres purificateurs dans le sein de la Collectivit�. Cette ambiance saine et pure ne peut qu’avoir une influence heureuse sur la masse de l’humanit�.

Souhaitons qu’il en soit ainsi !

Le Lieutenant Grand Commandeur.

Eug�ne Dupr�

Grand Archiviste de l’Ordre."

Uit deze teksten is duidelijk af te leiden dat ‘L’Ordre du Lys et de L’Aigle’ eerder een filantropische Orde is. Tot slot een fragment uit een tekst van S�m�las :

" .. En effet, tout �tre combat dans la nature : pour sa libert� et son ind�pandance.

Alien�r l’ind�pedance d’un individu, c’est changer compl�tement sa nature et ce qu’elle peut manifester. On s’en rendra bien compte en faisant une comparaison entre animaux domestiques et animaux sauvages, de la m�me nature et de m�me race.

Chez les hommes, le m�me combat �pre se fait pour l’acquisition de la libert� et de l’ind�pendance.

La cause de ce combat est la loi naturelle de la dissemblabilit�. Deux hommes, par le fait m�me de leur dissemblabilit�, cherchent � se dominer l’un l’autre, pour pouvoir b�n�ficier, le premier de l’usufruit des vertus de l’autre. Celui qui arrive � dominer l’autre, entrave la libert� de son prochain et le soumet � un �tat de domesticit� pour b�n�ficier de lui tout ce qu’il paut produire comme travail mat�riel ou intellectuel. Le second, l’asservi malgr� sa soumission, se trouve toujours en r�volte, et ci, l’effet de la domination ne l’a pas compl�tement anihil�, il se redresse de temps � autre pour acqu�rir son ind�pandance. Dans le cas contarire, il se met � ex�cuter les ordres de son dominateur, et � force du rendement multiple qui lui est demand�, il s’�puise, jusqu’au moment de son abrutissement complet."

 

 

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