Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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NOUT

 

Quand tombait le bonsoir, un ramassis de jeunes gringalets

et un pithécanthrope loufoque

pratiquaient soûls de potions bachiques, ce qu'ils appelaient

la chasse aux phoques

 

Dans un bois où se déroulait le carnaval psycho-dramatique

d"Héraclès aux cultes phalliques

transformés en amazones de la gymnastique acrobatique

aux euphories chimiques

 

Paradis en solde pour les fatigués de la masturbation

et les détraqués lubriques

qui pour le bien de la cité, allaient pratiquer l'équitation

sur ces échassiers excentriques

 

Le lendemain de leur chasses purificatrice, il fallait les entendre

rire en ruminant leur croisade

Le loufoque ; ça des hommes, c'est dégoûtant, il faut les pendre

stoppez cette mascarade...

 

Avec le temps, il s'est quelque peu calmé, voir responsabilisé

à la limite d'un stakhanoviste

Il paraîtrait qu"il a épousé une hommasse assez électrisée

et que leur fil n'est pas triste...

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

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