Communiqué de presse
13 mars 2007
Québec
solidaire s’oppose au dégel des frais scolaires annoncé
par les libéraux
et propose la gratuité de
l’accès aux études post-secondaires
Ce lundi 12 mars, Bill Ninacs de Québec solidaire Arthabaska, a
été le premier candidat à rencontrer les
étudiants du Cégep de Victoriaville afin de
répondre à leurs questions. À leurs interrogations
sur la réduction des gaz à effet de serre, il a pu les
rassurer en les informant que Québec Solidaire vise à
dépasser les accords de Kyoto en investissant 225 millions dans
le transport en commun. Le problème du sous-financement de
l’éducation a également été posé.
Québec solidaire dit vouloir y répondre en haussant les
revenus de l’État, notamment par la création de
Pharma-Québec qui permettra au gouvernement de négocier
des économies de 900 millions sur l’achat des
médicaments. Cette façon de faire, qui fonctionne
très bien en Belgique et en Nouvelle Zélande, permettra
au gouvernement de réinvestir massivement en
éducation, entre autres par l’ajout de ressources pour contrer
le décrochage. La gratuité progressive des frais
scolaires encouragera nos jeunes à poursuivre des études
postsecondaires. L’accès gratuit aux études est d’autant
plus essentiel au développement de notre région du fait
que notre population active est sous-scolarisée sur toute la
ligne, mais plus particulièrement sur les plans du nombre de
personnes n’ayant aucun diplôme et du peu de personnes ayant
réussi des études universitaires. Ceci confine une partie
de nos travailleurs et de nos travailleuses à des emplois
fondamentalement précaires, sans qualité et sans avenir,
et réduit la capacité d’un bon nombre de nos entreprises
à faire face aux défis de la mondialisation.
Tous nos jeunes qui désirent poursuivre des études
post-collégiales doivent nécessairement aller à
l’extérieur de la région. L’abolition progressive des
frais de scolarité leur facilitera l’accès à
l’université. En réduisant de façon importante
leur endettement, Québec solidaire donnera les moyens à
nos diplômés de revenir chez eux pour débuter
leur carrière au lieu de s’exiler dans les grands centres
urbains pour arriver à payer leurs dettes.
Renseignements:
Maureen Martineau, Responsable aux relations médias,
Québec solidaire Arthabaska,
(819) 359-2094,
ou Bill Ninacs (819-352-7332) [email protected]
ou [email protected]