Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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VEILLE

 

L'homme n'est plus en orbite concentré de point,

fait de trou d'homme que morcèle l'altitude.

La lumière ne meurt plus dessous son pas d'ombre.

Toujours de l'air, en fond, il refait surface.

Et construit ses quantons d'existence étale.

Il n'est ni l'un, ni l'autre, des états physiques.

Il ne ressemble qu'à la connaissance du tout

instant de défi pose à s'entendre partout

dans le même temps sur tout l'espace du monde.

Il se délocalise en plusieurs états lieux.

Il n'est pas éclaté mais de densité pleine.

Du moi libre, de genre, de ligne, Créëole,

il conduit les pas maintenant gagnés l'entité.

Que l'esprit du corps d'onde voyage le rêve

qui n'appelle plus de dualité la conscience.

Mais mobile de son inertie expansive.

Où l'être détecté n'est plus réduit au signe.

Où sorti de la jungle du probable, l'homme,

sache que des variables l'opposition n'est plus.

Ni d'avant, ni d'après, la mesure classique,

du monde, qui en voie de réalité plénière,

S'adapte au temps de l'entendement quantique .

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

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