Neues Elsaß-Lothringen
Es lebe ein freies Elsaß-Lothringen in einem vereinigten Europa, Karl Roos

Elsaß-Lothringisches Wochenblatt

13. November 1997

Wir sind ein Volk!

Auch wenn es einigen ewiggestrigen Jakobinern und vor allem unserer gehemmten verkrusteten Politklasse nicht paßt, sind wir Elsaß-Lothringer keine Franzosen: die alemanischen Elsässer und die frän-kischen Lothringer haben wesentlich mehr Gemeinsames als mit ihren deutschen und französischen Nachbarn.

Elsaß und Lothringen gehörten beide dem Deutschen Reich, bis Frank-reich sie allmählich durch Waffengewalt eroberte: Metz (1552), das Elsaß (1648), Straßburg (1681), Lothringen (1766) und Mülhausen (1798). Beide Provinzen wurden nach der französischen Revolution ei-ner Französierungswelle ausgesetzt, bis sie 1871 trotz der Proteste einer volksfremd gewordenen Bourgeoisie als Reichsland dem neuen Deutschland angeschlossen wurden.

Gemeinsam erlebten dann Elsässer und Lothringer einen kulturel-len (Mundartliteratur, Jugendstil,...), demokratischen (Landtag, Lan-desregierung, Landesverfassung,...) wirtschaftlichen (Eisenbahn,...) und sozialen (Krankrenversicherung,...) Aufschwung bislang ohne-gleichen.

Dieser Entwicklung wurde 1918 durch Einmarsch der französi-schen Truppen ein brutales Ende gebracht. Bedeutende Politiker, wie Landtagspräsident Dr. Eugen Ricklin wurden für lange Jahre eingeker-kert. Doch leistete das elsaß-lothringische Volk noch jahrelang Wi-derstand, u.a. mit der Unabhängigen Landespartei, dessen Landesvor-sitzender, Dr. Karl Roos 1940 mit dem Leben sein politisches Engage-ment für ein freies Elsaß-Lothringen und ein vereintes Europa zahlen mußte.

Das elsaß-lothringische Volk hat eine tausendjährige Geschichte hinter sich und eine noch längere vor sich. Es soll es nur wollen, und dafür braucht es sein Selbstbewußtsein zurückzugewinnen. Andere Völker - Bretonen, Korsen, Basken, Kanaken, Flamen, Savoyer, Okzitanier, Ka-talanen, Kerukerer, Tahitianer,... - befinden sich in derselben Lage, wie wir, und werden, wie wir, eines Tages ihre Freiheit wieder erlangen, denn darüber werden die Elsaß-Lothringer allein entscheiden.

Wie einst ist und bleibt unser Motto: "Es lebe ein freies Elsaß-Lothringen in einem vereinten Europa".

 Karl Goschescheck

Nous sommes un peuple!

Même si cela ne convient pas à certains jacobins réactionnaires et avant tout à notre classe politique sclérosée, nous, Alsaciens-Lorrains, ne sommes pas des Français: les Alsaciens alamans et die les Lorrains francs ont bien plus en commun qu'avec leurs voisins allemands et français.

L'Alsace et la Lorraine appartenaient toutes deux à l'Empire allemand, jusqu'à ce que la France ne les conquière progressivement par la force des armes: Metz (1552), l'Alsace (1648), Strasbourg (1681), la Lor-raine (1766) und Mulhouse (1798). Les deux provinces furent l'objet après la Révolution française, d'une vague de francisation, jusqu'à ce qu'elles soient rattachées en 1871 à la nouvelle Allemagne en tant que Reichsland malgré les protestations d'une bourgeoisie devenue étrangère à son propre peuple.Ensemble, les Alsaciens et les Lorrains connurent alors un dévelop-pement culturel (litérature dialectale, jugendstil,...), démocratique (as-semblée nationale, gouvernement, constitution,...) économique (chemin de fer,...) et social (sécurité sociale,...) jusqu'alors sans pareil.

L'entrée des troupes françaises en 1918 mit une fin brutale à ce développement. D'importants hommes politiques, tel le président de l'assemblée nationale, le Dr. Eugen Ricklin furent emprisonnés pour de nombreuses années. Mais le peuple alsacien-lorrain résistant encore durant de longues années, entre autres avec le Parti National Indépen-dant, dont le président, le Dr. Karl Roos paya en 1940 de sa vie son en-gagement politique pour une Alsace-Lorraine libre et une Europe unie.

Le peuple alsacien-lorrain a derrière lui une histoire millénaire et son avenir ne fait que commencer. Il lui faut seulement le vouloir, et pour cela il a besoin de retrouver confiance en lui-même. D'autres peuples - Bretons, Corses, Basques, Kanaks, Flamands, Savoisiens, Occitans, Catalans, Kerukerens, Tahitiens,... - se trouvent dans la même situation que nous et ils recouvreront un jour jour leur liberté, tout comme nous, car seuls les Alsaciens-Lorrains en décideront.

Notre devise est et restera: "Que vive une Alsace-Lorraine libre dans une Europe unie"

 

 

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