Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

 

Delirium tremens 6

 

 

Delirium tremens, je me déclare l’homme

Nature que de norme contre-nature

Je structure le moi de loi surnature

Je mets en conscience le monde que je suis

Demain l’aube maintenant d’hier le triangle

J’emporte la nature tue le pas univers

A nous le pari d’être d’eux le troisième

Que le ciel sur la tête, je nous tombe la force

De l’ordre des gens d’armes, cherchez vous madame !

Il n’y a qu’à papillonner quelques pourris

Je m’infante navigateur de l’être là

Du matin la prière des journaux du soir

En-tête des peuples, je monte la garde du voyant

Je déconstruis l’âme en réinvente l’amour

Créole, je dis d’histoires, il n’y a plus que créëole

Je nais de toutes les lignes en permanence

Lie les courants d’air en un vent que clef j’ouvre

 

Dernière actualisation : 27/08/00

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