2001

vol.7 no 2, septembre 2001

� tous les amis et amies du NFB-Club-ONF

Tom Daly

J'ai re�u votre int�ressante invitation � participer � l'exposition que vous organisez en octobre � Montr�al.

Je ne peux pas y participer, mais cette invitation m'a fait penser � vous envoyer de mes nouvelles, qui ont plut�t valeur d'archives.

Quand, au d�but de l'an 2000, j'ai �t� propos� pour l'Ordre du Canada, essentiellement pour mon travail � l'ONF, le Whos Who canadien m'a demand� ma biographie pour son �dition 2001. J'ai d�cid� d'accepter dans un but bien pr�cis. Outre les faits pertinents de ma propre vie, je souhaitais y mentionner le maximum de personnes avec qui j'avais travaill� et dont les comp�tences avaient compt� pour beaucoup dans le succ�s que je partageais avec eux, et qui m'avaient par ailleurs appris tant de choses sur le plan personnel.

Bien que le style impos� par le Whos Who ne m'ait pas laiss� tellement de latitude, j'ai r�ussi � introduire le nom de 17 personnes. Il y en avait davantage dans ma bio originale, mais plusieurs ont d� �tre enlev�s par manque d'espace. J'esp�re que quiconque lit cette notice sans y retrouver son nom saura qu'il y figurait dans la premi�re version.

J'aimerais �galement parler d'une conversation que j'ai eue avec la gouverneurs g�n�rale, Adrienne Clarkson, (je crois qu'elle pourrait int�resser les membres du Club) apr�s la remise de I'Ordre du Canada, � Rideau Hall, le 28 f�vrier 2001. Vers la fin du banquet qui a suivi la c�r�monie, elle s'est approch�e de la table o� j'�tais assis avec Ruth, et c'est ainsi que j'ai eu l'occasion de lui parler d'une chose qui m'avait g�n� au plus haut point ce soir-l�. Je lui ai dit qu'au cours de l'apr�s-midi, j'avais r�alis� que plusieurs des membres de l'ONF ayant re�u l'Ordre du Canada ces derni�res ann�es, moi y compris, devaient largement leur c�l�brit� et leurs succ�s � John Grierson. Or, Grierson lui-m�me n'a jamais re�u de marque de gratitude du Canada, pas m�me un vote de remerciement quand il nous a quitt�s apr�s la guerre. J'en �prouvais comme une col�re inassouvie.

Mais je lui ai dit que, apr�s cette c�r�monie, j'avais le sentiment que par toutes ces distinctions d�cern�es � d'autres de l'ONF et par la chaleur de sa pr�sentation, le Canada reconnaissait au moins implicitement tout ce que Grierson avait apport� au pays et l'en remerciait. Et que j'avais senti que cette col�re couv�e depuis longtemps commen�ait d�j� � s'estomper. La gouverneurs g�n�rale m'a dit qu'elle �tait tr�s contente d'apprendre cela, en ajoutant que son bureau ne pouvait rien de plus puisque l'Ordre du Canada ne peut �tre d�cern� � titre posthume.


Hosted by www.Geocities.ws

1