Octavio Santa Cruz

Octavio Santa Cruz Urquieta est dessinateur graphique, guitariste et « decimista ».  
Il a une Licence en Art, diplôme  qu’il a obtenu en 1992 en soutenant sa Thèse
« La Guitarra en el Peru – Bases para su Historia»
(La Guitare au Pérou - Bases pour son Histoire).
Depuis cette date il est enseignant à l’Ecole Académique Professionnelle d’Art de l’Université Nationale Majeure de San Marcos.
Il est également titulaire d’un Master en Littérature péruvienne et latino-américaine.

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 Il est dessinateur graphique,
avec, à son actif, des expositions et des prix nationaux et internationaux.
Entre autres, il a reçu la Médaille de la Paix des Nations Unies en 1981, lors du concours d’affiches pour le Désarmement.

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Il est « decimista »
(« la décima » est un genre poétique populaire basé sur la création improvisée
de quatre dizains d’octosyllabes, ceux qui pratiquent ce genre sont appelés « decimistas »).
 
Sa première création date du Printemps 1959.
Il a fait partie de l’équipe de direction de l’Association de Decimistas du Pérou de 1996 au 2000. Il a enregistré le CD « Al Compas del Socabon »
(« Au rythme du Socabon », lorsque la décima est chantée accompagnée par une mélopée
 jouée à la guitare elle est appellée « Socabon »).

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Il est guitariste avec une vocation particulière pour la recherche
qu’il a commencé pendant les années soixante-dix .
En 1982 il a publié "Aires Costeños, Antología del folklore afroperuano”
(« Airs de la Côte », Anthologie du folklore afro-péruvien ).
Lors du premier concert «La Guitarra en el Peru »
(ICPNA, 17 juillet 1985) (« La Guitare au Pérou »)
il a présenté pour  la première fois des morceaux de musiciens péruviens renommés.
En 1996 il a publié le « Cuaderno de Vihuela, 1830 » (« Le Cahier de Vihuela, 1830 »).
En 1992 il présente, en qualité de première, l’œuvre de Matias Maestro
qu’il publie par la suite en 2001, sous le titre de « Matias Maestro, guitarrista, 1786 »
(« «Matias Maestro, guitariste, 1786 »).
Il a enregistré le CD "Guitarra negra-duo" (« Guitare noire –duo ») avec Alina Santa Cruz
et le CD "De Inga y de Mandinga" avec Julio Humala.
Il a fait partie de l’équipe de direction 1997-1998 de l’Association Péruvienne de la Guitare.

Octavio en jouant des morceaux de musique péruvienne ancienne avec une guitare Panormo (1838)

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 Octavio Santa Cruz a publié en mai dernier le livre
La guitarra en el Perú, Bases para su historia
.
Vous prendrez connaissance de  l'histoire de nos compositeurs
les plus représentatifs  ainsi que de leurs œuvres,
depuis la Colonie et la République
 jusqu'à nos jours.
Il est déjà disponible en librairie et il a de bonnes critiques
comme vous  pourrez le constater en écrivant tout simplement  le nom
 
“octavio santa cruz”  sur le moteur de recherche "Google".

 

 Peru 21/Culturel/Mardi, 8 juin 2004

... Octavio Santa Cruz est le plus important chercheur dans le domaine de la guitare au Pérou. Récemment il a publié un  livre fondamental sur l'histoire de cet instrument...

 

http://www.peru21.com/P21Impreso/Html/2004-06-08/Cultura0148736.html

 

Vous trouverez plus d'information dans

pages web                     en español

 

http://www.geocities.com/laguitarraenelperu

[email protected]

http://espanol.geocities.com/familiasantacruz

[email protected]

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Depuis 1997 "La casa de Octavio", SANTA CRUZ - Centro de Arte
(« La maison d’Octavio », SANTA CRUZ – Centro d’Art),
présente des les activités culturelles suivantes : 
"Noches de Sol" (« Nuits de Soleil »), "Poesía a dos voces" (« Poésie à deux voix »),
"Noche de guitarras" (« Nuits de Guitare »),
"El sábado de la décima" (« Le samedi de la décima »),
des concerts, des expositions et de tables rondes.

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En continuant avec le répertoire exclusif 
de morceaux inédits et concerts de guitare classique et populaire, 
le projet est de présenter, pour la mi 2004,
 les minuets de Pedro Jiménez Abril Tirado 
lors de nos concerts hebdomadaires des samedis "La Guitarra en el Peru". 
Ce musicien était qualifié comme "le meilleur talent musical du Pérou" 
par son contemporain Bernando Alcedo. 
Réservations via email.

 

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   Octavio Santa Cruz Urquieta fait partie de la famille Santa Cruz

 

La famille Santa Cruz est une famille d’artistes au Pérou.

En 1907 l’écrivain Nicomedes Santa Cruz Aparicio
met en scène sa première pièce de théâtre
et depuis la décennie des cinquante on voit apparaître successivement
dans le panorama culturel du pays  
le toreador
Rafael Santa Cruz, connu sous le nom « la Merveille Noire »,
le « décimista » et studieux du folklore afro-péruvien
Nicomedes Santa Cruz,
César Santa Cruz, compositeur et chercheur sur la Valse péruvienne
et
Victoria Santa Cruz, auteur, compositeur, chorégraphe et directrice théâtrale.

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Nicomedes Santa Cruz 
a développé plusieurs facettes,
il a été acteur, promoteur culturel, communicateur social, journaliste,
 homme de radio et TV et il a écrit des essais.
Il a eu une influence notoire sur le développement du folklore afro-péruvien,
mais il a été essentiellement le poète qui a permis aux vers de la « décima » créole
de dépasser les limites du chant populaire. 

 

                          Que mon âme se mette à choir

 

Que mon âme se mette à choir

Grâce au rhum de ce festin

Et qu’on me serve tard ce soir

Dans mon verre du lendemain

 

Noire, ta cambrure fait défaillir

Ta taille de guêpe n’est pas sage.

Dans la nuit de ton visage

Règne comme une lune ton sourire.

Cette nuit tu souhaites partir

Et provoquer des bagarres.

Tu me regardes d’un œil noir,

De tout ton corps tu me fixes

Et en dansant tu désires

Que mon âme se mette à choir.

 

Tu choisis selon ton humeur

Mais ça sera comme dieu voudra

Car pendant cette « marinera »

Je peux sentir ta chaleur.

On verra si meurs de peur

Ou à cause de ton corps coquin

Car je veux tout prendre en main

Et bien prouver à ton corbeau

Que j’ai aiguisé mon couteau

Grâce au rhum de ce festin …

 

La mèche de la lampe à huile

Frôla ses lèvres faites en verre

Et après une forte lumière

S’éteint en crachant sa houille.

Le néon du petit bar brille

Et montre ma honte dérisoire :

« Garçon, va chercher un long couloir !

pour y cacher toute ma peine,

vient donc nettoyer cette table pleine

et qu’on me serve tard ce soir ! …

 

Noire, ta cambrure fait défaillir,

Ta taille de guêpe n’est pas sage …

J’ai payé cher le mirage

D’une aventure sans te fuir

Ton clan m’a laissé pour me nuire

Un souvenir rouge comme le vin …

Bouge encore ton corps coquin

Car je repars ce soir une autre fois

Soit on me tue soit je te bois

Dans mon verre du lendemain.

                                 Traduction de Gabriela Santa Cruz B.

 

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La plus grande partie de l’œuvre de
 
Victoria Santa Cruz concerne la mise en scène
de pièces de théâtre, de représentations théâtrales et musicales et de chansons.
Néanmoins son poème « Me gritaron Negra » ( « On m’a crié Noire ») - texte et percussions,
difusé courant les années soixante-dix  - rend possible plusieurs lectures :
du point de vue de la perspective ethnique et la littérature de genre,
 ou de celui d’un angle idéologique contestataire.

  

 

 On m’a crié Noire

J’avais à peine sept ans,

Tout juste sept ans,

Même pas sept ans !

Je n’arrivais pas à cinq ans !

Tout à coup des voix dans la rue

Crièrent très fort « Noire ! »

Suis-je vraiment noire ? demandais-je

OUI !

Mais qu’est-ce qu’être noire ?

NOIRE !

Et je ne savais pas la triste vérité que ce mot cachait

Noire !

Et je me senti noire

Noire !

Comme ils le disaient

Noire !

Et j’ai reculé

Noire !

Comme ils le voulaient

Noire !

Et j’ai haïs mes cheveux et mes lèvres épaisses

Et j’ai regardé avec tristesse ma peau basanée

Et j’ai reculé

Noire !

Et j’ai reculé

Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! 
Noire ! Noire ! Noire !Noire ! 
Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! 
Noire ! Noire ! Noire !

Et le temps passait

Et moi toujours aigrie

Je portais sur mon dos

Encore ce lourd fardeau

Et il était lourd !

Défrisage de cheveux

Et maquillage du visage

Et malgré mes efforts j’entendais dans ma tête toujours le même mot

Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire !

Jusqu’au jour où je reculais, je reculais, et j’allais tomber

Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! 
Noire ! Noire ! Noire ! Noire !

Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire !

Et alors ?

Et encore !

Noire !

Oui

Noire !

C’est moi

Noire !

Noire !

Noire !

Je suis noire !

Noire !

Oui

Noire !

C’est moi

Noire !

Noire !

Noire !

Je suis noire !

Dorénavant je refuse

De raidir mes cheveux

Je refuse

Et je rigolerais de ceux,

Qui pour ne pas blesser –d’après eux-

Pour ne pas nous blesser ni nous faire de la peine

Ils traitent les noirs de gens de couleur.

Mais de quelle couleur !

NOIRE !

Ce mot est tellement beau

NOIRE !

Et il a tout ce rythme

NOIRE !

Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! 
Noire ! Noire ! Noire ! Noire !

Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire !

Enfin

Enfin j’ai compris

ENFIN

Je ne recule plus

ENFIN

J’avance fermement

ENFIN

J’avance et j’attend

ENFIN

Et je bénis le ciel car Dieu a bien voulu que noire comme l’ébène soit ma couleur de peau

Maintenant j’ai compris

ENFIN

J’ai enfin la clé

Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! 
Noire ! Noire ! Noire ! Noire !

Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire ! Noire !

Je sui noire !

                                                                          Traduction de Gabriela Santa Cruz B.

 

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Quelques enseignes conçues par Octavio Santa Cruz

Enseigne du lycée franco-péruvien de Lima


Diseño del colegio franco-peruano de Lima

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