DEMOCRATIE CONTRACTUELLE
DC
LE POUVOIR DE CHANGER LES CHOSES
LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE
- Rien, dans notre système politique actuel, n'oblige un politicien
à remplir ses promesses. Un politicien peut dire n'importe quoi
avant et faire n'importe quoi après une élection. Ce qui
a été dit n'a pas valeur de contrat. Est-ce bien ce qu'on
a en tête quand on parle de démocratie: un mandat en blanc
pour faire n'importe quoi ? Non, bien sûr, n'est-ce pas ? Eh bien
vous avez tort ! La réponse est &laqno;oui ». Dans une démocratie
représentative, le gouvernement élu peut faire n'importe
quoi.
UNE DÉMOCRATIE CONTRÔLÉE
Les députés ne font pas ce que les électeurs
voudraient qu'ils fassent, mais ce que leur parti leur dit de faire. Ce
n'est pas un abus de confiance, ni de la fausse représentation, c'est
la règle actuelle du jeu. Un député doit voter selon
la ligne de son parti, sans quoi il en est exclu; ce qui signifie qu'il
ne sera sans doute pas réélu.
VERS LA DÉMOCRATIE CONTRACTUELLE
Dans la DÉMOCRATIE CONTRACTUELLE les rôles des partis,
de leurs chefs et des députés sont différents. L'élection
est un contrat accordé par la population à un parti pour qu'il
applique son programme. Les députés sont ceux qui surveillent
l'application du contrat. La démocratie contractuelle est un effort
ultime pour redonner à la politique une image d'honnêteté,
d'efficacité et de démocratie réelle. Pour ce faire
il faudrait :
- Que soit élu, dans chaque circonscription
électorale, dès la prochaine élection générale,
un député INDÉPENDANT qui ne sera au service d'aucun
parti, mais qui se sera donné pour seule mission de représenter
ses électeurs ;
- Que ces députés indépendants,
majoritaires à l'Assemblée nationale, s'engagent à
voter un amendement à la loi électorale distinguant pour
l'avenir, comme aux États Unis, le pouvoir législatif (les
députés) du pouvoir exécutif (le gouvernement), imposant
à ce dernier l'obligation stricte de réaliser le programme
sur la foi duquel il aura été élu ;
- Que, par la suite, l'Assemblée nationale
décrète la tenue d'une élection générale
pour désigner le futur Premier Ministre et son équipe (le
gouvernement) au suffrage universel à deux tours, comme le Président
l'est en France ;
- Que le Premier Ministre élu et son
équipe gouvernent le Québec sous le contrôle vigilant
de l'Assemblée nationale souveraine, laquelle pourra les révoquer
s'ils ne respectent pas leurs promesses.
Au lieu de voter sur des promesses qui ne seront pas tenues, on votera
pour des partis qui prendront l'engagement contractuel d'accomplir leur
programme.
Au lieu de députés qui représentent des partis, nous
élirons des députés indépendants qui représenteront
leurs électeurs, et dont le mandat sera de vérifier si le
Premier Ministre élu et son équipe (le gouvernement) respectent
bien leur programme.
Si vous êtes d'accord...
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