Neues Elsaß-Lothringen
Es lebe ein freies Elsaß-Lothringen in einem vereinigten Europa, Karl Roos

Elsaß-Lothringisches Wochenblatt

1. Oktober 1997

Karlsruher Abkommen in Kraft
seit 1. September

Am 1. September - genau vor einem Monat - ist das am 23. Jänner 1996 unterzeichnete Karlsruher Abkommen zwischen BRD, Franreich, der Schweiz und Luxemburg in Kraft getreten.

Dieser Staatsvertrag stellt ein bedeutender Fortschritt im Bereich grenzüberschreitender Zusammenarbeit dar, deren rechtliche Grundlage es nun für Aargau, Baden-Württemberg, Basel-Land, Basel-Stadt, Elsaß-Lothringen, Jura, Luxemburg, Rheinland- Pfalz, das Saarland und Solothurn bildet. Aufgrund dessen können nun die Bürger jener angrenzenden Länder gemeisam z.B. Kindergärten, Schulen oder Verkehrsverbünde planen und verwirklichen.

Der deutsche Bundesaußenminister Klaus Kinkel (FDP) sagte dazu, "das Abkommen schaffe den nötigen rechtlichen Rahmen, damit die Gemeinden und Verbände direkt mit ihren Partnern auf der anderen Seite der Grenze rechtliche Vereinbarungen schließen können."

Initiator des Abkommens war das Land Baden-Württem- berg. Dort plant eine Gemeinde auf dem badischen Rheinufer den gemeinsamen Betrieb eines Freibades mit einem elsässischen Zweckverband.

Endgültig ist es nun mit der Zeit vorbei, als man sich vor dem französischen Zollbeamten fürchten sollte, weil man jenseits der Grenze getankt oder sonstwas gekauft hatte. Die Landeshauptstadt Straßburg hatte längst als Vorbild gedient, wo eine Buslinie (21) bis an die Kehler Stadthalle fährt. Ähnlich könnte man sich nun vorstellen, daß eine Line der Karlsruher S-Bahn bis nach Lauterburg führe, daß eine S-Bahn-Linie Freiburg und Colmar verbinde, daß Stieringen-Wendel und Forbach dem Saarbrücker Verkehrsverbund bzw. Neudorf, Hüningen und St. Ludwig dem Basler Verkehrsverbund beitreten.

Das zwischen Elsaß und Pfalz geteilte Dorf Scheiben- hard, das schon über einen gemeinsamen Pfarrer verfügt, könnte auch ein gemeinsames Kindergarten und eine gemeinsame Schule haben. Dasselbe gilt auch für die freiwillige Feuerwehr, die Mehrzweckhalle usw.

Vielen anderen Dörfern könnte eine derartige grenzüberschreitende Zusammenarbeit zugutekommen. Der Ball liegt nun bei den Bürgermeistern, den Lokalpolitikern und vor allem bei den Bürgern im Grenzgebiet, daß der vom Karlsruher Abkommen dargestellte Fortschritt in die Praxis umgesetzt wird.

 Karl Goschescheck

L'Accord de Karlsruhe en vigueur depuis le 1er septembre

Le 1er septembre - il y a exactement un mois - l'Accord de Karlsruhe si-gné le 23 janvier 1996 entre la RFA, la France, la Suisse et le Luxembourg est entré en vigueur.

Ce traité d'Etat représente un progrès important dans le domaine de la coopération transfrontalière, dont il constitue aujourd'hui la base pour l'Alsace-Lorraine, l'Argovie, le Bade-Wurttemberg, Bâle-Ville, Bâle-Campagne, le Jura, le Luxembourg, la Rhénanie-Palatinat, la Sarre et Soleure. Les citoyens de ces pays limitrophes peuvent désormais planifier et organiser en commun entre autres des écoles maternelles, des écoles primaires ou des syndicats de transports.

Le ministre fédéral allemand des affaires extérieures Klaus Kinkel (parti libéral) a déclaré que "ce traité crée le cadre juridique nécessaire pour que les communes et communautés de communes puissent passer des accords directs avec leurs partenaires de l'autre côté de la frontière."

En Bade-Wurttemberg, pays à l'initiative du traité, une commune de la rive badoise du Rhin projette déjà la gestion d'une piscine avec un syndicat de communes alsaciennes.

Il en est définitivement fini du temps où l'on devait craindre le douanier français, car on avait pris de l'essence de l'autre côté de la frontière ou qu'on y avait fait l'une ou l'autre emplette. La capitale Strasbourg avait déjà montré l'exemple depuis longtemps, une ligne de bus (21) menant à la salle municipale de Kehl. Ainsi, on pourrait imaginer qu'une ligne du RER de Karlsruhe aille jusqu'à Lauterbourg, qu'une autre ligne de RER relie Fribourg et Colmar, que Stiring-Wendel et Forbach adhère à la communauté de transports de Sarrebrück ou res-pectivement Village-Neuf, Huningue et Saint-Louis à celle de Bâle.

Le village de Scheibenhard, partagé entre l'Alsace et le Palatinat, dispose déjà d'un curé commun, il pourrait aussi avoir une maternelle cummune et une école commune. Cela vaut également pour les pompiers volontaires, la salle polyvalente etc.

Bien d'autres villages pourraient ainsi mettre à profit la coopération transfrontalière.

La balle est désormais dans le camp des maires, des élus locaux et surtout des citoyens de la zone frontalière, afin que le progrès que représente cet accord de Karlsruhe se concrétise dans la pratique.

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