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Vous écoutez chanter l'aube de votre enfance
Puis regardez jouer les jours avec la vie.
Vous contemplez les gens emplis de nonchalance,
L'œil éteint, le teint pâle et morne du mépris.
Et vous courez au vent, à l'heure où les nuages
Se fondent sur les eaux de vos ruisseaux d'antan.
Là, vous rêvez alors à de lointains rivages
Où le ciel vous attend, où l'amour est présent.

L'amitié vous unit à quelque âme en ce monde,
Parfois hors du pays natal de vos aïeux.
Aux temps des jours meurtris et des peines profondes,
L'oiseau quitte son nid sans faire ses adieux ;
Mais bientôt il revient, ivre de grande force
Et de chants radieux, comme pour vous sourire.
Il n'est pas un instant qui passe, sans qu'il force
L'entrée de votre porte, pour le bonjour, vous dire.



                          
  _________

 

    Instant

 

Le nez dans les étoiles,
Quelques fleurs de malice,
Un coup de vague à l'âme,
Une larme complice,
Le jour tisse la voile
En offrande au bonheur,
Le ciel monte la gamme
Au degré des couleurs.

Quelques mots volatiles
En éclats de douceur,
Animent, malhabiles,
Une partie de l'heure
Où le rire est présent
Dans cet endroit du jour,
Attaché aux accents
Rassurants de l'amour.

 

 

              Lydia Pavot

           

               

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