Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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Le feu

 

 

Comme tout cela à l’air bateau, je suis ivre

Et j’ai soif, à vouloir, qu’avant le couvre-feu

De nos années lumières perdues en vieillesses

La tête sur ton buste d’orgue de barbarie

Ce vis à gens vent pierre qui sculptait le souffle

Du passant le pont que prisonnier à vivre

Pour du troisième étage, le tendre souvenir

Je me raconte du cimetière, le rêve

Des banquettes comme entrailles à la voirie

Qui vert-de-gris tranchant du rouge à l’œil

Vous en damnait l’âme d’engelures de larmes

Le béton qui armait de graniteux les H L M

Et ces clichés à géométrie de pots standards

Aux lignes de fuite du labyrinthe mobile

Où je rencontrais dans l’entre-zone d’un cirque

Aux couleurs de cette toupie qui fit mon enfance

De gitanas en perspective de l’arc en ciel

De chapiteau comme un manège enchanté

Du feu d’artifice de la prochaine fois

 

Dernière actualisation : 26 August 2000

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