Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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MILAN

 

Petit poisson devenu le poison de la raideur diurne

Tu torches l'abcès bavant la négation du dessus des ragoûts de la soupe populaire à peine digérée qu'a crevé ta belle queue de morue à l' ombre des maquereaux que confesse l'ordre des versets enneigeant le monticule des démons que mère veille grimée en madone sur le prie-dieu

 

 

Stèle de l'alibi du téton aimé des mâles armés que mue le charivari des filets de latex en croix de bois...

Parmi les pommes d'Adam hirsutes qui broient l'âme du signe éploré à genou devant la foi du cœur

 

de rien  du tout en déprime de pendu

au flamand rose

A l'instar du vilain

pilon de la virago

cambrant une offrande

fourrée de poils

à gratter la morale

des langues de pute

les vents hypocrites des pinces sans rire percent les sanglots des légèretés

qui ploient leurs pensées oniriques vers le devoir de censure d'une légion de proches qui se hait en ton orgueil statufié dans l'émoi du premier jour d'avril...

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

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