Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

Page d'accueil

Autres poèmes

Ecrire à Rudolphe

 

 

Maintenant

 

De vous qui êtes sans crainte de l'instance

ils diront de plus formidable nous mêmes

bien que ce ne fut pas le cas d'être des assassins.

 

- Dites, nous n'avons fait que de donner du monde

la lecture de son image plénière de l'homme.

 

Un matin, ils diront, alors que tout était nous mêmes ;

nous avons dormi. le monde n'était il pas notre soleil ?

N'étions nous pas les maîtres ? c'en était fini de l'homme, non ?

 

- Dites, nous n'avons fait que de donner du monde

la lecture de son image plénière de l'homme.

 

Au crépuscule de l'oiseau de proie du vent-eux,

ils diront, nous voilà vieux, incapables de profondeurs,

de traverser la rue des évidences du libre arbitre.

Ils diront : nous avons dormi le monde notre héritage !

Voilà, nous sommes malades du passé, et la roue du destin

ne veut pas s'arrêter pour nous laisser le temps de passer.

 

- Dites leurs que, ce n'est rien que la vieillesse

que la roue n'a de maître que celui qui s'en fait le souffle :

l'homme créëole du monde de lecture quantique.

 

mais ils diront, de plus formidable nous mêmes…

Mais ils diront, alors que tout était notre soleil…

Mais ils diront, nous voilà vieux, incapables de profondeurs...

 

- Dites leurs que ce n'est rien, que maintenant nous sommes

que sans crainte nous pouvons nous donner la main égale

De l'homme créëole du monde de lecture quantique

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

Webmaster : [email protected]

 
Hosted by www.Geocities.ws

1