.Lydia
     Ville

Paris

 

Dans le flot de la ville



Perdu dans le flot de la grand - ville
Tu sais que l'on te cherche mais que c'est inutile.
Tu n'as que vingt cinq ans, tout l'avenir devant toi
Mais me pardonneras - tu de t'avoir aim� si fort
Au point de te suivre sans vouloir te d�ranger ?
Pourtant si j'avais su que ta ville � toi,
C'est la montagne rocheuse,
Je n'aurais jamais perdu mon temps
A t'attendre avec autant de docilit� ;
Surtout lorsque tu avan�ais � t�tons
Dans le magma de tes d�sirs comme un chien fou.
Loin, loin de tout tumulte je peux t'imaginer
Autour d'un grand feu, des r�ves plein la t�te
Et l'incertitude de les r�aliser, au bout des doigts.
Je sais aussi que tu ne t'appelles pas Johnny ni Andy,
Ni Ga�l, mais que ton premier refuge,
Ton ultime pri�re, c'est la route...
Tu vas d'illusion en illusion te taillant un chemin dans la vie
En voulant toujours prendre sans jamais rien donner en retour,
Comme si tout t'�tait d�...
Tu ne seras jamais davantage Pat Garet, tu n'es pas fait pour �a.
Egar� dans tes nuits sans �toiles, assis devant un feu de chim�res
Peux - tu me dire combien de notes de musique ont d�fil�
Depuis que je te parle ?
Tu es un cavalier seul au fond et tu cherches l'�me sœur
Qui marchera � tes c�t�s tout au long de tes jours,
Sans jamais rien te demander, sans bouleverser tes habitudes
Mon pauvre amour !
Ton paradis ici, c'est de t'�vader tr�s loin
Sur les pistes d'un grand canyon
O� les pas des chevaux s'enfoncent dans la terre rouge,
O� les indiens ne sont plus assez nombreux
Pour parer aux menaces.
Et je lis dans tes yeux que tu es juste un peu perdu
Dans le flot de la grand ville.

 

***

 

Paris

Sous le poids de mes pas, circule cette absence,
Seul le bruit des talons mart�le les pav�s
Je me languis tout bas, observant le silence
Une rue sans ambiance �veille mon pass�.

~~

Parfois, quand je reviens dans ton cœur �lectrique
Je me sens �trang�re et je vis en exil.
Moi qui t'ai d�test� et me sentais captive,
Qui te quittais alors, sans l'ombre d'un remord
� pr�sent je le paie, parfois m�me d�rive
Et je me sens si loin de tout ce qui est tien.
Fuyant ta pollution, volant de mes audaces
Aveugle, je fon�ais dans un mur de silence
O� l'inertie est reine, le rejet souverain,
O� demeurer sereine ne vous apporte rien.
Pour l'amour des nuages et la passion des monts,
Admirant : paysages, ch�teaux aussi moissons
Je me faisais raison de ces nouveaux rapports
Que je croyais ouverts, simple ironie du sort,
Lorsque pour la nature, je mordais dans l'amer.
Et ce qui �tancha ma soif d'amiti�,
Furent ces promenades o� je me ressour�ais
Sur la terre battue qui m'offrait sa pr�sence,
Aupr�s des arbres drus, des herbes et des fleurs.
Depuis, ma longue absence s'est chang�e en attente,
En r�ve " devenir " � nouveau en ton sein,
Y poser mes valises mes joies puis ma tourmente
En sachant que demain, risque fort d'�tre loin.
Je te retrouverai, ville de mon enfance
O� quelquefois les temps charg�s de fol espoir
Laissaient place � la joie ainsi qu'� la souffrance
Et au d�sir fougueux de vivre loin de toi.

 

LP

 

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