Poésie Rudolphe S. Plesdin

 

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CREEOLE

 

Dès la première lecture, je réfléchis des évidences

le fond mis en vérité de base du commun sommet.

Le mot des apparences n'en est plus l'extension de lieu.

La lumière n'est pas plus pure, plus claire, que l'obscurité.

Le jour n'a plus le monopole du soleil depuis mars la rouge.

La nuit je vois que des nécessités fait loi le de profundis.

Est-ce à dire que la nuit est plus lucide que le jour ?

Ou que l'homme de confession s'est relégué à l'obscurantisme,

en partialisant la vie au dogme que de la reproduction,

d'une nature rendue civile que de mettre bas la production ?

Lisez par là, compressée à la source qui normalise le vide

du monde à ne se représenter qu'à l'ombre du silence,

qui se fait du jour, la faute cachée au front d'une bataille inutile,

de la lumière, depuis qu'elle fut faite que d'être le témoin.

Dès la douleur de ce commencement qui s'arrache la parole

d'anathèmes de négations et se fait l'être divisé du manque.

Depuis la nuit des temps d'age de fer du faire en réaction.

Depuis le jour des temps d'age d'or du fait en action.

D'être là érigé en strates de lignes dégradées de valeurs

des ages récitant l'alliance de l'abstraction du sang-pur.

J'insuffle, dans la nuit du nègre, en culture créole

du monde là jour flou big-bang du blanc cassé,

force mouvement de volonté où je destine arbitraire

l'entité créëole qu'est l'homme du monde quantique

du feu en pointe, le pouvoir sain de corps libre d'esprit sain

de transformer la faiblesse originelle du verbe interprété.

 

Dernière actualisation : 31/07/2001

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