Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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VINGT HUIT

 

Je ne dois pas me trahir double devant le danger.

J'ai la force de volonté de ne pas me perdre,

la face de l'ordre de fond de l'homme gagné.

Je suis capable d'écrire l'amnésie sensée.

Je suis tout disposé à l'inimaginable.

Je suis fidèle à l'égard de l'homme d'amour.

Je suis heureux d'apprendre pour rien la mémoire.

Je vois plus loin que ce qu'il en est de mes yeux.

Je découvre inébranlable la douleur du savoir.

Je complète l'histoire tout le passé à faire Créëole.

Je me souviens des choses les plus ordinaires.

Je n'impose pas la raison comme tôt ou tard.

Je ne veux plus d'aucune morale mortifère

de faute, d'enfer, de peur, et autres interdits,

responsables jusqu'à un état présent criminel

de la culpabilité sans mission d'humanité.

J'organise en corps exécutif capable

l'action collective des douze disciplines

en vertu de la volonté de l'homme Créëole,

j'accomplis le monde de volonté quantique.

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

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