Delirium
tremens 10
Delirium
tremens, n’est que l’état d’agitation
Nerveuse où
cloué sous- sol, de fer et de soleil
A l’ombre du
printemps, des affiches publiques
Dans une
chambre de bonne, que de rudes épreuves
Où sans
artifices de vin j’ai surnature
Seul en un de
profondis, traversé, le doute
La main à la
plume comme en la vitesse
Lumière, le visage
que déforment les tics
De luttes
intestines, pour la vie toute chair
Que je
parvienne, en m’arrachant de la nuit
A me sortir de
la loi nature de pesanteurs
Et faire vers
l’autre, en être humain surface
Sans en transition, hors monde, la récréation
Me laisser, sur
le trottoir- désert libre service
Dans une mer de
sel d’hiver, mourir de faim
Faute du JE
légitime de raison poétique
Marche, oui
vers toutes les victoires de vies
Dernière actualisation : 27/08/00 |
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