Lydia

 



 

 



L
e temps s'écorche sur les cimes de l'absence,
Cruelles formes de l'amour
Qui dessinez tant de naissances alentour !
Le silence se brûle au feu de l'impatience,
Dans l'indolence, tout s'endort.
Fondent les jours, toujours pareils, sans réconfort,
Sauf parfois quelques changements,
Mais c'est souvent cette rengaine
Qui recommence infiniment !

Trompent les heures du silence, où rien ne se perd alentour,
Le chant du vent, dans l'innocence, accentue les désirs d'amour.



***


Vous m’écrirez



De temps en temps, vous m’écrirez
Ce qui vous passe par l’esprit,
Qui vous tient à cœur et qui va.

Quand le besoin s’en fait sentir,
La plume ne s’arrête pas.

Aux libres rimes des conquêtes,
Par l’oiseau du cœur que vous êtes,
Vous serez sur mes océans,
Où vogue l’amour dans ses joies,

Sans compte à rebours cependant,
Ni jamais remonter le temps.

Quelquefois, votre âme se prête
À offrir tout ce qu’elle veut.
Dans l’infini toujours en fête,
Pareille au plus doux des aveux,
Secrète, elle jouera le jeu.


***
 

Quand : Tendre amour vous entendrez
Venir frapper à vote porte,
De ce retour inespéré,
Peut-être en serez étonné ?
Lorsqu'un soir alors vous verrez
Que l'illusion, le vent déporte,
L'oiseau pour vous viendra chanter
Son retour à la liberté.



 

Lydia Pavot



 


 

Photographie : Etreinte de Nodens. Pour visiter son site :
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