Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

Page d'accueil

Autres poèmes

Ecrire à Rudolphe

 

LEO

 

J'épie par l'interstice des colonnades échevelles des sans-sons

 

de la une la visible légèreté de l'iceberg qui accable ma plume.

 

Dehors, il pleut des cordes de pendus en ailes de laquais de canard

 

La mandragore a le champ facile dans le vocabulaire de la rue.

 

L'œil oiseux, au large des modes croisées, oiselle la mer de selles

 

Le trésor est sous le lieu commun du nul si découvert

Le verre de pomme se brise en mille aspects d'adieu

 

La forêt publique est encore en véritable bois d'arbre.

 

La biographie est un trou de mémoire piégée  d'attente.

 

La jeunesse buissonnière se chamarre d'un barbelé d'ego.

 

Le mégot tombe comme une étoile filante sous l'arc en saule.

 

La voix suave attaque un rêve de tortue à la trompette

 

Le point de fuite se consume au pied du mur en trompe-l'œil

 

Le progrès vulgarise l'age d'or de la prochaine fois le feu

 

La musique endurcit les oreilles du murmure des nécessités

 

Le silence endimanche son sexe d'une langue d'Épinal

 

La foule se remplit les poches des yeux de vœux tarifés

 

Le talent d'Achille marche sur la fléchée des légions d'honneurs

 

Le laboureur et la mort se jouent à l'ombre des réverbères

 

Le carrefour des lecteurs me donne la chair de poule

 

Je touche le fond de l'ère du signe dans la feuille de choux

 

et les chiens aboient leurs regrets de l'avant-scène des rhinocéros

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

Webmaster : [email protected]

 
Hosted by www.Geocities.ws

1