Louis-Philippe Hémond

Note du webmestre :
De temps en temps, la présence du site du NFB Club ONF sur le Web nous réserve de belles surprise.
C'est une fois de plus le cas ce 28 mars 2006.

Je viens de visiter le site des anciens de l’ONF. Je suis tombé dessus vraiment par accident, en recherchant l’adresse de Claude Pelletier.

Mon nom est Louis-Philippe Hémond. J’ai débuté à l’ONF en 1973, comme courrier (“mailboy”) durant l’été, travaillant avec Bob Maisaitis, Elzear Gariépy et toute l’équipe des services administratifs. Durant l’été 1974, j’ai travaillé à l’atelier d’impression avec René Marier. Et en 1975, au magasin principal avec Pascal Fiorini.

Durant mes études universitaires, j’ai passé mes étés au laboratoire, travaillant pour Grant Dearnaly et Conrad Perreault, et j'y suis resté à la fin de mes études. En 1983, je suis passé aux studios comme magasinier à l’éclairage, travaillant pour Claude Pelletier et Laval Fortier. Durant ce temps j’ai laissé quelques traces ici et là comme preneur de son, assistant à la caméra, un peu d’éclairage aussi. Comme l’ONF participait au remboursement de nos frais de scolarité, j’ai entrepris un deuxième Bac, aux HEC, en comptabilité et finance. Après avoir complété ces études, j’ai quitté au printemps 1986.

Depuis je suis devenu courtier en valeurs mobilières, d’abord pour Tassé et Associés, puis pour Wood Gundy. J'ai survécu au crash de 1987, certains de mes clients aussi. En 1989, j’ai accepté un travail à la Bourse de Montréal, participant au lancement des contrats à terme sur obligations du Canada et autres options et produits financiers.

En 1991, j’ai quitté Montréal et suis allé m’installer à Chicago, où j’ai accepté un emploi pour les affaires internationales du Gouvernement du Québec. En 1994, je suis de nouveau retourné travailler dans les contrats à terme, pour le Chicago Board of Trade, puis pour le bureau de Chicago de NASDAQ en 2000. J’ai complété une maîtrise en finance et statistiques à l’Université de Chicago en 1997.

En 2003, je suis revenu au Canada et suis maintenant à Toronto à la Banque de Nouvelle-Écosse, où je suis chef d’équipe pour le développement de Scotia OnLine, l’interface de courtage en ligne de la banque.

En 1994 j’ai épousé une New-Yorkaise, Riva Aidus, à Cape Elizabeth, dans le Maine, et nous avons deux enfants, Colin et Zachary. Je suis en contact régulièrement avec Richard Gauthier, qui fut témoin lors de mon marriage.

J’ai appris l'an dernier, par le Globe and Mail, le décès de Don Arioli et j'ai fait parvenir à l’éditeur quelques notes de mes souvenirs à son sujet. Ces notes ont été publiées dans le Globe le 29 décembre dernier.

I remember... Don Arioli

We always took care of Don Arioli's mail first. His correspondence was illustrious, not for the number of letters he sent, nor for the prose they contained; others, indeed, enjoyed Don's words. But for us, it was his envelopes that stimulated our imagination.

While still in high school, I landed a summer internship at the National Film Board. Lacking a well-connected father or a patron of the arts for a mother, I was promptly assigned to the mailroom. Every once in a while, after picking up the mail at the English Animation Studio, I would enter the mailroom and announce: "You've got to see Don Arioli's letter!"

Don had the wonderful habit of decorating otherwise plain envelopes with drawings of colorful characters from his animated films. He depicted them in costumes, engaged in various activities, hinting at the letter's content; other times a caption conveyed a message, a greeting, or a joke for the addressee. Always, the drawings were cheery, colorful, and funny. To us, the mail boys of the NFB, they were true works of art.”


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