Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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LEGITIME

 

J'ai pris mon corps de force esprit créëole.

Du mythe vivant, j'ouvre la porte aux barbares.

dans le récit, je raconte comment de suivant

j'obtins, que ressuscite le héraut libérateur

dont ici statut de rang élève le mot classique.

J'enseigne aux hommes l'art de dresser la liaison

que garde des douze le livre mythologique.

Je permets la légende, mais lui enlève dans la langue,

toutes licences orthographiques lui attribuant,

l'héritage de ligne au pluriel sacré dogme de guerre,

Parcourant le monde jusqu'à l'extrême civilisation,

où féminin est homonyme des enfers l'épouse

ensuite la nourrice des ambiguïtés instaurées.

Le pouvoir est que j'assure là où commence le conflit.

De faire naître la mort politique à la racine,

selon du fils de la terre l'œil du crime,

dès l'enfant né pour maintenir l'amour impossible,

afin de conserver le trône conquis aux fers de cet amour

Dont il est des captifs l'héritier légitime.

Je ne dois pas mourir de nourrir la paix des esclaves.

Je m'empare de la clef des chaînes sémantiques

du verbe lexical de la genèse des nations,

que j'accorde dans les ancêtres mythiques de figures

par qui l'abstraction de ligne se fait droit du sang

prêt à construction usuelle du monde quantique.

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

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