Le feu
Comme tout cela
à l’air bateau, je suis ivre
Et j’ai soif, à
vouloir, qu’avant le couvre-feu
De nos années lumières
perdues en vieillesses
La tête sur ton
buste d’orgue de barbarie
Ce vis à gens
vent pierre qui sculptait le souffle
Du passant le
pont que prisonnier à vivre
Pour du
troisième étage, le tendre souvenir
Je me raconte
du cimetière, le rêve
Des banquettes
comme entrailles à la voirie
Qui
vert-de-gris tranchant du rouge à l’œil
Vous en damnait
l’âme d’engelures de larmes
Le béton qui
armait de graniteux les H L M
Et ces clichés
à géométrie de pots standards
Aux lignes de
fuite du labyrinthe mobile
Où je
rencontrais dans l’entre-zone d’un cirque
Aux couleurs de
cette toupie qui fit mon enfance
De gitanas en
perspective de l’arc en ciel
De chapiteau
comme un manège enchanté
Du feu
d’artifice de la prochaine fois
Dernière actualisation :
26 August 2000 |
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