Lydia
Propres désirs
 
.

J M Négroni : Ciel

 

Les enfants de " IL "


Assis sur un nuage
Porté par les courants de l'air
IL   dérobe une étoile
Pour la déposer au berceau de l'enfance.

IL, offre ce cadeau
Aux enfants de ce monde
Forgeant leur avenir
D'une main abondante.


*

"
Ainsi renaîtront - ils
De chaque meurtrissure
Surgissant de la cendre
D'un passé encore chaud.

Leur vie balancera
Entre soleil et dune,
Sur des monts argentés
Refleurissant l'hiver.

Leurs étés succédant
Aux saisons de douceurs,
Les porteront sans cesse
Vers un joyau d'amour

Et plus que la lumière,
La plénitude au cœur,
Le bonheur incarné
Protègera leurs jours.

Ils changeront les maux
En rires de cristal,
En velours de bien être
Et quiétude d'esprit

Caressant les couleurs
De leurs doigts de prophète,
Ils orneront le temps
De longueur infinie.

Adultes en leur cœur,
Enfants dans leurs sourires
Dont le regard sensé
Ne se dérobera,

La générosité
Guidera leur conduite
Aussi trouveront - ils
Le don de la transmettre

Ressuscitant alors
La magnanimité
Quand de leur influence,
Useront en droiture

Et rompant l'inertie
Ils concrétiseront
Promesses et désirs,
Rudesses adoucies...

Ils mettront tout en œuvre
Pour servir le plaisir
Puis rendre réceptifs
Les aînés réfractaires

Qui flanquent tout par terre ;
Car il y en a assez
De toujours se complaire
Dans un cercle vicieux !

*

Refusant toutes peurs
Imposées à leur âme,
Sachant valoriser
Ce qui va vers la vie,

Ils seront les enfants
D'une autre descendance
Qui ouvriront la porte
Sur un nouveau regard ! "

 

*~~*~~*

Paysage



Des parfums et des fleurs parcourent la montagne
Ainsi que sur la lande, dans l'hiver qui ruisselle
Par le poids de ses larmes, les bois aux prés dormeurs.

Sous un ciel lumineux aux teintes électriques
Le paradis des ombres sommeille dans un songe,
Éclatant de vertus chaudes et familières.

Tous repos confondus, aux portes de l'amour
Le cœur du monde bat son rythme régulier
Et je viens croire, délice, à cette vie féconde

Où s'ébattent les heures dans leurs parfums de joie
Quand la sérénité est une belle dame
Qui se fond corps et âme aux rayons du soleil.

 

*~~*~~*


Propres désirs


Désirs violents soudain,
Souhait d'arracher la toile
Qui voile la lumière !

Luttes, combats constants,
Habitudes lascives
Venues se déposer
Au fin fond de notre être

Et formant un tapis
Sur lequel chaque instant
Vient en fouler l'espace.

Faudrait-il tout changer
En fracassant nos songes
Sur les vagues récifs
De notre imaginaire ?

Pouvons-nous faire des mots,
Ces paroles magiques
Nous servant de formules
Pour transformer les airs ?

 

LP

Graphisme de Jean-Marc Négroni.
Pour visiter son site :
Terranegroni

 


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