Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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OMEDA

 

Je suis né homme, bien que toujours aux pieds des hommes debout d'être assimilé, à la prolongation d'un euphémisme sous la soléillade d'un ciel en ligne de fuite accidenté qui d'envers de pile et d'en-soi m'efface contre terre comme une trace à la mémoire d'un sol de fosse commune. Las d'avoir cherché ma mère toujours en sept dieux de neige, j'ai marché du coq à l'âne jusqu'au réveille-matin. J'ai dormi ma sieste sur l'heure promise des honneurs. J'ai travaillé dans l'usine des messieurs comme il faut. J'ai retrouvé dans un cri les vers d'une enfance inconnue. J'ai miné l'écho du creux de mes pas d'une rumeur cruciforme. J'ai vu des plaies que nous pensions plus que cicatrisées d'une insulte en pleine rancœur ensanglanter l'atmosphère. J'ai vu les femelles et les petits de tirailleurs mendier sur des affiches leur sourire dans la poche argentée de chérubins. J'ai vu des griots sur des trottoirs pirogues, têtes hautes des pagaies de balais en mains au-delà du naufrage ouvrir l'eau vive des caniveaux comme un déluge. J'ai vu des jeunes de maille marquetés du signe des oripeaux en des bancs de lieux communs s'endimancher de colombes avec en corps et encore cette nostalgie de l'heure rouge. Las d'avoir rêvé à deux mains en aile de cœur olivâtre, j'ai déshydraté ma vie en une poudre aux yeux fatiguant de bonheur dans un sommeil clos d'insomnies. J'écris de nuit la traduction continente à rappeler dans un arc en ciel de lit la note centrale prévenant  en cas de

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

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