vol.5, no.2 septembre 1999

�ditorial

Des tas de gens sont furieux et avec raison. Mais leur col�re manque partiellement la cible. Le 21 juin dernier, par un temps superbe, l'ONF a tenu une f�te pour marquer son 60e anniversaire sous le grand chapiteau. Plus de 1,200 personnes en �taient et ce fut un grand succ�s. Joan Pennefather et Fran�ois Macerola, anciens commissaires � la cin�matographie se sont joints � Sandra Macdonald pour accueillir les employ�s, retrait�s, administrateurs, politiciens, fournisseurs et repr�sentants de l'industrie priv�e.

Le succ�s de l'�v�nement a repos� sur une bonne organisation et exig� beaucoup de travail.

Le probl�me, c'est que nombre de personnes qui auraient d� recevoir une invitation ont �t� oubli�es, dont des v�t�rans comptant plus de 30 ans de service, d'anciens directeurs, m�me un ex-commissaire � la cin�matographie, et une foule de gens gr�ce auxquels on pouvait ce jour-l� c�l�brer le 60e anniversaire de l'ONF. NFB-Club-ONF a annonc� la f�te dans son bulletin au d�but de juin, en encourageant ses membres � y participer et � faire circuler la nouvelle � l'ext�rieur de ses rangs. Dans nombre de cas, c'est la seule fa�on par laquelle les retrait�s ont entendu parler de l'�v�nement.

Quand un membre du comit� d'organisation s'est fait demander pour quelle raison certains n'avaient pas re�u d'invitation, il a r�pondu - � notre grand �tonnement - qu'il s'agissait-l� d'une responsabilit� de NFB-Club-ONF, plus pr�cis�ment de Ron Jones. Or, nous avions demand� des invitations � l'intention des ex-employ�s de l'ONF d�s le 21 mai et nous nous sommes fait r�pondre que ces invitations n'�taient pas encore imprim�es, qu'en fait, elles ne seraient pas pr�tes � temps.

Le 11 mai, nous avions d�j� demand� de faire para�tre une br�ve annonce dans certains journaux canadiens et de recourir au service gratuit offert pour les communications d'int�r�t public dans certaines stations de radio afin de rejoindre les non-membres. L'id�e a sembl� judicieuse, mais n'a jamais �t� concr�tis�e.

Le 21 mai, on nous a de nouveau assur� que tous les retrait�s seraient invit�s � la f�te.

Tout ce temps, on nous a certifi� que tous les membres du club recevraient une invitation; le jour m�me, les organisateurs nous affirmaient encore que cela avait �t� fait. Lorsque le contraire leur a �t� signal�, ils nous ont dit que notre liste d'envoi n'�tait peut-�tre pas � jour. Pourtant, nous avions utilis� la m�me liste pour faire parvenir le bulletin de juin et un seul num�ro nous est revenu pour adresse erron�e (ce qui a �t� corrig� depuis).

Se pourrait-il que tous ces oublis s'expliquent simplement par le fait que les gestionnaires actuellement en poste ne connaissent pas ces gens qui ont r�alis� et produit certains des films les plus importants de l'ONF ou qui ont veill� � la distribution ou � l'administration de ces productions?

L'administration de l'ONF s'est montr�e fort g�n�reuse � l'endroit de NFB-Club-ONF et je lui suis personnellement reconnaissant de l'aide qu'elle nous a apport�e ces quatre derni�res ann�es, tout particuli�rement dans le cas de Sandra Macdonald. Selon moi, les responsables croient � notre club parce qu'il repr�sente plus de 300 ex-employ�s de l'ONF et non pas parce que ces 300 personnes et une foule d'autres ont contribu� � l'histoire de l'Office. S'il est vrai que l'Office ne peut s'asseoir sur ses lauriers ni ne doit se reposer sur ses ant�c�dents pour assurer son avenir, il n'en reste pas moins que, sans ces hommes et ces femmes des premi�res heures, il n'y aurait pas eu de 60e anniversaire � c�l�brer ni non plus, de toute �vidence, d'avenir possible.

Ron Jones


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