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Marie-Rose HÉBERT

naissance 4 avril 1929 à Ste-Martine,
p/m Elphège Caya, oncle, & Rose-Anna Chèvrefils, tante,
décès 28 janvier 1988 à Ste-Martine, âge : 58 ans,
funérailles 1er février à l'église de Ste-Martine.

Père :  Albert HÉBERT
Mère : Exilda CHÈVREFILS

Marié(e) 31 décembre 1950 à Ste-Martine, Arthur RICHER, naissance 19 avril 1921 à St-Isidore, (fils de Frédéric RICHER et Léa DUMAS) décès 12 décembre 1980 à Ste-Martine, âge : 59 ans.

9 enfants.

1.1. Normand RICHER, naissance 21 mai 1953 à Ste-Martine. Marié(e) 14 décembre 1985, Suzy PAQUETTE, naissance 4 janvier 1964 à Montréal, 2 enfants.

1.2. Micheline RICHER, naissance 19 juin 1954 à Ste-Martine. Conjoints de fait Nagui (Guy) DALATI, naissance 2 janvier 1952.

1.3. Huguette RICHER, naissance 27 juillet 1955 à Ste-Martine. Marié(e) 26 août 1978 à Ste-Martine, Pierre LEVASSEUR, naissance 8 juin 1954, un enfant.

1.4. Lucie RICHER, naissance 21 juillet 1956. Conjoint(e) Yves ROCHON, naissance 9 décembre 1956, 2 enfants.

1.5. Germain RICHER, naissance 27 juin 1957 à Ste-Martine. Marié(e) 17 mai 1986 à Howick, Sheryl GILLIES, naissance 11 janvier 1959, 3 enfants.

1.6. Jean-Marc RICHER, naissance 15 novembre 1959 à Ste-Martine.

1.7. Marielle RICHER, naissance 22 novembre 1962 à Ste-Martine. Conjoint(e) Daniel PROVOST, naissance 24 novembre 1961.

1.8. Mario RICHER, naissance 6 mars 1965 à Ste-Martine. Conjoint(e) Michèle LABERGE, naissance 13 mai 1967, 3 enfants.

1.9. Stéphane RICHER, naissance 11 août 1967 à Ste-Martine. Conjoint(e) Nathalie FONTAINE.

MARIE-ROSE HÉBERT RICHER
1929  - 1988

C’est le 4 avril 1929 que naquit  Marie-Rose, fille d’Exilda Chèvrefils et d’Albert Hébert.  Née à Sainte-Martine dans le rang Touchette, elle vécut sur la ferme familiale jusqu’à son mariage avec Arthur Richer.  Ils passèrent ensemble 30 belles années jusqu’à ce que le décès d’Arthur les séparent.  Ils eurent 9 enfants, 5 garçons (Normand, Germain, Jean-Marc, Mario et Stéphane) et 4 filles (Micheline, Huguette, Lucie et Marielle).

Marie-Rose a été, tout au long de sa vie, une grande dame remarquable.  Remarquable pour sa grandeur d’âme, sa bonté, sa générosité, son courage et sa volonté inébranlable.

Marie-Rose voulait une famille unie et n’a pas ménagé ses efforts pour favoriser l’honnêteté, la justice, la collaboration et le respect.  Elle était patiente, douce et ferme.  Toujours elle était disponible, présente, accueillante et rassurante.  Elle se dévouait au bonheur de ses proches.  Ils se rappelleront tous les petites gâteries et attentions dont elle aimait les entourer.

Marie-Rose était disciplinée et organisée.  Elle était aussi entêtée et obstinée à ses heures.  On se rappellera qu’à l’âge de 50 ans, elle avait décidé qu’elle obtiendrait son permis de conduire.  Elle l’a eu!  C’était une belle leçon de détermination et de courage.  Elle prouvait une fois de plus que lorsqu’on veut, on peut.  Même dans l’adversité, elle gardait toujours espoir et un bon moral.  Elle avait une grande force de caractère.

Marie-Rose était sociable et ouverte.  Elle s’impliquait dans différentes associations telles que les Filles d’Isabelle, le Cercle des Fermières et l’Age d’Or.  Elle était une compagne agréable et enjouée.  De plus, elle n’hésitait pas à s’impliquer dans les causes qui lui tenaient à cœur.

Marie-Rose était très habile de ses mains.  Elle excellait en couture, tricot, broderie et cuisine.  Ses talents naturels, son sens des responsabilités, son perfectionnisme et son goût du travail bien fait, lui ont valu plusieurs prix ou mentions spéciales.  Elle a plus d’une fois aidé ou conseillé ses amies dans ces domaines, sans jamais compter son temps.

Marie-Rose a su mener sa vie à bien jusqu’au bout.  Elle a malheureusement perdu son dernier combat contre la maladie le 29 janvier 1988.  Elle a toutefois gagné en retour une reconnaissance, une admiration et un amour inestimable de tous ceux qui sont restés après elle.

En grande dame remarquable qu’elle a été, Marie-Rose a marqué notre histoire à nous à tout jamais.

Merci pour tout, nous t’aimerons toujours!

Témoignage

Ce témoignage a été rédigé et lu au prône par M. Denis Tremblay, curé de Sainte-Martine lors de ses funérailles, le 1er février 1988, en l’église de Sainte-Martine

Chers enfants de Mme Richer
Chers Parents et Amis

Je voudrais offrir mes condoléances à tous les membres de la famille et en particulier aux enfants de Mme Richer pour qui ce départ reste vraiment prématuré. Nous nageons ce matin en plein mystère de la destinée de chaque personne humaine et du plan de Dieu sur elle. Nous sommes acculés bien malgré nous à considérer davantage la vie de Marie-Rose que la fin trop précipitée de cette vie. Nous pouvons dire avec le livre de la Sagesse qu’elle est arrivée au but en peu de temps et qu’elle a couvert une longue route et puisqu’elle plaisait au Seigneur, celui-ci sans attendre l’a retirée de ce monde.

Oui, l’itinéraire de Marie-Rose est bien rempli car sa vie se présente à nous comme débordante d’activités de toutes sortes. D’abord, elle a manifesté une vitalité extraordinaire au service de ses neuf enfants, veillant à ce qu’ils ne manquent de rien et toujours prête à les seconder. Elle pensait toujours à eux avant de penser à elle et était toujours prête à donner, comme à tous les autres, le meilleur d’elle-même. Restée seule responsable de sa famille après la mort de son mari à la fin de 1980, elle se souciait beaucoup de l’union de sa famille, sensible aux bonnes relations et à l’accord entre tous. On lui retrouve de grandes ressemblances avec la femme du Livre de la Sagesse, soucieuse de sa maison et du bien-être de tous les siens.

Marie-Rose a également su se prendre en main personnellement, ce qui l’a sans doute grandement aidée à être la mère toujours souriante et joyeuse, pleine de courage et d’espoir qu’elle a été. Il faut la voir apprendre à conduire sa voiture à 50 ans, faire de la bicyclette, prendre des cours de natation et de danse…

Elle a également apporté, dans plusieurs mouvements, un engagement de qualité : aux Filles d’Isabelle qui sont heureuses de lui rendre un témoignage bien mérité d’amitié aujourd’hui en assurant le service de la messe ; aux Fermières où elle a gagné plusieurs prix pour la qualité de son excellent travail ; à l’Age d’Or dont elle faisait partie…

Active, dévouée énergique, remplie de bonté pour les siens et pour tous, nous croyons qu’elle a vraiment aimé en actes et en vérité et qu’elle est vraiment vivante de cette vie de don de soi qui la caractérise et qui rejoint celle de Jésus qui a donné sa vie pour nous. Elle a vraiment su donner sa vie au service de sa famille et des membres de notre communauté.

Oui, elle est vêtue en tenue de service et c’est dans cette tenue que le Maître l’a trouvée. Devant la véritable échéance, elle a su retrouver le même courage et la même espérance qui vient marquer toute sa vie.

Chère Mme Richer, si nos cœurs sont aussi sombres ce matin que ce triste jour du 1er février, nous sommes heureux et joyeux de votre joie parfaite et nous ne pouvons douter un instant que le Maître à son tour prendra la tenue de service, nous fera passer à table et nous servira généreusement.

Unis à vous ce matin, rendons grâce au Seigneur de toutes les merveilles qu’il a opérées dans votre vie bien remplie et repartons, à votre exemple, avec plus de courage et d’espoir, pour vivre la nôtre dans l’amour de Dieu et l’amour de nos frères et sœurs. AMEN.