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Le choix du Chef de l'État


 

Au-delà des pouvoirs exécutif et législatif - et arbitre de l'équilibre entre eux qui est le gage d'une saine démocratie - il est bon qu'existe un palier d'autorité qui soit en fait la manifestation ultime du pouvoir judiciaire et incarne la LÉGITIMITÉ. Les monarchies ont leur façon de satisfaire ce besoin, que les démocraties copient souvent en créant une fonction symbolique de Chef de l'État. C'est une sage initiative.

L'élection du Chef de l'État se fait en trois étapes. Elle débute 45 jours avant que le titulaire du poste n'atteigne soixante-quinze ans révolus, 45 jours avant celui de sa retraite pour raison de santé s'il en a donné avis, ou dix jours après son décès, auquel cas l'intérim de la fonction est assuré par le chef de la plus haute cour de justice du pays.

La première étape consiste en un vote totalement ouvert sur un site Internet ad hoc de l'État. Tout individu utilisant simplement son NIP et sa Carte Citoyenne, peut proposer pour le poste de Chef de l'État, un citoyen n'est pas et n'a pas été Chef de l'Exécutif, Ministre d'un Gouvernement ou membre d'un Parti. Il peut aussi apporter son appui à l'une des propositions déjà faites. Les résultats sont continuellement mis à jour site. Le but est que la population prenne conscience de l'appui dont disposent ceux qui pourraient occuper cette fonction hautement représentative.

Après un mois, les dix citoyens qui ont reçu le plus de votes sont seuls maintenus et les électeurs ont une semaine pour apporter leur soutien à l'un d'entre eux. Les résultats de cette seconde étape ne sont pas publiés progressivement, mais révélés uniquement lorsque celle-ci est terminée. De même pour la troisième étape, alors qu'on ne garde que les deux citoyens qui ont obtenu le plus d'appuis. La population a une semaine pour désigne celui qu'elle préfère. Il occupera le poste jusqu'à 75 ans révolus.

On remarque que ce processus ne comporte pas de mise en candidature et ne prévoit pas de désistement. C'est le devoir de citoyen de quiconque est proposé de laisser la démarche suivre son cours. Ceci est fait pour éviter toute cabale et permettre que soient élues des personnalités qui, si un désistement était possible, choisiraient souvent de se désister plutôt que d'être en ballottage.

Les tâches du Chef de l'État, outre son rôle de représentation, sont: 1) de présider le Conseil Électoral dont le secrétariat s'assure de la régularité des scrutins. 2) de présider le conseil constitutionnel qui déciderait : a) d'une contestation par le Chef de l'Exécutif du bien fondé de sa révocation par l'Assemblée pour des motifs prétendus frivoles ou fallacieux, et b) de la destitution d'un ou plusieurs députés ne respectant pas l'impartialité qui doit être la leur. 3) d'apposer à sa discrétion un veto dilatoire aux décisions prises par référendum.

En cas de crise grave et de vacance de l'Exécutif, le Chef de l'État peut, à la demande de l'Assemblée, désigner un Chef de l'Exécutif plénipotentiaire pour la durée de la crise


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