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Vol.6 No 2, septembre 2000
par Marie-Pierre Tremblay
J'ai visit� pour vous, avec Olivier Foug�re qui a �t� mon cicerone, la partie r�nov�e du rez-de-chauss�e de l'�difice Norman-McLaren, soit la partie ouest.
Le mobilier est tout neuf, la peinture est encore fra�che, les murs n'ont pas une �gratignure. Au premier abord, on pourrait croire qu'on entre dans le bureau d'une compagnie d'assurances ou d'une firme de comptables, car ici rien n'indique qu'il s'agit d'une bo�te de cin�ma. Pas un bout de pellicule, pas une bobine de film ou m�me une vid�ocassette ne tra�ne. Les affiches se font plus que discr�tes. C'est froid, net et neutre. Voil� pour le d�cor.
Parc automobile et courrier : peu de changements
Apr�s avoir mont� l'escalier qui m�ne du stationnement arri�re � la salle du courrier, d�s le coin tourn�, nous voici accueillis chaleureusement par Don Devey et Jocelyne Cloutier. Ici, peu de changements : on a abattu une cloison et on a restreint l'espace. Les activit�s sont toujours les m�mes : location de voitures, tri et distribution du courrier, etc.
L'informatique et l'Administration : bien au chaud dans la serre
Continuons notre tourn�e. En tournant � gauche, nous croyions prendre l'ancien corridor qui traversait l'�difice de part en part jusqu'� l'imprimerie. Erreur. Il n'y a pas un mais bien deux corridors. Ici, tout a �t� d�moli puis reconstruit. Il n'y a plus, venant de la gauche, le ronronnement des machines et des ventilateurs du laboratoire ; � droite est disparu le centre des op�rations vid�o qui logeait dans la serre... Non. Il ne reste rien de ce pass� pourtant pas si lointain. Un espace a �t� reconquis par les services de l'Informatique de gestion dirig� par Robert Gendron et de l'Administration dirig� par Maryse Charbonneau.
Ce qui caract�rise la section Informatique, c'est le silence qui y r�gne. Tout le monde est riv� � son �cran, absorb� dans son travail. Mais si les m�thodes changent, les hommes ne changent pas et notre arriv�e suscite un joyeux brouhaha. Ghislaine Montagne, Jacques Ricard, Normand Soucy viennent faire un brin de causette tandis qu'au fond de la salle des ordinateurs, les yeux immenses et s�ducteurs de Paul Newman veillent sur des dizaines de serveurs et d'�crans, des kilom�tres de fils enchev�tr�s et des tas de boutons t�moins.
L'univers de l'Administration est tout aussi silencieux. On entendrait une mouche voler. Faut-il regretter le cr�pitement des machines � �crire, le bruissement des liasses de papier d�plac�es, le va-et-vient d'un bureau � l'autre, la sonnerie impatiente du t�l�phone ? Claudette B�lair, Denise Larochelle, Louise Labrie ont connu l'ancien syst�me et disent s'�tre tr�s bien adapt�es au nouveau. L� encore les retrouvailles ont �t� anim�es. Et quel plaisir de revoir Karen Ogilvie, seule rescap�e du Service des voyages !
Am�nagements et Ressources mat�rielles : du tapis sur le plancher de l'imprimerie !
Poussons plus loin notre exploration. Nous voici rendus sur les lieux m�me de la d�funte imprimerie. L� encore, tout a �t� d�moli et reconstruit. Dans l'espace qui, un temps, fit la fiert� de Ren� Marier (il y a de cela combien d'ann�es, maintenant ?), on retrouve les Am�nagements et la Gestion des ressources mat�rielles. Les Am�nagements, c'est essentiellement Regina Doucet, responsable, entre autres, des relations avec les Travaux publics. Elle occupe le bureau du sud-ouest mais comme elle �tait tr�s occup�e, nous ne l'avons que bri�vement salu�e. Puis nous sommes litt�ralement tomb�s sur Jos Virgilio, chef des Ressources mat�rielles (achats, v�rification et contr�le des inventaires, douanes, exp�dition, etc) qui occupe la partie est de l'ancienne imprimerie, avec Lew Browne et Rose Donato. Ce service a subi les affres du rouleau compresseur et est pass� de 25 � 13 employ�s en quelques mois � peine.
L'Entrep�t ou la caverne d'Ali-Baba
Cependant, le royaume de Jos s'�tend de l'autre c�t� du corridor et l�, guid� par �lie Mubayed, nous p�n�trons dans un endroit o� se cachent bien des tr�sors.
C'est un entrep�t �norme, climatis� et d'une propret� immacul�e. � gauche du guichet toujours en place, on peut voir Larry Bush, magasinier et responsable de la photocopie et de l'assemblage. 1 200 000 copies par ann�e. Noir et blanc et couleur. Un peu plus loin, Micheline Bellemarre classifie et tient � jour l'inventaire complet des cin�-fiches, jaquettes vid�o et affiches. Ouf ! On m'avait dit que tout avait �t� bazard� ! Au hasard, elle fait glisser un classeur et que vois-je ? La premi�re cin�-fiche que j'ai �crite pour un film qui s'intitulait La Revanche des choses (1976)... Un peu plus loin s'alignent bien sagement les vid�ocassettes et les vid�odisques de la collection courante. Ici, on prend les commandes et on se charge de l'exp�dition. Les chiffres sont impressionnants : plus de 100 000 cassettes vendues par ann�e !
En contrebas, � droite, un cimeti�re d'ordinateurs et d'imprimantes, pour la plupart des Macs. L'ONF n'utilise plus maintenant que la plate-forme IBM et ces vestiges d'un autre �ge attendent d'�tre exp�di�s aux �coles en vertu d'un programme gouvernemental sp�cial. � gauche, une table bancale, des chaises cass�es, des trucs qui restent de la premi�re vente de mobilier � jamais �tre organis�e en faveur du personnel. Soudain, un cri de surprise du sage Olivier : " Mais c'est la biblioth�que de Tony Vielfaure! " Mais oui, elle est l�, venant de subir une chirurgie importante � la patte avant droite, elle est l� et attend l'�b�niste avant d'aller d�corer le bureau d'un autre administrateur. Comme quoi certains objets survivent aux pires h�catombes !
Retour sur nos pas � travers pots de colle, papier, crayons, plumes, cartons et fournitures diverses. La visite est termin�e. Suite au prochain num�ro.
NDLR : J'ai choisi d�lib�r�ment de ne nommer que quelques personnes de chaque service. J'esp�re que celles dont le nom a �t� omis ne seront pas offusqu�es.
