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Danias DANDURAND
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Rita HÉBERT
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naissance
1 mars 1916 à Ormstown,
décès 17 décembre 1976 à
Ormstown, âge : 60 ans.
Père : (recherche en cours)
Mère :
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naissance 29 obre à
Ste-Martine, baptême 30
p/m Zéphirin
Lamarre, grand-père, & Joséphine
Bourdeau, grand-mère,
décès 12 octobre 2007 à
Ormstown, âge : 89 ans,
sépulture 20 (voir l'hommage
rendu lors de ses funérailles à la fin de cette page).
Père : Télesphore HÉBERT
Mère : Yvonne
LAMARRE
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Marié(e) 22 mai 1940 à
Howick,
7 enfants :
1.1.
Irène
DANDURAND,
naissance 6 avril 1941 à Ormstown. Marié(e) 5 septembre 1960 à
Ormstown, Rosaire
CÔTÉ,
naissance 1 octobre 1928 à St-Augustin de Portneuf. 4 enfants.
1.1.1.
François
CÔTÉ,
naissance 27 décembre 1961 à Ville Lemoyne. Conjoint(e) Claire
SAVARD,
naissance 27 novembre 1962 à Loretteville. 2 enfants.
1.1.1.1.
Samuel
CÔTÉ,
naissance 9 février 1991 à Neuchatel.
1.1.1.2.
Maxime
CÔTÉ,
naissance 27 octobre 1994 à Neuchatel.
1.1.2.
Michel
CÔTÉ,
naissance 3 juillet 1964 à Ville Lemoyne. Marié(e) 27 juin 1987 à
Valcourt, Julie
DURAND,
naissance 15 novembre 1963 à Verdun. 3 enfants.
1.1.2.1.
Véronique
CÔTÉ,
naissance 25 janvier 1989 à St-Basile-le-Grand.
1.1.2.2.
Jacinthe
CÔTÉ,
naissance 9 avril 1991 à St-Basile-le-Grand.
1.1.2.3.
Philippe
CÔTÉ,
naissance 8 août 1994 à St-Basile-le-Grand.
1.1.3.
Lucie
CÔTÉ,
naissance 24 juillet 1965 à Ville Lemoyne. Marié(e) 15 août 1992
à Loretteville, Alain
MÉTIVIER,
naissance 26 février 1965 à Gagnonville.
1.1.3.1.
Olivier
MÉTIVIER,
naissance 29 avril 1994 à Cav-nic, Province Transylvanie, Roumanie,
immigration 18 août 1996 arrivé au Canada.
1.1.4.
Isabelle
CÔTÉ,
naissance 14 mai 1973 à Loretteville.
1.2.
Jeannette
DANDURAND,
naissance 2 janvier 1943 à Ormstown. Marié(e) 22 août 1964 à
Ormstown, Camille
GUÉRIN,
naissance 30 novembre 1938 à Ormstown.
1.2.1.
Jean-Pierre
GUÉRIN,
naissance 22 novembre 1967 à Ville Lasalle. Marié(e) 3 août 1996
à Orleans ON, Carrie
FLEMING,
naissance 6 février 1967 à Kirkland Lake ON.
1.2.1.1.
Patrice
GUÉRIN,
naissance 30 octobre 1970 à Dorval.
1.2.1.2.
Hugo
GUÉRIN,
naissance 3 avril 1974 à Dorval.
1.3.
Lucille
DANDURAND,
naissance 1 octobre 1946 à St-Antoine-Abbé. Marié(e) 1 novembre
1969 à Ormstown, Julien
CHRÉTIEN,
naissance 7 mars 1945 à Champs-Neufs, Abitibi. 3 enfants.
1.3.1.
Brigitte
CHRÉTIEN,
naissance 28 août 1970 à Ville Lasalle.
1.3.2.
Annie
CHRÉTIEN,
naissance 24 septembre 1976 à Ste-Marthe-sur-le-Lac.
1.3.3.
Marie-Claude
CHRÉTIEN,
naissance 8 décembre 1982 à Ste-Marthe-sur-le-Lac.
1.4.
Marcel
DANDURAND,
naissance 1 avril 1948 à St-Antoine-Abbé.
1.5.
Roger
DANDURAND,
naissance 6 mars 1950 à St-Antoine-Abbé. Un fils.
1.5.1.
Yves
DANDURAND,
naissance 27 septembre 1978 à l'hôpital St-Luc, Montréal.
1.6.
Gilles
DANDURAND,
naissance 16 mars 1953 à St-Antoine-Abbé. Marié(e) 29 décembre
1984 à Valleyfield, Lise
CHRÉTIEN,
naissance 22 novembre 1948 à Ste-Anne-des-Monts, Gaspésie.
1.6.1.
Claude
PAQUET,
naissance 18 novembre 1972 à Valleyfield.
1.7.
Sylvie
DANDURAND,
naissance 27 juillet 1962 à Ormstown. Marié(e) 1 juillet 1989 à
Ormstown, Daniel
DUHAIME,
naissance 4 juillet 1961 à Ste-Martine.
1.7.1.
David
DUHAIME,
naissance 26 septembre 2000 à Ste-Martine.
Recherches et textes par Yolande
Hébert Brault, de Ste-Martine
Mise à jour le 24 octobre 2007 par Paul
Meilleur, de Ste-Adèle
Mise à jour le 9 mars 2013 par Roger Dandurand
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Rubrique nécrologique
Funérailles de
Maman
C’est pour nous un grand
honneur de vous parler de Maman, mais nous le faisons avec un cœur bien
lourd.
Maman, c’était la
porteuse de vie. Elle a mis au monde 7 enfants, et pour une femme
perfectionniste, à une époque où il n’y avait pas
de commodités, la tâche était immense. Elle avait
souvent les jointures très gercées, à descendre et
à remonter le linge sur la planche à laver. Un jour, en
pleine canicule, on l’a observée, son visage était plein
d’eau. Est-ce que c’était des sueurs ou des larmes ?
C’était les deux. Mais elle continuait, car le travail devait
être fait. Elle en a passé des nuits blanches, elle en a
fait des mouches de moutarde, elle en a eu des inquiétudes. Il
n’y avait pas de répit pour elle.
Maman était
coquette, et avec raison. Lors d’une rencontre parent-professeur
à l’École Notre-Dame-du-Rosaire, lorsqu’ils avaient
appris que ma mère se nommait Rita Hébert, des parents
m’ont dit : « Saviez-vous que votre mère était la
plus belle fille de la région ?» Maman, cependant, aimait
passer inaperçue. Lorsqu’on lui faisait un compliment, elle
finissait toujours par dire « Bien non, voyons » et elle
trouvait toutes les raisons du monde pour que le compliment n’en soit
pas un. Maman aimait le grand, le beau, le parfait. C’était une
femme fière, toujours bien mise avec le chapeau
légèrement sur le côté, le foulard et les
gants assortis, les cheveux toujours parfaits et du rouge sur les
lèvres. Mais pour le rouge, il y avait peut-être une autre
raison. Elle m’avait dit, un jour que j’avais un petit creux de
santé : « Quand tu te lèves le matin, mets d’abord
un peu de rouge à lèvres. Durant la journée, s’il
t’arrive de passer devant un miroir et que tu y vois un peu de couleur
sur tes lèvres, tu te dis : Bien, je n’ai pas l’air si malade
que ça, et déjà, tu te sens mieux ».
Maman était douce.
Maman critiquait rarement. Elle avait trop peur de blesser. Elle
gardait beaucoup de choses à l’intérieur
d’elle-même. Mais, comme elle savait écouter et comme elle
aimait les enfants ! Avec eux, elle se laissait vraiment aller.
À un âge avancé de 80 ans, elle s’assoyait encore
par terre pour jouer avec le petit David. Elle a eu un regain de
vitalité lorsqu’elle a entendu la voix de la petite Catherine
à l’hôpital, et ce, moins de 24 heures avant son
départ.
Maman était aussi
une maîtresse de vie. Elle nous donnait des leçons sans le
savoir. Il me revient à la mémoire, quand elle s’assoyait
entre ma sœur Irène et moi pour mieux nous montrer à
broder. Elle nous faisait recommencer ce qui n’était pas
parfait. Il fallait absolument suivre les lignes bleues, et un jour
qu’elle nous trouvait assez grandes pour aider dans les gros travaux
ménagers, elle nous a donné un choix entre laver le
plancher ou laver la table et les chaises de cuisine. Il y avait de
fichues marques de caoutchouc sur les pattes des chaises. Irène,
dans sa grande gentillesse, m’a dit : « Tu es plus petite, toi,
choisis en premier. » J’ai choisi le nettoyage de la table et des
chaises. Irène a alors dit : « Je vais prendre le plancher
alors ». Et là, j’ai piqué ma crise. « C’est
ça, que j’ai dit, tu prends toujours le plus facile » et
j’ai voulu changer de tâche avec ma sœur qui était
d’ailleurs consentante de le faire, mais maman a dit « Non !
C’est ce que tu as choisi ; c’était ta décision, tu vas
le faire maintenant et jusqu’au bout à part ça ».
Cette leçon m’a bien servie dans l’éducation de mes fils.
Maman avait des mains de
fée. Maman brodait, cousait, tricotait, faisait pousser les
fougères comme personne d’autres et faisait les meilleurs
gâteaux du monde. Bien souvent, celui qu’elle avait
cuisiné pour le souper, nous le mangions en entier, tout chaud,
en revenant de l’école. Je n’ai jamais oublié, les
petites robes rouges à la devanture en nids d’abeille qu’elle
nous avait cousues pour le Jour de l’An. Je les vois encore, bien
pressées, accrochées au clou du mur de la cuisine. Rien
ne se perdait, non plus, chez nous, tant elle était habile.
Combien de fois, elle a défait de vieux manteaux, et
après avoir retourné et lavé le tissu, elle
faisait un pantalon ou un autre manteau à un des garçons
plus jeunes. Non seulement était-elle très habile, elle
était également restée jeune de cœur. Elle
s’extasiait comme une petite fille devant une nouvelle neige, des
décorations de Noël. « Viens donc voir ça
comme c’est beau! » disait-elle, toute émerveillée
».
Maman, comme elle
était courageuse ! C’est, je crois, ce qui l’a fait si belle,
cet honorable et grand courage face à la maladie. Lorsqu’un de
ses enfants s’inquiétait de son état de santé,
elle disait « Ah ! Ce n’est pas grave. Ne t’en fais pas avec
ça. Cela va passer ». C’était des batailles de tous
les jours pour elle. Elle en a gagné, elle en a perdu, mais
jamais elle ne s’est laissée aller à
désespérer.
Je vois ma mère
comme une héroïne. Elle n’a pas fait les manchettes des
journaux, elle n’a jamais paru à la télé non plus,
mais, quoique fragile et vulnérable, elle était aimante
et soucieuse du bien-être de tous; elle était le cœur de
son foyer. Je vois ma mère comme une rivière. La
rivière abreuve la faune, nourrit les berges, rafraîchit
l’air et puis s’en va, continue son cours. Maman était cette
rivière. Elle nous a abreuvés de conseils, nous a nourris
de ses valeurs, nous a rafraîchis de sa douceur, de sa sagesse et
puis, maintenant, elle continue son chemin nous laissant
derrière. Tout comme la rivière, sur son cours, elle a
traversé des tournants, des tourbillons, des torrents, des
chutes, du calme mais, elle a toujours continué.
Maman est vivante. Maman
ne nous a pas vraiment quittés; elle vit en chacun de ses
enfants. Maman a semé en nous des valeurs sûres, un
exemple de courage hors pair, une force de vivre quotidienne, que nous
transmettons, à notre tour, à nos enfants. Elle vit donc
en nous, en vous, nos enfants et petits-enfants.
Je sens encore la chaleur
de ses mains dans les miennes, ses mains qui se tendent maintenant vers
toi, Seigneur. Reçois-là bien et surtout, prends-en bien
soin.
Ma petite Maman, je te
berce dans mon cœur. Je voudrais tant te redonner ce que tu nous as
tant donné. Sois assurée, Maman, qu’il y aura toujours
une place bien chaude pour toi.
Ce n’est qu’un « Au
Revoir. » À très bientôt, ma petite Maman.
par Jeannette Guérin, 20 octobre 2007
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