Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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PAROLE

 

J'ouvre mon âme au soleil de mon être quantique.

Comme je frémissais avant d'avoir ce mot gagné.

Abandonné de moi même je n'existais plus,

qu'accablé du chagrin des choses mélancoliques.

J'avais de faute de n'être pas de la parole donnée

en cet age d'innocence avant d'être du mot ma chair.

Datant mon expérience des horreurs du dire banal.

Embarqué dans le mot qui devait le cap m'apprendre.

De famille, j'ai dans la parole étriquée grandi,

l'angoisse de la déchirure de découvrir les ténèbres

dont m'avait parlé notre gentille petite famille.

Bien des mots n'étaient pas pour moi un dire banal.

Mais la souffrance due à la faute d'être en dehors de…

La normalité bien que laïque, le salaire en était toujours la mort.

Du corps n'était pas purgé, l'esprit, le dogme, du péché.

Je désespérais de trouver la joie du bien être pleinement moi.

Dans le mot, pour moi maintenant tenue parfaite,

je relève la liberté d'esprit de notre petite famille

que je nomme dans l'entité qu'est l'homme créëole.

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

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