ITTA
Non, je ne dormirai pas la routine piégée d'affiches
plébiscitant le compte d'effets de la particule du signe
Le roi est mort en place de grève vive le water -polo
qui castre LEROY en support d'une publicité de caste
Non, je ne jouerai pas à la marelle à l'ombre des récrés
sur l'oreiller des lauriers de messieurs tout le monde
l'amuse gueux, amuse gueule ne m'amuse queue...
Je veux m'achever, d'imprimer sur les presses mon nom
comme la marque déposée d'une laïcité spirituelle
Je marche en marge des devoirs en place de corrections
à contre-pied de biche, souffleté par des éclats de mires
mais sourd à l'union des transferts de farces je marche sur l'eau
Devant l'impérative invitation de toutes les portes ouvertes
faute d'avoir dépensé la piécette de mon contrat emploi solidarité
je marche la tête baissée pour ne pas avoir à mendier du regard
à la sortie du libre service policé par des codes barres
Les mains mises à dos je me préserve de tout fait divers
Plutôt que d'entrer dans le rang des exclus révoltés contre
une politique de la forme aux dépens du fond social, enfin !
Je m'enferme dans la monacale bohème de mon mètre carré
héritier d'un cri agonisant dans l'angoisse des silences,
épanché sur mon bureau, le bras gauche enlaçant mon ventre,
le front douloureusement posé sur ce stylo entre mon poing,
j'écris l'avant scène du journal d'un fou de théâtre.
Dernière actualisation : 31/07/2001 |
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