RONIM
J'effeuille l'ombre caniculaire de ce saule en berne
l'aurore me glisse un déguisement de carême-prenant.
Je défleuris, des nues la vigne des vertiges pollinifères
de mes silences tourbillonnant, nus, aux regards automnaux.
J'entre deux lignes de mire en un cul de sac à malice
sculpter de la gangue de vos négations mon solitaire
Marie, Médée, ma mère, hosanna, Rosana, rose, rosse annale
de vous ne me reviennent que des madeleines.
Je bute sur la barbe en culée des voûtes d'une église,
l'écho de mes cris avortés m'éveillent aux ténèbres blancs.
Je m'emboue du vague de la ride des rires toutes variétés
à l'embrasure d'un mâle de mère et des ires de la vase.
Je vous en prie, mon Ève, laissez ma pomme d'Adam
digérer seul selon mon bon plaisir une journée particulière
et faites en de même, le génie n'est au vert que je.
Dernière actualisation : 16/09/2002 |
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