Les ouvrages mentionnés sur cette page sont diffusés, et non édités, par les éditions de La Nuit.
VIENT DE PARAÎTRE :
LE DON DE LA LIBERTÉ : LES RELATIONS D’ALBERT CAMUS AVEC LES LIBERTAIRES .
Pour les « Journées de Lourmarin 2008 », les « Rencontres Méditerranéennes Albert Camus » ont suivi le conseil de Catherine Camus « qu’il faudrait étudier de plus près les relations d’Albert Camus avec les libertaires ».
Les interventions rassemblées dans ce volume sont un témoignage éloquent de la complexité de l’aspect activiste de la pensée, de l’œuvre littéraire et de l’action politique d’Albert Camus, « le compagnon de doute » ou « le copain » des militants du mouvement libertaire dans le monde entier.
Tout ce qu’il y a d’engagement social et politique, de solidarité avec les opprimés des totalitarismes de tout bois, de « fraternité de solitude » et de « l’individualisme altruiste » chez Camus, s’est forgé au sein des amitiés qu’il a nouées avec les libertaires : les syndicalistes et anarchistes, ainsi que les anti-totalitaristes et les représentants des mouvements pacifiste et de non-violence. La guerre civile en Espagne, les révoltes en Hongrie et à Berlin-Est, ainsi que la guerre d’Algérie ont été les événements historiques les plus catalytiques de cette fraternité libertaire.
Des universitaires (comme Sylvain Boulouque, Séverine Gaspari et Philippe Vanney), des militants libertaires autour du Centre International de la Recherche sur l’Anarchisme (CIRA) de Lausanne et de Marseille (Marianne Enckell et Lou Marin), des témoins authentiques des luttes libertaires des années 1940 à 1960 auxquelles Camus a participé (Progresso Marin et Wally Rosell), ainsi que des journalistes et écrivains, proches de la presse libertaire (Alessandro Bresolin et Charles Jacquier), nous dressent un tableau aussi complexe qu’émouvant des ces réseaux libertaires nationaux et internationaux autour d’Albert Camus. Ils distinguent trois phases de la réception française et internationale de cet aspect de Camus : le temps des amis, le temps de l’oubli, et le temps de l’histoire. Ce volume est un premier exemple du travail de cette dernière phase. Elle implique, avant tout, une réévaluation de L’Homme révolté, l’œuvre la plus contestée dans les années cinquante, quand seuls les libertaires ont défendu Camus contre les attaques, parfois vitrioliques, de l’intelligentsia de gauche.
Les organes libertaires dans lesquels Camus a publié de préférence ces contributions, sont surtout Le Monde Libertaire, La Révolution prolétarienne et Témoins. Dans les réseaux d’amitiés, les noms de Maurice Joyeux en France, d’Ignazio Silone et Nicola Chiromonte en Italie, et du militant russe, exilé en France, Nicolas Lazarevitch, sont évoqués d’ampleur.
Les documents ajoutés aux comptes rendus et analyses de ce volume rassemblent des témoignages, pour la plupart inédits, ainsi que des exemples d’affiches – surtout d’origine espagnole – qui ont marqué le mouvement libertaire dans la mémoire collective du XXe siècle.
[ 172 p., un CD est inséré dans l’ouvrage / 15 x 23 / ISBN : 978-2-917431-38-2 / EAN : 978291743382 / Prix : 18 € ]
ALBERT CAMUS ET LA GRÈCE (paru en 2007, disponible. La page de présentation de ce titre est en préparation).
ALBERT CAMUS : DISSIDENCES ET LIBERTÉ (paru en 2008, disponible). En 2007, les « Rencontres Méditerranéennes Albert Camus » ont consacré leur XXIVe « Journées de Lourmarin » aux relations d’Albert Camus avec les dissidents des pays de l’Europe de l’Est pendant la guerre froide. Manfred Stassen. SOMMAIRE DE L’OUVRAGE :
Avant-propos : Dissidence(s) et liberté(s)
Camus et la Russie : pour une renaissance
La réception de Camus et la chute du Mur
Camus sous l’occupation soviétique en Lettonie
« Parier pour la renaissance »
Liberté et indifférence
Camus en Lettonie Occupée :
Une proximité à l’œuvre : autour des refus communs de Koestler et Camus
Les auteurs
Documents Rencontres méditerranéennes Albert Camus / “Écritures du Sud”
GIONO POLITIQUE, sous la direction de Jean-François Durand (2010).
I. RENCONTRES MÉDITERRANÉENNES ALBERT CAMUS
[Les Rencontres méditerranéennes Albert Camus sont publiées par elles-mêmes (antérieurement, sous le label de collection “Ecritures du Sud”).
Elles ont confié par convention la diffusion de ces ouvrages aux éditions de La Nuit.]
TROIS TITRES :
Rencontres méditerranéennes Albert Camus, sous la direction de Manfred Stassen et avec les participations de : Sylvain Boulouque, Paris - Alessandro Bresolin, Rome - Marianne Enckell, Lausanne - Séverine Gaspari, Nîmes - Charles Jacquier, Marseille - Lou Marin (alias Reinhardt Treu), Marseille - Progresso Marin, Toulouse - Wally Rosell, Paris - Philippe Vanney, Tokyo.
PARUS :
Rencontres méditerranéennes Albert Camus / “Écritures du Sud” [ 184 p. / 15 x 23 / ISBN : 978-2-917431-04-7 / EAN : 978291743104 / 18 € ].
Ce volume réunit une dizaine d’interventions faites par d’anciens dissidents et par d’autres témoins des pays concernés, par des exilés qui ont gardé un vif souvenir de son appui en faveur de ceux et de celles qui se trouvaient en danger d’être écrasés par le stalinisme et ses manifestations nationales dans les pays satellites de l'ancienne Union Soviétique. Des spécialistes de l’œuvre de Camus des deux côtés de l’ancien Rideau de fer ont également participé à cet ouvrage.
Deux consensus marquent les interventions ici réunies : 1) Camus, engagé dans son siècle, s’était mis au service de la vérité et de la liberté, indissociables pour lui de la justice et de la beauté, et il refusa, avec « tristesse », de considérer les régimes installés à l’Est comme révolutionnaires ; 2) cette position politique, ainsi que le combat de l’auteur contre le silence, contre le mensonge et contre les mystifications de la propagande, tant de droite que de gauche, tant de l’Est que de l’Ouest, ont persuadé les dissidents de poursuivre leur combat, leur donnant le sentiment qu’ils n'étaient pas seuls mais qu’ils participaient à un dialogue humaniste à travers les systèmes.
Un beau témoignage de la gratitude envers Camus, pour sa solidarité, est le portrait d’un artiste letton — Kurts Fridrihsons — peint dans les années 1950 dans un camp de concentration du « gulag » soviétique en Sibérie (voir la « une » de couverture de cet ouvrage).
Jean-Louis Meunier
Evgueni Kouchkine
Brigitte Sändig
Isabelle Cielens
En marge de Camus penseur politique
Andor Horváth
Livius Ciocârlie
Le « Groupe Français » autour du peintre Kurts Fridrihsons
Gundega Repse
Guy Basset
[ 136 p. / 15 x 23 / ISBN : 978-2-917431-29-0 / EAN : 978291743290 / 18 € ]
LIENS POUR JOINDRE L’EDITEUR :
soit Andrée Fosty, soit Manfred Stassen.
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II. AUTRES OUVRAGES D’AUTRE PROVENANCE DIFFUSÉS PAR LES ÉDITIONS DE LA NUIT :
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