Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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Autres poèmes

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Dure

 

Et soudain des rires m’éveillaient au printemps

Dès environ, trois chérubins sortis d’un lycée

Sur le retour se chamaillaient comme des petits loups

Me souvenant de leur age avec une pointe de tendresse

Quand sorti de l’école, sur la pelouse interdite

Où avec quelques comparses de même je jouais aux éclats

Sous, de Fort-de-France la statue de l’impératrice Joséphine

Grand dadais, ma lecture mise à l’index, sur le banc

Avec une douce sérénité tout béat je les regardais

Eux complices de plus belle s’amusaient, le ciel était bleu

Brusquement, du parc de Vincennes, à ma grande surprise

Têtes penaudes, sacs à dos,  ils prirent la poudre d’escampette

Me retournant machinalement avant de mon livre l’après

Je vis, le visage mauvais, balais en mains, comme ça

Sur un tas de feuilles mortes ; marronnier d’inde, platane

Que me dévisageait, un éboueur de sa tête à vau l’eau d’or

 

Dernière actualisation : 27/08/00

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