Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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Société

 

 

Pour-être à des lieux du banc commun des mortels

Le nœud de vers de ta morgue chronique d’inquiétudes

Que tu fanfaronnes tel un gyrophare du doute bêlant

Ne fait plus école sur le visage des mots des mômes

Après leur récitation aux feux des questions accidentées

Hier ; ouvrier, locataire, célibataire, trotskiste

Aujourd’Hui ; directeur, propriétaire, marié, tu es papa

Assis devant la table en chêne de ta grande cuisine

Que tu as si bien aménagée, grâce à ta très chère prose

Tu te ménages un art d’astiquer ta collection d’armes à feu

Derrière toi sur les tablettes de ta bibliothèque

Théâtre Molière, maison de la poésie et des gens de lettres

A coté des œuvres complètes de William Faulkner

Ta muse se balise un temps des nouvelles du temps

Dehors la coulée du mal –vivre des cité de gangues

Ronge l’aile gauche de ton superbe pavillon

Où dort tranquillement ta petite boucle d’or

Dans son douillet lit en forme de papillon

 

Dernière actualisation : 26 August 2000

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