Hummmm........... |
Quand elle passait � pr�sent, le vent l�ger de sa robe Lui paraissait si fort qu�il chancelait. Longtemps, il s��tait r�volt�, et parfois encore, il s�indignait, Il voulait se d�gager de cette possession imb�cile. Qu�avait-elle pour le lier ainsi? Ne l�avait-il pas vu sans chaussures?(...) Au moins s�il se f�t agi d�une de ces cr�atures superbes Qui ameutent la foule! Mais cette fille, cette rien du tout! (...) Apr�s chacune de ses col�res , il y avait en lui une rechute de passion, comme une terreur sacr�e d�avoir insult� son idole.(...)On pouvait ne pas la voir, la coudoyer ainsi que la premi�re venue; bient�t le charme agissait avec une force lente, invincible : on lui appartenait � jamais, si elle daignait sourire(...) Il s�avouait vaincu, elle �tait intelligente comme elle �tait belle, son intelligence venait du meilleur de son �tre. (Au bonheur des dames, �mile Zola-21 avr.2000) |
Pourquoi cette b�te f�roce qu�est l�amour m�attaque-t-elle? Ne pourrait-elle pas changer de proie et cesser de s�acharner sur moi? Mais ce qu�elle apporte de la joie, bien qu�elle soit passag�re et qu�elle ne dure gu�re pas...Mais j�aime tant ressentir la b�te me bercer un moment, dans ses lourds bras, pour le meilleur ou pour le pire. Laisse-moi libre choix de qui j�aimerai et n�aimerai pas, et ne m�oblige pas � combattre les espoirs que tu entretiens. Je ne te veux pas de mal...permets-moi de m�approcher doucement de ta br�ve magie envo�tante. Tu es responsable de tous mes chagrins, aussi fr�quents soient-ils, et de toute l�harmo nie d�une tendre passion �ph�m�re. Je te remercie et te maudis, b�te de gaiet� et d �amertume, sors de ma vie et ne la contr�le plus. � toi, la b�te qui se cache au fond de moi et qui ne me laisse pas vivre comme je veux dans le pr�sent mais dans les temps pass�s qui me hantent. (25 Janv.98-Naz) |