(LR) Le maire de Mirabel, M. Hubert Meilleur, se dit tr�s surpris de la d�cision d�favorable qu'a rendu, le mardi 2 mai dernier, la Commission de la protection du territoire agricole du Qu�bec (CPTAQ), relativement � l'implantation d'une gare � Mirabel dans le cadre du prolongement du train de banlieue Montr�al-St-J�r�me.

M. Meilleur comprend difficilement cette d�cision puisque ce projet avait obtenu l'assentiment de l'Agence m�tropolitaine de transport (AMT), de m�me que l'appui du Comit� ex�cutif de la Communaut� m�tropoltaine de Montr�al CMM).

Qui plus est, l'AMT avait m�me pr�vu dans le cadre de son programme triennal d'immobilisation 2006-2007-2008, l'am�nagement, au co�t de 1,9 M $, d'une gare avec stationnement, sur la rue Victor, � Mirabel, ainsi que la r�alisation d'une boucle d'autobus, d'un quai en asphalte et en bois pouvant desservir la client�le potentielle de pr�s de 400 usagers par jour, dans la ville de Mirabel.

Le maire de Mirabel dit comprendre les objectifs poursuivis par la loi sur la protection du territoire par la loi sur la protection du territoire et des activit�s agricoles, mais il a ajout� avoir du mal � les concilier avec les objectifs de d�veloppement de la ville de Mirabel qui b�n�ficie de l'appui majoritaire du milieu (gouvernement du Qu�bec, CMM, AMT, minist�re des Transports, minist�re des Affaires municipales et des R�gions, Chambre de commerce et d'industrie de Mirabel et CLD de Mirabel) dans ce dossier.

Puisque, s'il n'en tient qu'� la CPTAQ, il n'y aura pas de gare � Mirabel, � des �diles municipaux demandent au gouvernement du Qu�bec d'intervenir et d'autoriser l'implantation de ladite gare, en modifiant la Loi de fa�on � permettre � la Commission de tenir compter d'�l�ments plus g�n�raux de d�veloppement des communaut�s, au lieu de s'en tenir uniquement � la protection du territoire et des activit�s agricoles �.