DRACO
Pute vierge madone des trois-huit
les anges aux dents de loup-garou
ont mordu ta silhouette de glace
statufiée par l'ire des mères de stèle
et envenimé tes crises sans thèmes
de leurs doux leurres métriques
à l'opposé des règles de l'aurore
couchant l'épluchure des baudruches.
Les pouces hèlent de ton con l'angélus
sur le gazon maudit des missionnaires
en un chœur de bons thons endimanchés.
Hélas, sourde à ta conscience Damoclès,
à l'instar d'un papillon à tête de mort,
les zèles de tes ressentiments fêlés,
avec austérité, ambitieuse, tu piétines
dans une impasse aveuglante de vérités.
Honteuse des rires d'une nature morte
en catimini tu sautes telle une chèvre
pour te décharger du poids de l'infamie
de cette mémoire mythique,
que signe une fonction arbitraire.
Mais en vain
et voici que des douleurs de ta blessure
glisse le vagissement d'un SOS sang sûr
Dernière actualisation : 16/09/2002 |
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