Merde, Wind & Fire 1
Sur les murs
s’écaillent une mer de chef d’œuvre
Une main de
grime habillement gris –gris de fer
Barbelé se tend
une bouteille à l’encre de tous, à la merci !
Mais sable
mouvant le passant s’efface le regard
Devant la
pureté d’un bonheur simple comme bonjour
Et le moi fou a
lié, naît de ce corps qui se voile
Lance à dos une
toile d’un bleu de fond de nuit
écourtée
Du rôle qu’il
tient sous cape de photo menton volontaire
Comme chienne
de vie de visage mordu à l’âme
Un pugiliste
après l’amour de sa putain de victoire
Le cou coupé
bat, toujours plus haut, le coup bas
Carnaval à
pleine denture se profile le relief
D’un nom cité
qui conserve sa marque de cimetière
Mort ou vif,
prisonnier de sa vertigineuse verticalité
Le corps est
l’engrais d’un progrès qui nous prend la tête
Dernière actualisation :
26 August 2000 |
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