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La F355 Twin Training |
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| Une Ferrari Challenge � double commande |
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| Apprendre r�ellement � piloter sur un circuit au volant d'une vraie voiture de course, en toute s�curit�, c'est aujourd'hui possible. |
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| Voici le test de la seule Ferrari au monde � �tre �quip�e de deux postes de pilotage : la F355 Challenge Twin Training. |
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| Mieux que dans une simple voiture d'auto-�cole, cette Ferrari poss�de r�ellement deux postes de pilotage complets, l'un � gauche, l'autre � droite. |
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| L'initiative est d'origine priv�e et le m�rite en revient � Michel Duquesnoy. |
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Ce projet n�cessitait une voiture performante, explique-t-il. Je voulais que ce soit une propulsion et qu'elle ait un c�t� mythique. Une Ferrari s'imposait! Par respect, nous ne voulions pas modifier une voiture d'origine. En cherchant un peu, nous avons finalement pu racheter une 355 Challenge qui avait d�j� �t� modifi�e par son pr�c�dent propri�taire pour les besoins de la course. |
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| Quelques centaines d'heures de travail plus loin, la voiture est pr�te et nous attend � Zolder. Except� la cellule de survie, tous les �l�ments de carrosserie sont en polyester afin de gagner du poids (la voiture p�se 180 kg de moins qu'une Challenge normale). Les suspensions sont r�glables, tout comme les barres antiroulis avant et arri�re et la r�partition de la force de freinage. Pour am�liorer la r�partition des masses, tous les radiateurs d'eau et d'huile ont �t� report�s vers l'avant, ce qui a n�cessit� de nombreuses heures de transformations du soubassement, notamment. |
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| La m�canique est pratiquement inchang�e. Enfin, les voies avant et arri�re ont �t� �largies. |
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| Contact. La V8 s'�broue imm�diatement dans une sonorit� rageuse, encore accentu�e par les �chappements libres. |
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| Sur la piste, le pilote augmente progressivement le rythme, le temps de faire chauffer la m�canique et les pneus. |
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| En fonction des indications des temp�ratures, l'aiguille du compte-tours grimpe � chaque fois un peu plus haut tandis que les freinages sont de plus en plus appuy�s. |
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| Un petit passage par les stands pour v�rifier la pression des pneus et on repart. |
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| Les esprits commencent � s'�chauffer et l'�l�ve pilote ressent dans le volant les corrections apport�es par Michel Duquesnoy � partir de son poste de conduite : impossible, donc, d'aller � la faute. |
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| Les trajectoires sont corrig�es instantan�ment, mais on apprend aussi � se placer id�alement dans un peloton � l'approche d'un virage ou d'une chicane ou encore, lors d'un d�passement, � profiter de l'aspiration. |
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| Si la commande de bo�te manque un peu de rigueur, un peu d'habitude suffit pour encha�ner les rapports. |
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| La bo�te en compte 6, mais ceux d'origine s'av�rent trop longs pour un circuit comme Zolder, et c'est � fond de quatri�me que l'on arrive au bout de la ligne droite des stands. |
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| Ca va vite, mais ici aussi, impossible de se faire peur. D'ailleurs, le freinage venant trop tard au go�t de l'instructeur, celui-ci ralentit lui-m�me la voiture � l'aide de son double p�dalier avant de rendre la contr�le de la machine, non sans faire de grands signes de la main pour signaler que �a passe et qu'il est temps, d�j�, de r�acc�l�rer. |
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| Les tours s'encha�nent et les slicks commencent peu � peu � se d�grader (en course, un train de pneus tient 20 minutes), mais le comportement de la 355 reste tr�s �quilibr�, m�me si de l�g�res corrections au volant deviennent n�cessaires dans les grandes courbes. |
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| Michel propose d'ailleurs de lui laisser les commandes afin de montrer jusqu'o� on peut aller. |
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| En bon �l�ve, l'apprenti-pilote ne touche plus aux p�dales, mais laisse les mains sur le volant afin de mieux appr�cier les trajectoires et surtout, la douceur du maniement de la direction. |
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| Pourrait-on imaginer une meilleure mani�re d'apprendre qui concilie � ce point le plaisir d'�tre au volant et la s�curit� ? |
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