Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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DRACO

 

Pute vierge madone des trois-huit

les anges aux dents de loup-garou

ont mordu ta silhouette de glace

statufiée par l'ire des mères de stèle

et envenimé tes crises sans thèmes

de leurs doux leurres métriques

à l'opposé des règles de l'aurore

couchant l'épluchure des baudruches.

 

Les pouces hèlent de ton con l'angélus

sur le gazon maudit des missionnaires

en un chœur de bons thons endimanchés.

Hélas, sourde à ta conscience Damoclès,

à l'instar d'un papillon à tête de mort,

les zèles de tes ressentiments fêlés,

avec austérité, ambitieuse, tu piétines

dans une impasse aveuglante de vérités.

 

Honteuse des rires d'une nature morte

en catimini tu sautes telle une chèvre

pour te décharger du poids de l'infamie

de cette mémoire mythique, 

que signe une fonction arbitraire. 

Mais en vain

et voici que des douleurs de ta blessure

glisse le vagissement d'un SOS sang sûr

 

Dernière actualisation : 16/09/2002

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