Débordement


Mercredi 17 août 2005, 7h10 :

Hier, j’ai essayé de choper ma sœur à l’arrivée de son vol-baptême en tandem en parapente, sur l’air d’atterrissage de Doussard. Mais c’était trop de l’impro alors on s’est loupée.
Par contre, j’ai appris une chose absolument passionnante : on peut avoir le mal de l’air aussi en parapente.
Deux baptisés ont mis pied à terre en vomissant. Mais on n’est pas forcément malade juste à l’atterrissage. J’ai entendu dire qu’un autre avait raconté avoir vomi en plein vol, juste au-dessus… d’une piscine.
Alors ?… Vous voyez souvent passer des parapentes au-dessus de chez vous ?

Hier matin, j’ai sorti de mon sac tous les rouleaux de pellicules utilisés pendant les deux concerts de la veille, au plan d’eau de Rumilly.
Je les ai alignés par terre, dans mon bureau, et puis je me suis allongée devant, à plat ventre, histoire de regarder l’ampleur des dégâts bien en face et de méditer à l’aise dessus.
Je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir faire de tout ça.
Jouer au majong avec, peut-être ?
Ouai. Ca devient grave.

Il va falloir que j’apprenne à me contrôler un peu.
Ou il va falloir que je me transforme en dangereuse psychopathe pour aller menacer les musiciens de leur faire des prises de Taï-chi s’ils m’achètent pas toutes mes photos à des prix absolument scandaleux.

Solutions plus sérieuses :
Trouver un photographe qui fasse de vrais prix aux malades dans mon genre, et pas juste des petites réduc de rien du tout aux pigeons… – pardon, j’aime beaucoup mon magasin-photo habituel et sa nouvelle machine pour tirages noir et blanc qui assure sérieusement – … clients fidèles, donc, lui demander de ne faire que le développement de mes pellicules, de ne tirer qu’un index pour que je m’arrache ensuite les yeux à la loupe afin de choisir les meilleurs clichés à tirer.
Trouver un éditeur que mes photos de roses, de chats et du lac enthousiasmera et qui en fera de jolies cartes de vœux et autres cartes postales que les touristes achèteront à des prix absolument scandaleux.
Faire des prises de Taï-chi à tous ceux qui ne se plieront pas à mes exigences.

C’est mon prof de Taï-chi qui serait content : il m’a de toute évidence parfaitement inculqué toutes les subtilités de la très délicate danse du Tao.


Non ! Je vous rassure !
Quelque chose comme la dernière fois que mon prof de Taï-chi m’a laissé son bras pour que je m’entraîne à faire un blocage, c’était tellement lamentable qu’il pouvait pas s’empêcher de se marrer… Il est sympa mon prof… Je suis juste une petite débutante, moi !


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