Delirium tremens 7
L’océan, je
viens de tant de déserts, d’histoires
Non pas de
guerre, tant l’évidence est bête
Le secret est
de nos besoins la seule route
Je connais la
voie qui brûle le mépris des mots
Qui aux gestes
donne la patience du dire
Comme
d’apprendre à prendre en corps le savoir
Je viens de ce
que je veux à pouvoir être
Légitime humain
sera ce que je suis l’homme
Qui monde
naîtra à être tout le monde
A tous ensemble
penser, je le suis devenu
Créëole est
l’alpha et l’oméga quantique
Résonances, où
tout a commencé, concorde
Des yeux, là,
mais si loin des illusions que partout
A savoir
détaché du temps des lapidations
Je dis non plus
va, mais viens et allons nous aimer
Que souche
vivante, infinie est ma patrie
La vie m’est
fil d’amour, je la crée la donne
Dernière actualisation : 27/08/00 |
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