JOURNAL SALONGO
HEBDO
République Démocratique du Congo
Editeur - Directeur Responsable:
Bondo Nsama
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Démocratie Chrétienne
Le Président National de la DC, Eugène Diomi Ndongala convoqué au Parquet général de la République le lendemain du meeting du 4 Janvier au stade des Martyrs

Au moment où nous mettions sous presse, nous apprenions que le président Eugène Diomi Ndongala est invité à se présenter au cabinet du Procureur général de la République. Le document de l'instance judiciaire rapporte notamment que le président national de la Démocratie Chrétienne, s era «entendu sur les faits dont connaissance vous sera donné sur place».
Il est à noter que cette invitation établie par le premier secrétaire du Parquet général de la République, le 5 janvier 2005, intervient deux jours après la promulgation du Décret portant remaniement de l'équipe gouvernementale Bien plus, l'invitation du Parquet général de la République a été adressée à M. Diomi Ndongala 48 heures après la grande matinée politique de la Démocratie Chrétienne au stade des Martyrs, organisée en vue du retour de la paix et de l'intégrité territoriale du pays.



KIVU
La guerre n'est pas encore terminée


Avec l'accalmie observée à Kanyabayonga dans le Nord-Kivu, d'aucuns ont cru que la guerre était terminée dans la province du Kivu. Il n'est est rien. Non seulement la guerre n'est pas encore terminée au Nord-Kivu, mais les " mutins " rwandophones sont maintenant à la porte du Sud-Kivu. Contrairement à tout ce qui a été dit, la présence de l'armée rwandaise dans cette partie du pays ne fait l'ombre d'aucun doute. Vêtus des tenues militaires des Fardc, les soldats rwandais se font passer pour de soldats congolais rwandophones de la 8è région militaire. Pour mettre fin aux affrontements entre éléments des Fardc et pseudo-mutins de l'ex-Anc du Rcd soutenus par des troupes rwandaises, une zone tampon a été établie entre les deux forces antagonistes. Et bien qu'aucun incident n'ait été signalé dans la zone de sécurité, la tension reste vive dans cette partie de la République.
Comme le firent ses collègues Mgrs Munzirihu et Kataliko, l'évêque de Butembo-Beni Mgr Melchisédech Paluku Sikuli, dans son message de début d'année 2005 a tiré la sonnette d'alarme. Il a dénoncé les mouvements d'approvisionnements de pseudo-mutins en armes et en munitions en provenance de Kigali. Le message du prélat catholique est clair : " L'Etat-major des vrais faux mutins rwandophones dans la paroisse de Kasando continue à être approvisionné en munitions sous les regards toujours observateurs et impassibles des agents de la Monuc qui se trouvent dans la zone " a-t-il fustigé. Et contrairement aux allégations de Jacqueline Chenard, porte-parole de la Monuc à Goma selon lesquelles aucun accident n'a été signalé dans la zone de sécurité, " les troupes rwandaises présentées comme de mutins congolais rwandophones se trouvent encore dans la zone de Kanyabayonga, Kayina et Kirumba où elles ont établi leur état-major dans la paroisse de Kasando et dans le couvent des religieuses ".
La menace rwandaise persiste. Elle est présente. C'est pourquoi la plupart des 100.000 à 200.000 personnes déplacées demeurent réfugiées en forêt. Les humanitaires en faveur desquels la zone-tampon a été établie sont du même avis. Les troupes rwandaises n'ont pas encore quitté le territoire congolais. Bien au contraire, elles s'y établissent pour longtemps. La menace rwandaise ne fait que se préciser par la présence des soldats infiltrés du Rwanda qui ont été appréhendés à Bukavu et à Kisangani. Soutenu par ses parrains américains et anglais, Kagame est en train de préparer une vaste opération militaire qui devra lui permettre de reprendre en mains tout l'Est de la Rdc.

CPM


J. Kabila :
La feuille de route totalement déroutée

A moins de cinq ans des échéances électorales qui devront sanctionner la fin de la période de transition telle que voulue par l'accord global et inclusif de Sun city en RSA, tous les indicateurs préélectoraux indiquent au rouge. Cette vision de chose, qui jadis a fait l'objet de plusieurs cogitations au sein des regroupements politiques avec le concours de la communauté internationale à travers le Comité international d'accompagnement de la transition (Ciat), vient encore une fois de monter ses limites.
En effet, l'année 2005 qui va certainement consacrer la fin de la transition en République Démocratique du Congo, et ce au mois de juin, risque de plonger les milliers de congolais en âge de voter dans un dilemme cornélien sans précédant , car elle représente une année de défi électoral en Rdc étant donné les différentes adresses du Chef de l'Etat à la nation  n'ont cessé de rappeler aux congolais que le calendrier de Sun City qui indique les élections en Rdc auront lieu en juin 2005 ne pourrait en aucune manière être modifié.
Tout en tirant les conséquences de la non tenue à l'échéance, il ne s'est pas empêché de déclarer haut et fort la démission du gouvernement de la transition. Ce qui, dans l'entendement de tout le monde, le président de la République y compris.

Du bluff inattendu

Porté aux fonts baptismaux  le 30 juin 2003, et ce pour 24 mois pour conduire le peuple congolais aux élections, le gouvernement issu de la formule inédite 1 + 4 n'a pas répondu aux attentes de la population. Les gouvernements (invertébrés) de la période de transition ont totalement échoué sur tous les plans. Non seulement ces derniers sont des véritables parvenus à la suite de la dimension politique de l'époque, mais très gravement ils se sont illustrés dans la compromission et dans l'incompétence.
En faisant un pas de recul relatif à l'évaluation de la feuille de route de la transition pilotée par la présidence de la République, seuls les hibernés politiques peuvent encore faire d'un optimisme -beat- de l'action gouvernementale. Et si l'enseignement était encore valorisé, les professeurs accorderaient une note très salée de l'ordre de 3 sur 10 en ce qui concerne le trajet de la transition.
Avec un chronogramme méticuleusement arrêté, et ce en rapport au mois de février 2005, les projections indiquent qu'aucune phase n'est encore prête. Plusieurs préalables ne sembleraient  pas être réalisés à ces jours. A moins de rêver; l'on rêve, la loi référendaire qui doit édicter les normes de cette consultation ne vient que d'être promulguée récemment alors que la population qui doit se présenter à ce référendum n'est pas encore connue. Les deux chambres du parlement auraient escamoté les débats tout ne se contentant  de la mouture présentée. Aussi curieux que cela puisse paraître  aux yeux des observateurs avisés, l'avant-projet de la constitution de la 3ème République sur lequel le peuple est sensé se prononcer en février prochain est en cours de vulgarisation à Kinshasa alors que les population de l'arrière pays risque de ne pas mieux le scruter.

Où en est-on avec la Cei ?

De l'avis des acteurs politiques, la dynamique du gouvernement  de transition a échoué sur tous les niveaux en dépit des remaniements sans cesse- pour distraire  l'opinion - que les ténors du pouvoir, a savoir les patrons de 1 + 4 en ont fait leur credo. En prenant du retard sur le référendum  constitutionnel, plusieurs échéances sont désormais  compromises. La commission électorale indépendante (Cei) qui disposerait d'un canevas précis et n'attendrait  que le signal du législatif est du moins court-circuité.
Pour se rendre compte à moins d'une cécité politique latente, les élections locales prévues en avril 2005 demeurent hypothétique dès lors que la loi électorale n'est pas encore initiée.
Quant aux législatives prévues en juin 2005, aucun préalable ordinaire n'a été programmé alors que l'opération de l'élimination des circonscriptions électorales a été fixée à février -mars 2005. Or, sans maîtriser la taille démographique en âge de voter bien qu'ayant opté pour un recensement électoral, l'on est en droit d'être pessimiste.
Bien que l'optimiste de l'Abbé Malu Malu soit " béat " car les aspects fondamentaux de sa démarche ne seront pas remplis, le rôle que compte jouer les églises demeure capital. Les propos de Monseigneur Monsengwo Pasinya, président de la conférence épiscopale du Congo, à l'issus de leur cogitation, sont venus jeter un pavé dans la marre au sein de la classe politique.
Faut-t-il démissionner dans six mois ?
Alors que le préside la République, le Général-Major Joseph Kabila continue à persister dans sa logique et de voir les élections se tenir au délais convenus par tous, soit le 30 juin tout en tirait les conséquences fâcheuses qui s'imposent, les contradictions flagrantes et accros de parcours tendus par l'espace présidentiel (Ndlr : 1 + 4) n'augurent nullement un avenir radieux.
Et la question qui intrigue l'opinion est de savoir si le courage d'envisager la démission ne serait que le seul apanage du chef de l'Etat. Le constat d'échec ainsi fait et établi par les congolais en général et les partenaires extérieur en particulier - qui évoquent  à mi-voix - n'est l'ombre d'aucun doute que la fameuse feuille de route est totalement déroutée. Quelle que soit la mise en place d'un énième  gouvernement pour tenter de sauver les meubles, le peuple congolais est loin d'espérer une fois favorable pour la démocratisation politique définitive du pays.
Léon Lotanda

Opposition politique
Ingele Ifoto ?
C'est le fidèle lieutenant de Z'Ahidi Ngoma !


Le long épisode né des machinations d'une certaine classe dirigeante ayant conduit au récent remaniement a connu son épilogue ou presque. Le ministre José Endundo n'a pas encore été remplacé. Ce qui ferait croire à bras de fer qui opposerait Joseph Kabila à Jean-Pierre Bemba. Du moins le sort est déjà jeté pour les cinq autres ministres qui étaient suspendus à la suite du rapport lacunaire de la Commission Bakendeja.
L'opinion aura cependant remarqué que le vice-président Arthur Z'Ahidi Bgoma aura profité de la vacance créée au ministère des Mines pour y injecter son pion, Ingele Ifoto, tiré des Affaires sociales
En effet, le nouveau ministre des Mines est le fidèle des fidèles de Z'Ahidi Ngoma. Il est, pour être précis, un des vice-présidents des Forces du futur, dont le coordonnateur de la composante Opposition politique est le président.
Le commun des mortels peut aujourd'hui comprendre le jeu de Z'Ahidi Ngoma qui a refusé de défendre Diomi Ndongala alors injustement sanctionné. Il s'attendait au dernier remaniement pour avoir le contrôle d'un département juteux. C'est ce qui s'appelle se servir.
Ainsi donc se découvre Arthur Z'Ahidi Ngoma qui, par ce vilain jeu, se croit en droit de préparer sérieusement les élections. Mais ce ne sont pas avec les billets de banque que les Congolais voteront. La longue traversée du désert leur aura permis de se méfier de ce genre de politicien.


Onusumba à la Défense:
récompense pour sa fidélité


Le limogeage de Jean-Pierre Ondekane et son remplacement par Adolphe Onusumba à la tête du ministère de la Défense nationale suscite des commentaires divers. La décision de Me Ruberwa illustre le caractère perfide des maîtres rwandais du Rcd - pour lesquels, seule la fin justifie les moyens. Lorsqu'ils ont crée le Rcd plusieurs jours après l'invasion de la Rdc par les troupes rwandaises, les stratèges de Kigali avaient besoin des Congolais pour faire de leur création, un mouvement authentiquement congolais. C'est ainsi que Ernest Wamba dia Wamba, Emile Ilunga Kalambo, Adolphe Onusumba Yemba ont été tour à tour nommés président du mouvement pro-rwandais avant de confier son destin à l'issue du dialogue intercongolais, à Me Ruberwa. Ancien secrétaire général, Me Ruberwa Manywa qui avait toujours été le véritable patron du Mouvement.
Après avoir pourvu le mouvement en cadres civils congolais, les " Afandé " à Kigali qui dirigent en réalité avaient porté leur choix sur certains cadres militaires issus des ex-Faz pour commander l'Anc, la branche armée du Rcd-Goma. Jean-Pierre Ondekane, militaire de formation, ancien de l'EFO-Kananga est un de deux adjoints du Dr Emile Ilunga Kalambo, successeur de Dr Adolphe Onusumba Yemba. L'officier passera à tort pour le chef militaire du Rcd. Il n'en a rien été. Les vrais chefs sont à Kigali. Il s'agit des " Afandé " (officiers en swahili-kinyarwanda qui dirigent en réalité).

Général de division pour avoir nettoyé Uvira

Les deux " O" (Ondekane et Onusumba) ont été élevés par les véritables maîtres du Rcd. Ce sont les mêmes qui avaient nommé le 3è président du mouvement en juin 2000 et qui l'ont sacqué deux ans plus tard, le 16 juin 2002. Qui a dit que Adolphe Onusumba Yemba n'était jamais né pour devenir président du Rcd, ni chef de Département des Relations extérieures, ni même vice-gouverneur de province ? Il s'est trompé car il a été tout cela. Il a même été plus : général de division de l'Armée du Rcd intronisé par... Azarias Ruberwa Manywa alors son propre secrétaire général et qui lui succédera à sa destination.
Qui t'a fait roi te détrône quand il veut, à sa propre convenance ! Cette vérité de la Palisse était ignorée de Onusumba et de Ondekane. Ils l'ont expérimenté à leurs dépens. Kin Kiey Mulumba décrit toutes les peripéties de la chute de Onusumba. Le premier en 2002 à l'issue des négociations du dialogue intercongolais. Auparvant, Vincent de Paul Lunda Bululu, après une sommaire palpation écrit Kin Kiey constate que le candidat Onusumba est un manche. Apprenant qu'il est médecin sorti du campus de Kisangani, il lui propose de reprendre l'avion pour l'Afrique du Sud, d'y attendre que la rébellion gagne la guerre et prenne le pouvoir. Lunda s'engageait, sur l'honneur, de le nommer responsable d'un centre de soins mère-enfant dans la capitale.
Lunda Bululu s'était trompé car après son limogeage dans la vague d'opérations de purification idéologique, Onusumba qui, sur le chemin de retour à Johannesburg s'est arrêté au Rwanda, s'est inscrit dans un cours pour de training militaire à Gabiro, un centre d'entraînement militaire à l'Est de Kigali. Alors que la majorité de jeunes recrues congolaises a déserté le camp dès le lendemain, Onusumba qui ne cesse de se rappeler sa bordée de jurons quand Lunda Bululu l'a renvoyé à ses études, achève un cycle de six mois. C'est dès son retour à Goma que Onusumba est parachuté à la tête du département des Relations extérieures. D'où la haute direction du mouvement le hissera à la tête de l'organisation. Six mois d'entraînement militaire lui ont suffit pour être élevé au grade de général de division. C'est à ce général de division que Ruberwa, le même, vient de confier le ministère de la Défense nationale.

Récompense pour sa fidélité

La nomination de Onusumba à la tête du ministère stratégique de la Défense nationale n'a rien à avoir avec l'équilibre régional dont on parle au Rcd-Goma. L'homme a tout simplement été récompensé pour sa fidélité et sa soumission. La réalité est toute simple, le " dernier de la classe " a été hissé jusqu'au sommet parce qu'il ne représente aucun danger pour ses maîtres. Aussi, après avoir lamentablement manqué ses sorties d'abord  au cours d'un conseil des ministres à Goma en temps que chef du département des Relations extérieures à l'issue d'une mission effectuée aux Etats-Unis puis en France, et en qualité de président du Rcd en Afrique du Sud. Néanmoins, il sera nommé général de division. C'est après qu'il ait personnellement conduit la guerre d'Uvira dans le Sud-Kivu et en a nettoyé proprement la ville et tous les abords ! Voilà pour le récompenser une énième fois, il a été parachuté à un poste dont il ne maîtrisera rien et dont tout sera fait par les Afandé de Kigali via les hommes de paille et autres traîtres qu'ils lui imposeront comme collaborateurs. Pour tout dire, Onusumba est un inconditionnel de Ruberwa à qui il doit tout.

Ondekane : “Nkolo tonga, abotoli tonga”

Aux termes de l'Accord global et inclusif, il revient aux chefs des composantes et entités de désigner les animateurs des postes qui leur reviennent et, le cas échéant, de les décharger ou de les permuter. Depuis le début de la transition, certains ministres et vice-ministres ont été déplacés ou limogés par les patrons de leurs composantes. En d'autres termes, les chefs des composantes et entités ont droit de vie et de mort politique sur tous leurs sujets.
Même s'il est un militaire formé et possédant une certaine expérience, Ondekane ne serait pas général-major s'il n'avait pas combattu dans les rangs de l'armée du Rcd-Goma. C'est donc à ce parti et à son maître Ruberwa qu'il doit ses galons de général. De ce fait, ce dernier peut le hisser au sommet ou le descendre aux enfers car il n'a de comptes à rendre à personne. Une chanson célèbre de feu Luambo Makiadi parle du tailleur et son aiguille qu'il peut céder à n'importe qui et reprendre à tout moment. Sans prévenir.
C'est ce qui est arrivé à Jean-Pierre Ondekane qui n'a pas démérité, mais que le maître a décidé souverainement - sous couvert du collège des fondateurs - de sacquer sans autre forme de procès.
Me Ruberwa, comme cela s'était déjà fait au niveau du mouvement, a préféré le remplacer par un apprenti-militaire devenu général par la seule volonté des parrains rwandais. Pourquoi remplacer un professionnel des armes par un amateur ? Pour mieux contrôler ce dernier lui dicter instructions et directives et lui soutirer toutes les informations utiles à la cause des banyarwanda, alias congolais rwandophones.





Remaniement
Six mois aux nouveaux ministres pour “bouffer” rapidement

Le remaniement du gouvernement opéré lundi par le chef de l'Etat à partir de Kisangani a vu l'entrée de huit nouvelles personnalités. Les unes ont été appelées à remplacer les ministres qui étaient suspendus tandis que les autres ont pris la place de ceux dont leurs composantes respectives voulaient se débarrasser pour diverses raisons.
Comme il se doit, les heureux promis ne cachent pas leur joie d'accéder à d'importantes fonctions ministérielles. Cela va de leur droit. Mais, les véritables raisons d'être satisfaits sont sans conteste, la manne qui leur tombera désormais du ciel. Ils rêvent déjà à se faire une nouvelle garde-robe, à acquérir une belle villa dans les quartiers huppés de la capitale, à renouveler leur mobilier, à accroître leur parc automobile et à s'offrir de nouveaux " bureaux " à travers toute la commune.
Entrant au gouvernement au crépuscule de la transition, à moins qu'on joue aux prolongations, ces nouvelles excellences n'ont que très peu de temps pour réaliser leurs projets. Ils ne disposent que de six mois pour bouffer rapidement. Leur gloutonnerie peut s'avérer suicidaire pour leurs ministères et des entreprises publiques sous leur tutelle et qui seront pillés systématiquement.
Mais qu'ils ne fassent gaffe. A force d'avaler trop vite, ils peuvent se faire accrocher une arête dans la gorge pour leur malheur.
Dieu seul sait quand le prochain audit passera pour se rendre compte de la gestion des heureux promus.


SALONGO HEBDO, 07/01/2005





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